Burkina Faso : 313 détenus gracié par le président du Faso

Burkina Faso

Le Conseil des Ministres a adopté, à l’occasion du 1er janvier 2022, un décret portant remise de peines de détenus condamnés au Burkina Faso. Ainsi 313 détenus bénéficient d’une remise totale de leurs peines. 561 autres détenus auront une remise partielle de peines allant de 3 à 12 mois. Au total, 874 personnes en conflit avec la loi ont bénéficié cette année des remises de peines. Ce décret est une application de l’article 54 de la Constitution du 02 juin 1991 qui accorde un droit de grâce au Chef de l’Etat. Les dispositions de la loi  n°010-2017/AN du 10 avril 2017 portant régime pénitentiaire au Burkina Faso et le décret n°160 du 18 avril 1961 réglementent ce droit de grâce. Conformément à ces textes, les bénéficiaires de grâce sont choisis parmi les détenus ayant fait preuve de bonne conduite et ayant purgé la moitié de leur peine. Ils sont également choisis en raison de leur âge, de leur minorité pénale, de la précarité de leur santé, de l’intérêt porté aux travaux dans les unités de production agricole, les ateliers et chantiers des établissements pénitentiaires. Le Président du Faso a usé de son droit de grâce au profit de 874 détenus. L’adoption de ce décret permet, pour la nouvelle année 2022, la remise totale du reliquat de peines à 313 détenus condamnés et la remise partielle de peines allant de 3 à 12 mois à 561 autres détenus. La liste de ces personnes sera publiée dans le Journal Officiel du Burkina Faso.

