K.K, élève assistant de police née en 1998 était à la barre pour répondre de quatre chefs d’accusation. Il lui est reproché de faux en écriture, d’usage de faux en écriture, d’usurpation d’identité et de fraude à un concours public.
Il est reconnu coupable de ces faits et condamné à 12 mois ferme. L’histoire remonte à 2014 lorsqu’il a exposé sa situation sociale à son ami I.G. « Je lui ai fait savoir qu’il était souvent difficile d’avoir à manger à la maison. Je lui ai aussi dit que je tente les concours sans succès à cause des tests psychotechniques, mon gros souci », a-t-il raconté.
Ce dernier lui a alors suggéré de passer le concours de la police nationale où les épreuves sont des sujets classiques. Mais K.K ne peut pas postuler à ce concours car frappé par la limite d’âge. Son ami lui propose alors de lui remettre ses pièces (acte de naissance, diplôme, etc.) pour le dépôt.
Affaire conclue, K.K parviendra à se faire établir une carte d’identité nationale burkinabè avec l’acte de naissance de I.G, un certificat de nationalité et un certificat de visite et de contre visite. Avec, il postulera au concours de la police nationale en 2014 mais ne sera pas admis.
Il va reprendre les mêmes pratiques en 2015 et 2016 où il obtient ledit concours. L’affaire a éclaté au grand jour lorsque I.G devenu professeur certifié a décidé d’ouvrir un compte dans la même banque où est domicilié celui de K.K. L’élève assistant de police sera alors arrêté et conduit à la maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou.
Sidwaya