OSC: Sams’k le Jah et Smockey , menacés de mort ?

« Il paraît qu’il va se passer des choses. « Mettez vous à l’abri « . C’est le conseil qu’on vient de me donner. Je n’échapperai pas à mon destin. Que la volonté de Jah se fasse ». C’est le message posté par Sams’K Le Jah, leader du Balai Citoyen, en début de soirée ce 13 octobre 2017, sur son mur Facebook.

Son acolyte Smockey a aussitôt réagit dans un long post

« Et voilà la bête hideuse qui se déchaîne: nous avions pressenti que toute cette campagne de haine n’était pas innocente, il fallait lire derrière le jeu de cette propagande nauséabonde à fort relent politique.

Aujourd’hui les signes sont là, peut être que des actes suivront. Des informations inquiétantes nous reviennent, des menaces de mort nous visent directement, la stabilité interne du pays même susceptible d’être menacée à tout instant, tout cela parce que nous et d’autres comme nous, combattons à mains nues pour nos convictions, celles d’un Burkina meilleur à l’instar de ce que nous ont enseigné certains de nos valeureux aînés.

On nous reproche de trop manger un jour, et un autre jour, d’empêcher les autres de trop manger, pendant que nous ne savons même pas où se trouve le réfectoire.
Ceci est un message à tous les prédateurs de la morale, vous ne réussirez pas à briser l’élan de la majorité d’entre nous conscients des enjeux qui soutiennent ce combat.

Vous pouvez mentir, dénigrer, fomenter, persécuter et même tuer, comme l’a dit un vénérable humain un jour, on ne tue pas les idées. Vous voulez maintenant faire croire que nous avons l’intention de mettre le feu au tribunal militaire pour aggraver la psychose (oui nous savons que cela fait aussi partie de vos nombreux plans machiavéliques), mais nous voulons encore croire qu’il existe une jeunesse éclairée qui saura faire la part entre vos nombreux mensonges emprunts de revanche et de cruels calculs bassement matériels…et la vérité simple dans toute sa nudité.

Nous voulons et osons croire que des criminels ne réussirons pas à prendre en otage la lutte et les sacrifices de tout un peuple déjà formidablement éprouvé. Que le soleil se lève.
Patria O Muerte Venceremos… »

Djibo : Un « proche » de Malam Dicko abattu

Des individus non encore identifiés auraient abattu dans la nuit du vendredi 13 au samedi 14 octobre 2017, aux environs 22h30, à Djibo, un quadragénaire du nom de Amadou Dicko.

Ce dernier est rentré de Tunisie en 2011, où il a étudié l’arabe. Amadou Dicko est promoteur de plusieurs écoles franco-arabes dans la localité. Selon une source sécuritaire, il est soupçonné d’être proche du prédicateur Ibrahim Malam Dicko, fondateur du groupe armé Ansarul Islam, auteur de plusieurs attaques et enlèvements dans le sahel burkinabè.

Un journaliste joint sur place, soutient la thèse du « règlement de compte ».

Sidwaya

Vue sur les réseaux sociaux: le Dr Abdoul Karim Sango porte plainte contre un membre du balais citoyen

« Le dogo Kambou Ollo Mathias Kamao s’est permis d’écrire une grave accusation sur ma modeste personne en me traitant d’avoir été un pro putschiste.

Kambou qui est un membre actif du balai citoyen fait partie de ceux que j’appelle les néo insurgés apparus dans l’espace public avec les événements de 2014.

Pour ces personnes, l’histoire du combat pour plus de démocratie et de justice a commence avec les événements des 30 et 31 octobre. Qu’est ce qui me vaut tant de méchanceté de la part de ce dogo qui en jour ordinaire peine à me regarder droit dans les yeux pour me saluer. Tellement il semblait avoir du respect pour moi!

Qu’ai je dit de si grave en invitant les uns et les autres à un sens beaucoup plus élevé de responsabilité par le respect des institutions et d’une décision de justice. Pour les Burkinabe qui me suivent depuis au moins 20 ans, j’ai toujours dénoncé toute violation des règles de l’État de droit.

J’ai parcouru tout le territoire pour éveiller les consciences sur la nécessité de construire un véritable État de droit démocratique. Très certainement le dogo Kambou figure sur la liste de ces nombreux jeunes venus assister souvent à mes conférences.