Conseil des Ministres : compte rendu du mercredi 29 décembre 2021

Conseil des Ministres

Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 29 décembre 2021, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 13 H 45 mn, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, procédé à des nominations, entendu une communication orale, accordé des remises de peines et autorisé des missions à l’étranger. I.DELIBERATIONS I.1. AU TITRE DE LA PRESIDENCE DU FASO Pour le compte du ministre d’Etat, Ministre auprès du Président du Faso, chargé de la Réconciliation nationale et de la cohésion sociale : Le Conseil a adopté trois (03) rapports. Le premier rapport est relatif à un décret portant modification du décret n°2021-1163/PRES/PM portant création, attributions, composition et fonctionnement du Conseil national d’orientation et de suivi (CNOS) de la réconciliation nationale et de la cohésion sociale. L’adoption de ce décret modificatif permet de prendre en compte les changements intervenus suite à la composition du nouveau Gouvernement et de se conformer aux dispositions du décret n°2021-1297/PRES/PM du 13 décembre 2021 portant composition du Gouvernement. Le deuxième rapport est relatif à l’état d’avancement du processus de réconciliation nationale. Le point sur l’état d’avancement du processus de la réconciliation nationale fait ressortir des acquis et des actions à mener en vue d’une réconciliation réussie. Ces actions s’appuient sur deux (02) éléments que sont la détermination des besoins actuels de réconciliation et le respect de principes directeurs. Elles se justifient par la persistance et l’aggravation des déchirures du tissu social, la dégradation continue de la cohésion sociale et le contexte sécuritaire.  Le Conseil a instruit les ministres chargés du dossier de prendre les dispositions idoines pour une organisation réussie du Forum national de la réconciliation nationale. Le troisième rapport est relatif à un décret portant nomination des membres du Conseil national d’orientation et de suivi (CNOS) de la réconciliation nationale et de la cohésion sociale. L’adoption de ce décret permet la nomination de cent dix-neuf (119) membres du CNOS, composés de représentants du Gouvernement et des forces vives de la Nation. I.2. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION ET DES BURKINABE DE L’EXTERIEUR Le Conseil des Ministres a adopté un décret portant attributions, composition, organisation et fonctionnement de la Commission nationale pour les réfugiés (CONAREF). La CONAREF est l’organe national chargé de la gestion et de la protection des réfugiés et apatrides reconnus et demandeurs d’asile sur l’ensemble du territoire national. L’adoption de ce décret permet à la Commission nationale pour les réfugiés d’assurer efficacement ses missions, conformément aux dispositions du décret n°2011-118/PRES/PM/MAECR du 10 mars 2011 relatif aux modalités d’application de la loi n°042-2008/AN du 23 octobre 2008 portant statut des réfugiés au Burkina Faso. I.3. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DU PLAN Le Conseil des Ministres a adopté cinq (05) rapports. Le premier rapport est relatif à une ordonnance portant autorisation de ratification de l’accord de facilité de crédit conclu le 22 novembre 2021 entre le Burkina Faso et Deustche Bank S.A.E pour le financement du projet de construction et d’équipement du Centre hospitalier universitaire de Bassinko (PCE/CHU-BSK). Le coût total du projet est de 118 517 488,79 Euros, soit 77 960 796 438 F CFA. Le financement est articulé selon les modalités suivantes : un prêt de la société Deutsche Bank S.A.E, d’une valeur de 80 717 488,79 Euros, soit 52 947 201 794 F CFA; un don de la Famille Royale des Emirats Arabes Unis, d’une valeur de 37 800 000 Euros, soit 24 795 174 600 F CFA. La construction et l’équipement du Centre hospitalier universitaire de Bassinko contribueront à améliorer l’état de santé et le bien-être des populations burkinabè. Le deuxième rapport est relatif à une ordonnance portant autorisation de ratification de l’accord de financement relatif au crédit n°7002-BF et au don n°D930-BF de la troisième opération de la série d’appui aux réformes sur la gestion budgétaire, la croissance durable et la prestation de services, conclu le 15 décembre 2021 entre le Burkina Faso et l’Association internationale de développement (IDA). Le montant total du financement est estimé à 113, 48 milliards F CFA. Il est composé d’un don d’un montant de 71 millions de droits de tirage spéciaux (DTS), soit environ 56,74 milliards F CFA et d’un prêt d’un montant de 86,5 millions d’Euros, soit environ 56,74 milliards F CFA.  Le troisième rapport est relatif à un décret portant modalités de tenue de la comptabilité budgétaire des ordonnateurs du budget de l’Etat. Ce décret vise à assurer la production effective des comptes administratifs des ordonnateurs principaux en vue de la reddition des comptes à travers la loi de règlement. L’adoption de ce décret permet d’encadrer la tenue de la comptabilité budgétaire des ordonnateurs. Le quatrième rapport est relatif à un décret portant allègement des mesures relatives à la passation, à l’exécution, à la réception et au paiement des marchés publics et des délégations de service public dans le cadre de la mise en œuvre du Programme d’urgence pour le Sahel (PUS-BF). Ce décret vise à rendre efficace la mise en œuvre du PUS-BF conformément à la recommandation du Conseil d’orientation stratégique (COS) du PUS-BF tenu le 12 novembre 2021. L’adoption de ce décret permettra de réduire les goulots d’étranglement relatifs à la passation, à la réception et au paiement des marchés publics dans la zone d’intervention du PUS-BF au regard du défi sécuritaire dans ladite zone. Le cinquième rapport est relatif à un décret portant règles de création, de gestion et de suppression des fonds d’intervention au Burkina Faso. L’institution d’un fonds d’intervention vise à rendre les organes et corps de contrôle autonomes et indépendants dans leur mission de contrôle, conformément aux normes internationales. L’adoption de ce décret permet une harmonisation des règles de création, de gestion et de suppression des fonds d’intervention ainsi qu’une bonne exécution des missions des corps et organes de contrôle de l’Etat. I.4. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE, DES DROITS HUMAINS ET DE LA PROMOTION CIVIQUE Le Conseil des Ministres a adopté, à l’occasion du 1er janvier 2022, un décret portant remise de peines de détenus condamnés. Ce décret est une application de l’article 54 de la Constitution du 02 juin 1991 qui accorde un droit de grâce au Chef de l’Etat. Les dispositions de la loi  n°010-2017/AN du 10 avril 2017 … Lire la suite

