Côte d’Ivoire: Tension à Yamoussoukro

La tentative de menottage d’un douanier suite à une intervention de la gendarmerie aux alentours de Yamoussoukro a ouvert sur une tension entre douaniers et gendarmes samedi dans la capitale politique du pays. vendredi des agissements suspects de douaniers dans la région de Sinfra dénoncés par des syndicats de transporteurs, a ouvert sur une intervention … Lire la suite

Côte d’Ivoire: Une tonne d’ivoire et une tonne d’écailles de pangolin saisis

Une saisie d’une tonne d’ivoire et d’une tonne d’écailles de pangolin a été réalisée en Côte d’Ivoire, par l’UCT, l’Unité de lutte contre la criminalité transnationale organisée de la police ivoirienne, a annoncé mercredi, l’organisation de défense de la nature Eagle. Ce sont en tout, plus de 400 objets sculptés en ivoire, des peaux de panthère, des … Lire la suite

Côte d’Ivoire: le grand marché de Yamoussoukro est parti en flamme

Le marché central de la ville de Yamoussoukro  située à 200 km d’Abidjan a été ravagé par un incendie  qui s’est déclenché dimanche aux environs de 14h30.

Plusieurs dégâts matériels sont à déplorer et les origines de cet incendie  qui n’a enregistré aucune perte en vie humaine restent pour l’heure inconnues.

Le préfet du département de Yamoussoukro, Brou Kouamé et les élus avec a leur tête le gouverneur du district autonome de Yamoussoukro, Augustin Thiam, se sont rendus sur les lieux du sinistre. Ils ont déploré cet énième incendie  et ont exprimé leur compassion aux commerçants face à cette situation difficile qu’ils traversent.

«C’est dommage que le marché a brûlé, » ont-ils déploré. Ils se sont engagés à prendre des dispositions afin que dans l’avenir ce genre de situations ne surviennent pas.

Guillaume Soro est rentré ce dimanche

Guillaume Soro a regagné son pays ce dimanche, vers 19h GMT. Le patron de l’Assemblée Nationale de Côte d’Ivoire s’est même exprimé à sa détente de l’avion.

Ce retour en Côte d'Ivoire du président de l'Assemblée nationale intervient dans un contexte où les spéculations autour d'une possible brouille entre l'ex-rebelle et le chef de l'Etat ivoirien vont bon train depuis l'arrestation le 9 octobre du chef du protocole de l'Assemblée nationale.

À son arrivée, le député de Ferkessédougou était accueilli par plusieurs personnes de son entourage proche. Plusieurs cadres de l’ex-rébellion étaient venus accueillir le PAN. Les anciens ministres Alain Lobognon et Affoussiata Bamba-Lamine étaient présents.

Interrogé par les journalistes à son arrivée, l’ancien patron de la rébellion en Côte d’Ivoire a déclaré : « J’ai de bonnes relations avec le président (Alassane Ouattara). D’ailleurs, en toute humilité, je vais aller rendre visite au président dans les prochains jours. »

Concernant l’incarcération de Souleymane Kamaraté, dit Soul to Soul, Guillaume Soro a expliqué qu’il laisserait la justice faire son travail. « J’espère que les juges feront leur travail en toute maturité ». Le PAN dit que « les Ivoiriens ont besoin de tranquillité » et qu’il ne fallait pas compter sur lui pour perturber cette quiétude.

C’est donc avec une intention de jouer la carte de l’apaisement, du moins en apparence, que le chef du parlement ivoirien a débarqué à Abidjan.

En rappel Soul to Soul  récemment encore le chef de protocole du président de l’Assemblée Nationale de Côte d’Ivoire  a été arrêté pour atteinte à la sureté de l’État suite à une enquête ouverte contre lui après la découverte d’un arsenal de guerre à son domicile de Bouaké.

Abidjan: attaque d’un commissariat par des hommes armés

Un commissariat de police a été attaqué ce mardi par des hommes armés, au nord d’Abidjan en Côte d’Ivoire. Des hommes armés ont attaqué un commissariat de police et se sont emparés d’armes dans le quartier populaire d’Abobo, dans le nord d’Abidjan, a appris l’AFP de source sécuritaire. « Des individus armés ont attaqué le commissariat … Lire la suite

Côte d’Ivoire: Nouvelle attaque d’une gendarmerie à Abidjan

Des individus armés non encore identifiés ont attaqué, samedi le poste de gendarmerie de Songon à 20km d'Abidjan.

Cette fois ci les assaillants ont pris pour cible le poste de gendarmerie de Songon (20km d'Abidjan sur la route de Dabou, ndlr) comme rapporté par des sources sécuritaires concordantes.

Au moins cinq individus encagoulés et lourdement armés de fusils mitrailleurs de type AK 47 ont commencé samedi soir vers 21h à prendre d'assaut le poste pour y voler les armes, comme précisé.

Les échanges de tirs ont duré plus de 20 minutes mais les assaillants ont réussi à s'emparer de plusieurs armes dont des automatiques de types kalachnikovs.