Je suis très attaché aux principes de l’État de droit par ma formation au delà de mon engagement politique. Que peut -on attendre d’un authentique juriste, enseignant de droit! Je ne suis pas un intellectuel de service en mission commandée sur les réseaux sociaux. Ils sont tellement nombreux que je n’ai pas de place dans ce club de ces privilégiés.

Beaucoup de mes étudiants qui connaissent mon attachement aux principes me suivent sur les réseaux sociaux. Je n’utilise pas facebook pour faire de l’agitation. Voilà pourquoi je ne me définis pas comme un activiste. Mon niveau de compétence établi dans le domaine où j’officie m’oblige à toujours chercher à élever le niveau du débat.

Je n’ai pas de compétence pour les débats de cabaret ou ceux liés à des personnes . On m’accuse d’être un théoricien, mais que devrais je être cher dogo? C’est en développant ces arguments théoriques du droit constitutionnel que j’ai contribué a démonter les arguments de ceux qui voulaient instituer le sénat et modifier l’article 37.

Tu étais où en ce moment ? Voilà comment les barricadiers comme toi avez eu de la matière pour mener vos activités de terrain. La théorie précède toujours l’action réfléchie. Cher dogo Kambou facebook est pour moi un espace où se prolongent mes séances d’enseignement de droit, voire de sciences politiques pour de nombreux personnes comme toi.

Et c’est gratuit! Tu as décidé délibérément de me diffamer. Tu iras démontrer devant le prétoire du juge, où, quand et comment j’ai fait un écrit pour appuyer le coup d’État de septembre 2015, moi qui ai du vivre en clandestinité. Ma famille en a souffert et tu choisis de salir mon honneur. J’ai réuni tous les éléments, mon avocat te fera parvenir l’assignation dans les jours à venir.

C’est de cette manière qu’un de tes camarades du balai très actif sur FB a exposé le koro Jean Baptiste Natama. Et des badauds sont allés brûler sa maison qu’il a construite sur des fonds licites. Vous avez employé la même stratégie contre Newton Ahmed Barry! Je pense que dans ta jeune expérience d’activiste, je serai ton terminus dans l’effort de délation. Que Dieu protège notre nation de cette jeunesse qui attise la haine! »

Côte d’Ivoire: Un avion s’écrase au large d’Abidjan et fait 4 morts

Un avion s’est écrasé samedi 14 octobre au matin au large d’Abidjan en Côte d’Ivoire, faisant plusieurs morts, selon des sources sécuritaires. Les pompiers font état de quatre Modlaves tués, et six blessés, dont quatre Français et deux Moldaves.

L’appareil, un Antonov, transportait 10 personnes, d’après le porte-parole de la police ivoirienne.

Selon un témoin interrogé par l’agence Reuters, le crash se serait produit pendant un orage, avec des pluies violentes et des éclairs. «L’appareil a raté son atterrissage et s’est écrasé dans l’eau, au large de Port-Bouët (commune située à côté de l’aéroport). Les pompiers et les forces de sécurité sont sur place», a cconfirmé à l’AFP le commissaire Charlemagne Bleu.

Selon une source militaire, l’appareil était affrété par l’armée française dans le cadre de l’opération antiterroriste Barkhane au Sahel. La base militaire française d’Abidjan sert de soutien logistique à l’opération dont le quartier-général est à N’Djamena.

UNESCO: Les Etats-Unis se retirent de l’Unesco

Les Etats-Unis ont annoncé ce jeudi qu’ils se retiraient de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco), accusant l’institution d’être « anti-israélienne ». Peu de temps après, Israël a emboîté le pas à son allié américain.

Les Etats-Unis conserveront un statut d’observateur, a précisé le Département d’Etat, en lieu et place de leur représentation à l’agence onusienne basée à Paris. La directrice générale de l’Unesco Irina Bokova a dit « regretter profondément » la décision des États-Unis. « L’universalité est essentielle à la mission de l’UNESCO pour construire la paix et la sécurité internationales face à la haine et à la violence, par la défense des droits de l’homme et de la dignité humaine », a-t-elle souligné dans un communiqué.