Kombissiri: Le magasin de stockage de vivres du district sanitaire parti en fumée

Kombissiri

Dans la nuit du 27 au 28 décembre 2021 aux environs de 21h30 minutes, un incendie s’est déclaré dans le magasin de stockage de vivres et de matériels divers du district sanitaire de Kombissiri. Selon l’AIB ,Grâce à la mobilisation et à la bravoure des agents de santé de garde, des populations riveraines, de la police nationale appuyés plus tard par la brigade des sapeurs pompiers de Ouagadougou, le feu qui a causé d’importants dégâts matériels estimés à plusieurs dizaines de millions de francs, a pu être maîtrisé. Cependant fort heureusement, les produits pharmaceutiques ont été épargnés et aucune victime n’est à déplorer. Une enquête est ouverte au niveau de la police nationale de Kombissiri afin de déterminer les causes de cet incendie qui va impacter sur la prise en charge alimentaire des malades. Plusieurs incendies de bâtiment public et privé ont causés d’énormes dégât ce dernier trimestre de l’année. Le Dimanche 19 décembre 2021, un incendie s’est déclaré aux alentours de 19h30 au sein du Lycée Professionnel Régional du Centre de Ouagadougou. Le feu s’est déclaré au niveau du bâtiment qui abrite l’atelier de menuiserie et s’est par la suite propagé au niveau de l’atelier d’électricité. L’immeuble El Hadj wobgo en face de l’alimentation bon samaritain sur l’avenue de l’indépendance à Bobo Dioulasso abritant une agence Coris Baraka a été consumé par les flammes dans la soirée du 29 Novembre 2021. La Deuxième Compagnie d’Incendie et de Secours basée à Bobo Dioulasso a été alertée le lundi 29 Novembre 2021 à 21 heures 52 minutes pour un violent feu d’un bâtiment R+4 à usage commercial abritant plusieurs services sur le boulevard de la Révolution. Dans la nuit du 29 mars 2021 à 23H59mn, la Brigade Nationale de Sapeurs Pompiers a été alertée pour un feu de Supermarché au 1200 logements à Ouagadougou. A leur arrivée sur les lieux, une boutique située au rez-de-chaussée d’un bâtiment R+1 en flamme ainsi qu’un véhicule de vente de Fast Food stationné à moins d’un mètre devant la boutique et un hangar.

Burkina Faso : 80 tonnes de céréales saisies pour exportation illégales

Burkina Faso

Le bureau régional du Sahel (Dori) de la Brigade mobile de contrôle économique et de répression des fraudes( BMCRF) du Burkina Faso a procédé à la saisie de 800 sacs (80 tonnes) de céréales en partance pour un pays voisin. Le Ministère du Développement Industriel, du Commerce, de l’Artisanat et des Petites et moyennes entreprises rappelle que l’exportation de céréales locales est soumise à une autorisation spéciale dexportation (ASE) et la délivrance de ces autorisations est suspendue jusquà nouvel ordre. La BMCRF, dans sa mission de lutte contre les pratiques illicites de la concurrence, la fraude et la contrefaçon sur toute l’étendue du territoire, déploie au quotidien ses équipes sur le terrain en vue de protéger les consommateurs. La BMCRF invite les citoyens à collaborer en dénonçant tout cas de pratiques illicites en matière de commerce aux numéros verts suivants: 80 00 11 84 /85/86. Par ailleurs le Ministre du Développement Industriel, du Commerce, de l’Artisanat et des Petites et Moyennes Entreprises du Burkina Faso a dans un communiqué rappelé les populations et les commerçants que l’exportation des céréales que sont le mil, le maïs, le sorgho et le niébé reste suspendue sur toute l’étendue du territoire national conformément aux termes du communiqué du 07 juillet 2021 portant suspension des autorisations spéciales d’exportation (ASE) desdits produits. « Il me plaît par conséquent, par le présent communiqué, de rappeler la suspension de la délivrance des Autorisations spéciales d’exportation des céréales. En tout état de cause, tout contrevenant à cette décision s’expose à des sanctions conformément à la réglementation en vigueur ». a t-il précisé.