Un gendarme, Maréchal des logis, a été touché dans le dos et est grièvement blessé, comme confirmé. Il a été évacué vers la clinique la PISAM de Cocody.

Après cette attaque, les assaillants se sont volatilisés dans la nature selon des témoins joints sur place à Songon.

Côte d’Ivoire: une attaque de grande ampleur déjouée

En référence à l’attaque de l’école nationale de police perpétrée par des hommes armés, le 19 juillet, le porte parole du gouvernement, par ailleurs le ministre de la Communication, de l’Economie numérique et de la Poste, Koné Bruno a révélé que cette agression armée était le prélude à des attaques militaires « de plus grande envergure ».
« Quand on voit le profil des personnes concernées et le nombre d’armes emportées, on peut dire, sans aucun doute, que ces attaques préparaient des attaques de plus grande envergue. Dieu merci, que les ministres en charge de la sécurité et de la défense ont réussi à mettre fin à ce projet », a déclaré le ministre Koné Bruno.
 Le ministre a certifié que des indices concordantes permettent de tisser un lien entre les personnes à l’origine de l’attaque de l’école de police et celles qui ont jeté leur dévolu samedi sur le commissariat d’Azaguié. « Les enquêtes se poursuivent. Nous avons bon espoir de connaitre les commanditaires », a-t-il affirmé.
« Les militaires appréhendés seront immédiatement radiés et jugés par le tribunal militaire. Quant au civils, ceux-ci seront jugés et sanctionnés », a ajouté le porte parole du gouvernement. Le coordonnateur de ces attaques seraient le dénommé Séri Doua Alain, a-t-il conclu.

 

Côte d’Ivoire : révélation sur la tuerie des femmes d’Abobo

La tuerie des femmes d’Abobo est un événement crucial de l’histoire ivoirienne puisqu’il conduira au vote, le 30 mars 2011, de la résolution 1975 par le Conseil de Sécurité des Nations Unies. C’est sous le prétexte de cette résolution que les forces de l'ONU et de la France ont mené une guerre en Côte d’Ivoire en violation de la charte des Nations Unies.
Qui est donc l’organisateur de cette marche à hauts risques ? Plus de cinq ans après les faits, personne n’est en mesure de répondre à cette question déterminante dans l’enquête.
Lors de l’investigation réalisée en 2011, deux commandants, qui se présentaient comme des éléments du Commando Invisible, mais qui étaient, en réalité, des infiltrés au sein de ce groupe pour le compte du camp Ouattara, avaient affirmé s’être rendus à l’hôtel du Golf pour rencontrer un personnage important de la hiérarchie militaire . Ils lui avaient demandé d’annuler cette manifestation « Nous lui avons dit, il ne faut pas la faire c’est trop dangereux ». Pourtant, la marche a été maintenue.
L’armée de Laurent Gbagbo n’était pas une armée ethnique, elle était donc traversée par de nombreux courants, les fidèles, les indécis, elle comptait aussi des pro-Ouattara et elle a également dû faire face à de nombreuses trahisons...
Que dit Eric MacDonald (l'adjoint au procureur de la CPI ) sur cette séquence essentielle ? Il atteste « c’est le canon du véhicule blindé de transport de troupe un BTR80 qui se trouvait à l’avant du convoi qui a tiré le premier sur les femmes. »
Il montre des images et annonce « Vous pouvez voir la fumée qui sort de la bouche du canon. »
Sauf que, et n’en déplaise à la Cour, les BTR80 de Côte d’Ivoire ne sont pas équipés de canon ! Ils sont de type standard, seuls les BTR80 de type A disposent de canons de 30 mm.
D'ailleurs, comment croire qu’une personne filme avec son téléphone portable un char de face, alors que celui-ci vient de tirer une rafale de mitrailleuse ?
En outre, sur ces images aucune femme n’est visible, seuls quelques jeunes hommes avancent tranquillement au-devant de ce char encore fumant !
Comment une Cour de justice internationale ose-t-elle présenter de tels documents comme des preuves irréfragables ?
Par ailleurs, tous ceux qui suivent ce dossier ont encore en mémoire les clichés présentés, en 2013, par Fatou Bensouda lors de l’audience de comparution des charges de Laurent Gbagbo. Ces clichés étaient censés représenter une preuve des violences perpétrées par le camp de l’ancien Président, alors que ceux-ci dataient de 2008 et provenaient… du Kenya !
Qui a tiré ? Après une année d’audience, le mystère est toujours aussi épais. D’autant que les deux commandants proches du Golf, cités plus haut, présents sur les lieux après le drame ont affirmé avoir ramassé des douilles de calibres de 12,7 mm, qui proviennent d’autres types de mitrailleuses que celles présentes dans ce convoi. Une fois encore, sur une question cruciale, il y a fort à parier que la vérité ne sera jamais établie.
L’origine des tirs ayant entraîné la mort des femmes ne sera jamais connue car aucune autopsie n’a été effectuée sur les corps des victimes. Ces corps ayant mystérieusement disparus…
Leslie Varenne.
(Journaliste d'Investigation, Directrice De l'Iveris )