L’Unesco a pour objectif selon son acte constitutif de « contribuer au maintien de la paix et de la sécurité en resserrant, par l’éducation, la science et la culture, la collaboration entre nations, afin d’assurer le respect universel de la justice, de la loi, des droits de l’Homme et des libertés fondamentales pour tous, sans distinction de race, de sexe, de langue ou de religion, que la Charte des Nations unies reconnaît à tous les peuples ».

Crise à l’UPC : Zéphirin DIABRE appelle ses militants au calme

Depuis le début de la crise au sein du Groupe parlementaire UPC, il m’a été donné de constater que des militants de notre parti, très remontés contre les députés démissionnaires, rendent visite à ces derniers à leurs domiciles, pour leur signifier leur mécontentement.

Je comprends parfaitement cette colère des militants qui, par leur engagement, leur travail de mobilisation et leurs contributions financières, sont à la base de la promotion des élus, et qui, dans les circonstances actuelles, se sentent floués.

Toutefois, il me parait important de souligner que toute interaction entre un militant UPC et son élu doit toujours se faire dans la courtoisie, le dialogue et le respect des lois de la république.

J’invite donc les uns et les autres à éviter toute violence, qu’elle soit physique, morale ou verbale, à l’endroit des démissionnaires.

Je rappelle que l’UPC est un parti républicain qui a toujours montré son attachement à la paix et à la légalité. Il l’a amplement démontré dans des moments historiques de notre pays, comme lors des péripéties politiques ayant conduit à l’insurrection populaire d’octobre 2014.

En ces moments très sensibles, faisons en sorte que l’esprit de paix qui a toujours caractérisé la démarche du parti soit préservé.

Ouagadougou, le 11 octobre 2017
Le Président de l’UPC
Zéphirin DIABRE

Nord Burkina: « la solution passe par l’affectation dans la région du Sahel de fonctionnaires et de membres des forces de sécurité parlant le fulfuldé (la langue peul)  » International Crisis group

La résolution définitive de la crise dépendra en partie de la stabilisation du Mali ainsi que de la mise en place par le gouvernement et ses partenaires de plans efficaces de développement. Mais elle viendra aussi et surtout de la création de nouveaux équilibres sociaux et d’un règlement par les populations locales de leurs divisions actuelles. Partant de ce constat, le gouvernement pourrait mieux prendre en compte les aspects suivants afin de s’attaquer à la crise :

Développer des réponses qui tiennent compte des dimensions sociales et locales de la crise. Tant que l’ordre social local continuera à produire des frustrations et des conflits, il sera difficile de trouver un règlement définitif de la crise. L’action de l’Etat est toutefois limitée dans ce domaine, car il n’a pas vocation à modifier une organisation sociale qui prévaut depuis des siècles. C’est davantage aux acteurs locaux qu’incombe la tâche de réflexion et de production de solutions adaptées aux spécificités locales, l’Etat et les partenaires internationaux pouvant au mieux stimuler des initiatives de dialogue entre communautés ou générations.

Réduire le fossé entre, d’une part, les forces de sécurité et les autorités étatiques et, d’autre part, la population. Plusieurs mesures peuvent y contribuer : améliorer le renseignement humain et mieux protéger les informateurs ; encourager le recrutement de Peul dans les forces de sécurité et la fonction publique (sans pour autant imposer de quotas) ; renforcer les activités civilo-militaires ; favoriser l’affectation dans la région du Sahel de fonctionnaires et de membres des forces de sécurité parlant le fulfuldé (la langue peul) ; et sanctionner plus sévèrement les comportements abusifs.

Mettre davantage l’accent, dans le programme d’urgence pour la région du Sahel – le volet développement de l’action gouvernementale –, sur la promotion de l’élevage, l’amélioration de la justice et la lutte contre la corruption. Soutenir l’élevage, s’attaquer aux dysfonctionnements dont souffre le système judiciaire et au fléau de la corruption dans l’administration contribuerait à réduire les perceptions négatives de l’Etat en montrant qu’il peut être utile pour ses habitants.

Œuvrer, à long terme, au renforcement de la coopération judiciaire et policière entre le Mali et le Burkina, afin de faciliter la conduite d’enquêtes qui ont des ramifications dans ces deux pays, la gestion des prisonniers et des suspects et leur comparution devant la justice.