Toéni: 10 militaires portés disparus après une attaque

Toéni

Un accrochage a eu lieu entre une patrouille mixte GARSI-Armée de Terre et un groupe d’individus armés à hauteur du village de SABERE-SORO (Commune de Toéni, province du Sourou). L’information confirmée par l’Etat major de l’armée donne un bilan de 10 soldats toujours recherchés et des dégâts matériels enregistrés. Si on en croit toujours l’état Major des armées côté ennemi, plusieurs terroristes ont été abattus. Les opérations de recherche et de sécurisation se poursuivent dans la zone. En aout dernier sept soldats étaient portés disparus dans une embuscade contre une escorte logistique du détachement de Toeni à Dounkou. Apres deux jours de recherches ils ont été retrouvés tôt selon le porte-parole du gouvernement. En rappel le 08 Août 2021, une escorte conjointe composée d’éléments de l’armée de terre et du Groupe d’action rapide, de surveillance et d’intervention(GARSI), est tombée dans une embuscade à la hauteur de Dounkou, commune de Toeni dans la boucle du Mouhoun. Le président du Faso Roch Kaboré a réaffirmé lundi, sa volonté de “mener sans concession”, la guerre contre le terrorisme, au lendemain d’une nouvelle attaque qui a coûté la vie à 15 soldats burkinabè. «Nous continuerons à mener sans concession la guerre que nous imposent les forces obscurantistes et barbares dans notre pays. Hommage à nos soldats tombés et prompt rétablissement aux blessés».

Djibo: 02 militaires tués et 04 autres blessés dans une attaque

Djibo

Un véhicule d’une patrouille a sauté sur un engin explosif improvisé entre Djibo et Bourzanga. Bilan: 02 militaires tombés et 04 autres blessés. Les Forces Armées Nationales ont poursuivi du 20 au 26 décembre 2021 les opérations de sécurisation du territoire national à travers des activités menées au sein des Groupements de Forces. Elles conduisent également des activités de soutien au développement au profit des structures de l’Etat, de structures privées, ainsi que des activités au profit des populations. GROUPEMENT DE SECURISATION DU SECTEUR NORD 20 décembre 2021: Les Forces Armées Nationales ont assuré une escorte terrestre de vivres au profit des populations de MANSILA (Province du Yagha, région du Sahel). Organisée en coordination avec le ministère de l’action humanitaire, cette mission vise à venir en aide aux populations victimes du terrorisme. Sur le chemin retour de cette mission, un engin explosif improvisé a explosé au passage d’une moto du convoi causant la mort d’un soldat. 23 décembre 2021: Des unités du Groupement ont été déployées dans la zone de You (Province du Loroum, région du nord), suite à l’attaque contre des VDP et des civils. Ce déploiement a permis de sécuriser la zone et d’évacuer les corps des victimes. 24 décembre 2021: Un véhicule d’une patrouille a sauté sur un engin explosif improvisé entre Djibo et Bourzanga. Bilan: 02 militaires tombés et 04 autres blessés. 26 décembre 2021: Des individus armés ont saccagé la Brigade de Gendarmerie de Seytenga (Province du Séno, région du Sahel) causant d’importants dégâts matériels. Des renforts ont été déployés dans la zone pour retrouver les assaillants. Aucune perte en vie humaine n’a été enregistrée. GROUPEMENT DE SECURISATION DU SECTEUR OUEST ET SUD 20 décembre 2021: Un engin explosif improvisé a été découvert et détruit par le détachement de Djibasso lors d’une mission de reconnaissance dans la province de la Kossi. 23 décembre 2021: Un accrochage a eu lieu entre une patrouille mixte GARSI-Armée de Terre et un groupe d’individus armés à hauteur du village de SABERE-SORO (Commune de Toéni, province du Sourou). Bilan: 10 soldats toujours recherchés et des dégâts matériels enregistrés. Côté ennemi, plusieurs terroristes ont été abattus. Les opérations de recherche et de sécurisation se poursuivent dans la zone. Image d’illustration

