Le chef de la junte malienne, le colonel Assimi Goïta, s’est engagé, samedi 12 septembre, à instituer un gouvernement pour rétablir un pouvoir civil dans les 18 mois, après l’adoption d’une « charte » de transition.
A l’issue des débats, il y a des tiraillements entre les participants venus de partout au Mali.
En effet, le Conseil national pour le salut du peuple (CNSP) a présenté ce samedi matin un document, appelé «charte de transition» aux participants de la concertation nationale en cours qui réunit toutes les forces vives de la nation.
La charte de la transition propose une amnistie pour tous les membres de la junte.Il est dit que les membres du CNSP et tous les acteurs ayant participé aux événements allant du 18 août à l’investiture du président de la transition bénéficient de l’immunité juridictionnelle. À ce titre,ils ne peuvent être poursuivis ou arrêtés pour des actes posés lors des dits événements.
La charte de la transition est un document de 33 articles définissant les valeurs, principes et missions de la transition ; les organes ; des dispositions complétant la constitution etc.
Dans la charte, il est mentionné que le président de la transition, choisi par le comité national pour le salut du peuple (CNSP), remplit les fonctions de président de la République et de chef de l’Etat et veille au respect de la constitution et de la charte de la transition.
Le président de la transition est assisté d’un vice-président qui le remplace en cas d’empêchement provisoire ou définitif. Celui-ci est également désigné par les membres du CNSP.
Tout candidat aux fonctions de président de la transition doit être de nationalité malienne, âgé de 35 ans au moins et 75 ans au plus.
Il peut être un militaire ou un civil qui n’a jamais fait l’objet d’une condamnation pénale et reconnu pour son engagement dans la défense des intérêts nationaux.