Région de l'Est/Attaque de Gaskindé / Burkina Faso

Région de l’EST : plusieurs individus suspects ont été appréhendés selon l’armée

Suite à la recrudescence des actes de terrorisme dans la région de l’Est, des opérations de ratissage ont été planifiées et sont actuellement conduites dans le but de rétablir la quiétude au sein des populations.

Des unités de l’Armée de Terre et de la Gendarmerie, appuyées par l’Armée de l’air, sont engagées depuis quelques jours dans ces opérations qui consistent en des actions de dépollution d’axes, des bouclages et des fouilles.

A ce stade des opérations, plusieurs individus suspects ont été appréhendés et transférés pour des investigations. Aussi, plusieurs engins explosifs improvisés ont été décelés et neutralisés.

Des plots logistiques ont également été découverts et détruits. Les opérations se poursuivent. Le chef d’état-major général des Armées invite les populations à maintenir leur confiance aux Forces Armées Nationales et à leur prêter main forte en collaborant franchement.

Il félicite par ailleurs les unités engagées dans cette lutte et exhorte l’ensemble des personnels à rester mobilisés et focalisés autour de notre objectif commun qui est de ramener la paix et la quiétude au sein des populations.

EMGA

Cette sortie de l'armée fait suite à une conférence de presse d'un collectif de jeunes issus de la province de la Tapoa afin de dénoncer la situation sécuritaire dans la Région de l'EST du Burkina.

Le lundi 17 octobre 2021, toutes les écoles dans la province de la Tapoa fermaient ses portes. Cette mesure venant s’ajouter à la situation sécuritaire « difficile » dans la zone, a poussé un groupe de jeunes originaires de la province, à former un collectif pour participer à la lutte.

Toute une province de plus de 14 572 km2 est entre les mains des forces du mal. Face à la déserte que connais leur Province, ces jeunes appelle à la résistance face aux « fous de Dieu ». « « Aujourd’hui, l’Etat ne contrôle plus rien dans la province.

Aujourd’hui, nous, jeunes de la Tapoa, sommes engagés dans cette guerre qui nous est imposée. Oui, aujourd’hui nous sommes engagés dans cette guerre » a déclaré le porte-parole du collectif, Van Marcel Ouoba. « La Tapoa ne sera pas Kidal, ni la Lybie.

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