Burkina Faso: L’armée dément la mort de 40 militaires à Seytenga

Burkina Faso/Les Bataillons d'Intervention Rapide

Des informations mensongères rapportant que 40 militaires du Burkina Faso auraient été tués et qu’une quinzaine d’autres seraient portés disparus suite à une attaque à SEYTENGA (Province du Séno, région du Sahel) circulent sur les réseaux sociaux depuis quelques heures. L’État-major général des Armées dément fermement ces fausses informations dont le but semble être de créer la psychose au sein de l’opinion. Une attaque a certes visé la gendarmerie de SEYTENGA le 26 décembre 2021 mais n’a causé aucune perte en vie humaine. Des renforts ont d’ailleurs été déployés dans la zone. L’EMGA condamne fermement ces actes de propagande et invite l’opinion à rester vigilante face à la manipulation. Etat-Major Général Des Armées Du Burkina Faso

Ouagadougou: la Police Nationale démantèle un réseau de malfrats

Ouagadougou

Dans le cadre de ses missions régaliennes de lutte contre l’insécurité sous toutes ses formes, la Police Nationale à travers le Poste de Police de Saaba ( Ouagadougou) vient de mettre fin aux agissements d’un réseau de présumés malfrats dans la commune de Saaba. En effet, tard dans la nuit du 12 au 13 décembre 2021, grâce à la collaboration d’une bonne volonté ayant signalé la présence suspecte de deux (02) individus dans la commune de Saaba ( Ouagadougou), une équipe y a été immédiatement dépêchée. Fort heureusement, les éléments ont pu interpeller les suspects et saisir un Pistolet Automatique de calibre 09 millimètres et un chargeur garni de treize (13) munitions. A l’issue des investigations après l’interpellation des deux (02) premiers, deux (02) autres individus ont également été mis aux arrêts, portant ainsi le nombre des membres du groupe à quatre (04). En plus de la détention illégale d’arme à feu, ces malfrats sont présumés auteurs, entre autres, d’actes d’association de malfaiteurs et de tentative de vols à main armée. La Police Nationale tient à saluer, encore une fois de plus, la population pour sa vigilance et sa franche collaboration qui ont contribué à l’interpellation diligente de ce réseau de malfrats. Elle l’exhorte à poursuivre dans la même dynamique et à surtout demeurer vigilante surtout en cette période de fin d’année, où les actes d’insécurité sont récurrents. Elle l’invite par ailleurs à toujours dénoncer les cas suspects à travers les numéros verts mis à sa disposition que sont : les 17, 16 et 1010. La Police Nationale, une force publique au service des citoyens !