Côte d’Ivoire : bombardement de Bouaké , les révélations de Jeune Afrique




Le 6 novembre 2004, deux avions Sukoi de l'armée ivoirienne bombardaient le camp français de la force Licorne. Bilan : 10 morts et 38 blessés. Jeune Afrique livre le récit des événements à partir de documents inédits.
Plus d’une décennie après l’ouverture d’une information judiciaire en France, l’enquête sur le bombardement du camp militaire français de Bouaké, le 6 novembre 2004, n’a toujours pas permis d’identifier clairement les commanditaires.
Alors que, selon nos informations, la juge d’instruction, Sabine Khéris, s’est vue opposer une fin de non recevoir à sa demande d’auditionner des membres des services secrets français, Jeune Afrique livre les coulisses du drame à partir d’éléments jamais divulgués.
La version des copilotes ivoiriens, le témoignage de la veuve du civil américain tué dans le bombardement, l’enquête des renseignements français, le rôle trouble du marchand d’armes Robert Montoya… De Paris à Bouaké, en passant par Abidjan, Jeune Afrique lève un coin du voile sur une affaire d’État qui a fait 10 morts et 38 blessés.
Interrogé par Jeune Afrique, un ancien rebelle des Forces armées des Forces nouvelles (FAFN) se souvient : « Les officiers de liaison français, avec qui nous échangions beaucoup d’informations, ne nous ont pas prévenus » de l’attaque dont les FAFN étaient officiellement la cible.
Les coupables se trouvent-ils à Paris ou à Abidjan ?
Pourtant, un panier de roquettes lâché à 13h10 ce 6 novembre atterrira dans le camp français. « Nous n’avions rien contre les Français, je déplore cet incident s’il a été commis par nos avions », dit l’un des copilotes ivoiriens lors de son audition devant la justice de son pays.
Pour la femme de Robert J. Carsky, les coupables sont à chercher du côté de Paris et non d’Abidjan. « L’heure que j’ai passée dans le bureau du président Gbagbo avec le ministre Bouabré m’a laissé l’impression qu’ils se posaient autant de questions que moi et qu’ils n’étaient pas vraiment les auteurs de l’acte », dit-elle dans une lettre que JA a pu consulter.

Côte d’Ivoire: voici ce qu’on sait de l’attaque du mercredi 19 Juillet

Une tentative de braquage d'armes s'est produite ce mercredi soir à l'école de police de Cocody et au centre du CCDO Rechercher CCDO de Yopougon (ex camp BAE) à Abidjan.

Selon les premières informations recueillies aux alentours de 22hTU, une dizaine d'individus a tenté de pénétrer dans l'enceinte des deux établissements.

A l'école de police qui donne en face de l'Université FHB de Cocody, des policiers et élèves pris de peur, ont rejoint le campus.

Des tirs ont été aussi entendus au camp de la Brigade anti-émeute (BAE) et autour de la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (MACA).

A en croire des sources , suspecté de vouloir se servir de l'opportunité de l'attention internationale liée à l’évènement qui s'ouvre demain à Abidjan pour régler des comptes politiques en vue de 2020, les agresseurs se sont rendus dans l’enceinte de l’établissement à bord des taxis communaux de la commune de Cocody.

À l’école de police, des hommes armés de fusils ont pointé leurs armes sur les voitures qui passaient et se sont emparés de plusieurs véhicules, selon la même source.

« Ils nous ont 'réquisitionnés' notre véhicule, ils pointaient leurs armes. Ils arrêtent les voitures et les taxis et ils prennent les véhicules », a affirmé un employé d’une société de gardiennage à quelques dizaines de mètres de l’école.

« Ce sont des policiers cagoulés avec des gilets pare-balles », a témoigné un chauffeur de taxi, Dirassouba Adama, qui s’est fait braquer son véhicule.

« Ils ont tiré en l’air et tiré à côté du véhicule, ils m’ont dit de descendre et de partir, et je suis parti. Ils ont donc pris ma voiture. Il y a au moins dix véhicules à l’intérieur » (de l’école de police).

« Ils ont dit : ce pays c’est foutaise, on revendique nos droits », a ajouté ce chauffeur de taxi.

L’autre constat fait après ces tirs, les populations sont apeurées et traînent les pas à rejoindre leur poste de travail comme constaté ce matin à Yopougon où la voie principale réputée pour son embouteillage était dégagée au moment où nous quittions les lieux.

Les derniers incidents dans l’armée remontent au week-end dernier. Trois soldats avaient été tués dans la nuit de vendredi à samedi dans des tirs dans un camp militaire de Korhogo, grande ville du Nord.

Selon une source proche de l’armée, il s’agit d’une réplique des mutineries de janvier et mai qui ont ébranlé le pays.