Ouagadougou/Dakar, 12 octobre 2017

Nord- Burkina: voici les causes profondes d’insécurité au Nord selon International Crisis groupe

Longtemps épargné par les groupes armés actifs au Sahel, le Burkina Faso est confronté à des attaques de plus en plus fréquentes et meurtrières visant la partie nord du pays.

Si l’insécurité résulte en grande partie d’une extension du conflit malien, la crise au Nord du Burkina révèle une dynamique sociale endogène. Présenté comme lié aux jihadistes actifs dans le Sahel, le groupe armé Ansarul Islam, qui semble être l’acteur principal de l’insécurité, est avant tout un mouvement de contestation de l’ordre social qui prévaut dans la province du Soum, dans la région burkinabè du Sahel. Malgré une reprise en main de la situation au printemps 2017, la crise est loin d’être terminée. Le Burkina et ses partenaires sont conscients qu’elle exige une réponse globale, et non uniquement militaire, et que sa résolution définitive dépend en partie de la situation au Mali. Mais cette réponse doit surtout tenir compte des dimensions sociales et locales de la crise, qui prévalent sur ses dimensions religieuses ou sécuritaires.

Ansarul Islam, créé par Malam Ibrahim Dicko, un prêcheur originaire du Soum, est né de la contestation de l’organisation sociale en vigueur dans la province. Des années durant, Malam prône l’égalité entre les classes sociales. Il remet en cause la toute-puissance des chefferies coutumières et le monopole de l’autorité religieuse détenu par les familles maraboutiques, qu’il accuse de s’enrichir aux dépens des populations. Cette rhétorique lui vaut un écho considérable, surtout parmi les jeunes et les cadets sociaux. Même s’il perd une grande partie de ses adeptes lorsqu’il bascule dans la lutte armée, il parvient à en conserver suffisamment pour mener une guerre de basse intensité contre les autorités locales et nationales. L’éventualité de sa mort au cours d’opérations militaires menées au printemps 2017, qui n’a pas été prouvée ni confirmée, ne mettrait pas fin à la crise.

 Produit des réalités sociopolitiques et culturelles locales, Ansarul Islam tient au moins autant de l’insurrection sociale que du mouvement islamiste. 

Produit des réalités sociopolitiques et culturelles locales, Ansarul Islam tient au moins autant de l’insurrection sociale que du mouvement islamiste. Il n’est pas tant un groupe critique de la modernité qu’un mouvement qui rejette des traditions perçues comme archaïques. Il exprime les doléances de la majorité silencieuse de la population qui ne détient ni le pouvoir politique, ni l’autorité religieuse. L’islam devient alors un référent de contestation d’une société figée productrice de frustrations. Ansarul Islam n’est pas non plus un groupe de défense des Peul, majoritaires dans le Sahel burkinabè. La revendication ethnique et identitaire est pour le moment marginale dans son discours.

Le rapport distant qu’entretiennent les populations avec l’Etat nourrit également la crise. Le contraste entre le potentiel économique du Nord et le manque de développement alimente un sentiment d’abandon des populations. Comme au Mali, fonctionnaires et forces de sécurité sont plus souvent perçus comme des corps étrangers cherchant à s’enrichir que comme des agents chargés de fournir des services. Les habitants du Soum sont réticents à collaborer avec des forces de sécurité venues d’autres provinces et au comportement parfois brutal.

La crise au Nord du Burkina est beaucoup plus que le simple miroir de la situation au centre du Mali. Certes, le Mali sert de base arrière à Ansarul Islam. Des similarités existent. Mais la poussée de la violence qui se revendique du jihad conduit à négliger la dimension sociale et extrêmement locale des conflits et la capacité des groupes armés à exploiter les clivages qui traversent certaines sociétés. L’insécurité au Nord du Burkina ne résulte pas uniquement d’un déficit de développement, d’une incompréhension entre un Etat central et un territoire lointain ou de l’influence négative d’un voisin en guerre. Elle est surtout le résultat d’une crise profonde qui agite les groupes humains qui habitent les terroirs du Nord. C’est sur ces fractures très locales entre maitres et sujets, dominants et dominés, anciens et modernes que Malam Dicko a bâti sa popularité.

Côte d’ivoire: Le PDCI dément avoir protesté contre l’arrestation de Soul to soul

La Direction du PDCI-RDA a été surprise de prendre connaissance dans la presse écrite et audiovisuelle du jour, que SEM Henri KONAN BEDIE, Président du PDCI-RDA a désapprouvé l’arrestation de M. KAMARATE Souleymane dit Soul To Soul, dans l’affaire de « Cache d’armes à Bouaké. »

Ni la Direction du PDCI-RDA encore moins, son Président, SEM Henri KONAN BEDIE n’ont fait de déclarations depuis la survenue de cet épisode de la vie politique de notre Pays.

Fait à Abidjan, le 12 octobre 2017

P/Le Président du PDCI-RDA
p.o. Le Secrétaire Exécutif du PDCI-RDA
Pr. Maurice KAKOU GUIKAHUE

Liberation provisoire de Djibril Bassolé: le CDAIP demande le retour en prison du général Bassolé

Ceci est une déclaration de la coordination des comités de défense et d’approfondissement des acquis de l’insurrection populaire (CDAIP) sur la liberté provisoire accordée à Djibrill Bassolé.

Dans la nuit du mardi 10 octobre 2017, les patriotes, les progressistes et les révolutionnaires de notre pays ont appris avec indignation la mise en liberté provisoire de Djibril BASSOLE par le tribunal militaire, acte qui n’est rien d’autre qu’une énième remise en cause des acquis et attentes de l’Insurrection et de la Résistance victorieuse réalisées par notre peuple.

Progressistes et révolutionnaires, jeunesse populaire de la ville de Ouagadougou,

La libération de Djibril Bassolé montre que notre Etat totalement failli, dont fait partie le système judiciaire, est incapable et ne veut pas aller dans le sens de la soif de justice de notre peuple, qui a tant souffert du système de gouvernance néocolonial et criminel de la IVème République. Et cela pour deux principales raisons :

  • Le système judiciaire en place est celui conçu par les bourgeois (civils et militaires) sous Blaise Compaoré pour se protéger en écrasant les gens du peuple. On ne peut donc pas s’attendre à ce que cette justice juge les dignitaires du pouvoir de Blaise Compaoré. C’est ce à quoi nous avions assisté avec la Haute Cour de justice qui s’est révélée être un instrument de diversion judiciaire du peuple. Et c’est le même scénario qui nous attend avec la justice militaire que les avocats des généraux Bassolé et Diendéré veulent casser !

  • Le pouvoir actuel a refusé d’aller dans le sens de la volonté populaire qui est de créer des tribunaux spéciaux pour juger les crimes commis lors de l’Insurrection et de la Résistance qui sont manifestement des crimes politiques, à l’image de ceux commis par Hissène Habré au Tchad et les Nazis pendant la deuxième guerre mondiale. Et cela parce que ceux que le peuple veut juger sont, en réalité, des amis de ceux qui sont actuellement au pouvoir !

Progressistes et révolutionnaires, jeunesse populaire de la ville de Ouagadougou,

Les partisans de Bassolé et de Diendéré (Zaida et Cie) ont fini par nous avouer que ceux-ci sont les amis des terroristes en nous chantant sur tous les toits que s’ils sont libérés, les attaques terroristes contre notre pays vont cesser ! C’est pourquoi, en attendant que notre peuple en finisse avec le terrorisme par la voie révolutionnaire, les amis des terroristes doivent rester en prison et être jugés pour les assassinats des 30, 31 octobre, 02 novembre 2014, de septembre 2015, pour les dossiers Thomas Sankara, Norbert Zongo, Dabo Boukary et autres et pour leur complicité avec les terroristes qui endeuillent notre peuple. Ceci n’est pas négociable.

Pour les CDAIP, nous assistons à une offensive réactionnaire pour la liquidation des acquis de l’Insurrection et de la Résistance populaires. La lutte pour une vraie justice est inséparable de celle pour l’achèvement de la révolution. C’est pourquoi ils lancent un appel pressant à la mobilisation et à la résistance pour exiger :

  • L’annulation de la liberté provisoire accordée à Djibril Bassolé ;

  • Le retour en prison de tous ceux qui ont été libérés au mépris de la justice ;

  • La création de tribunaux spéciaux pour juger les dignitaires du pouvoir de la IVème République pour leurs crimes de sang et crimes économiques.

Pour la Coordination des CDAIP de la ville de Ouagadougou

TARPAGA Elie

Ouagadougou, 11 octobre 2017