Desmond Tutu, l’autre grande voix anti-apartheid est mort

Desmond Tutu était la dernière figure emblématique encore en vie de la lutte anti-apartheid en Afrique du Sud, depuis la mort de Nelson Mandela, le 5  décembre 2013. Desmond Tutu fêtait ses 90 ans le 7 octobre. Desmond Mpilo Tutu, né le 7 octobre 1931 à Klerksdorp en Afrique du Sud et mort le 26 décembre 2021, était un archevêque anglican sud-africain qui a reçu le prix Nobel de la paix en 1984. Auteur d’une théologie ubuntu de la réconciliation, il fut ensuite le président de la Commission de la vérité et de la réconciliation, chargée de faire la lumière sur les crimes et les exactions politiques commis, durant l’apartheid, au nom des gouvernements sud-africains, mais également les crimes et exactions commis au nom des mouvements de libération nationale. Desmond Tutu est né dans une famille modeste d’un bidonville de Johannesburg. Son père était instituteur et sa mère femme de ménage. Les revenus du ménage étaient modestes, et le jeune Desmond n’a pu entreprendre les études de médecine dont il rêvait. Il a une quinzaine d’années, et passe de maisons de blancs en maisons de blancs, ramasser pour le compte de sa mère le linge à laver. Atteint de tuberculose adolescent, il est hospitalisé plus d’une année. Là il fait la connaissance d’un prêtre britannique, Trevor Huddleston. Le prêtre est proche de Nelson Mandela, et souvent en conflit avec les autorités qui multiplient les actions et décisions ségrégationnistes. Au fil du temps, Huddleston devient la bête noire du pouvoir sud-africain et doit regagner le Royaume-Uni, contraint forcé, en 1955. Il aura été le mentor du jeune Desmond Tutu. Il devient le premier noir à occuper le poste de doyen du diocèse de Johannesburg.Les églises noires, et aussi quelques églises blanches se sont engagées dans la lutte contre la ségrégation. Desmond Tutu prend la tête du Conseil des Eglises sud-africaines. En 1976, les townships se soulèvent contre la nouvelle loi qui limite l’enseignement du bantou, et contre l’usage de l’afrikaans, jugée langue de l’oppresseur. Les manifestations sont sévèrement réprimées et la police tire à balles réelles. On parle de centaines de morts. Le mouvement va se poursuivre, puis devenir sporadique jusqu’à la mort en prison en septembre 1977 de Steve Biko. Desmond Tutu accompagne la lutte et assure le prêche lors des obsèques de Biko.

Coronavirus au Maroc : 734 nouvelles infections et 2 décès en 24h

Coronavirus au Maroc

Jusqu’à 16h ce samedi, 734 cas du nouveau coronavirus ont été enregistrés au Maroc. Ainsi, le total de personnes infectées depuis le début de la crise sanitaire dans le pays a atteint 955 587. Par ailleurs, 24 525 624 personnes ont reçu, jusqu’à aujourd’hui, la première dose du vaccin contre la Covid-19, alors que 22 886 922 ont reçu la deuxième et 2 665 606 ont reçu la troisième. Le Maroc a enregistré 208 nouvelles guérisons, portant à 937 578 le nombre total, avec un taux de rémission de 98,1%. En revanche, 2 morts ont été déplorés ces dernières 24 heures, le nombre de personnes décédées à cause de la Covid-19 atteignant 14 827, soit un taux de létalité de 1,6%. 1 à décès a été confirmé à Souss-Massa et 1 à Béni Mellal-Khénifra. Le Maroc compte désormais 3 182 cas actifs sous traitement. 105 patients restent dans un état critique, dont 22 nouveaux cas lors des dernières 24h. 4 est sous intubation et 76 sous ventilation non invasive. Le taux d’occupation des lits de réanimation coronavirus a atteint 2%. Quant à la répartition géographique des infections de ces dernières 24 heures, Casablanca-Settat arrive en tête avec 419 cas : 350 à Casablanca, 22 à Mohammedia, 17 à Nouaceur, 12 à Berrechid, 6 à Settat, 6 à Médiouna, 5 à El Jadida et 1 à Benslimane. Vient ensuite Rabat-Salé-Kénitra avec 165 cas : 55 à Salé, 47 à Rabat, 43 à Skhirate-Témara, 15 à Kénitra, 2 à Sidi Kacem, 2 à Sidi Slimane et 1 à Khémisset. Marrakech-Safi en identifié 87 : 85 à Marrakech, 1 à Rehamna et 1 à Safi. Souss-Massa suit avec 38 cas : 37 à Agadir-Ida Ou Tanane et 1 à Inezgane-Aït Melloul. Tanger-Tétouan-Al Hoceïma a compté 10 cas : 7 à Tanger-Assilah, 1 à Tétouan, 1 à Ouezzane et 1 à Al Hoceïma. Fès-Meknès en a identifié 5 : 4 à Fès et 1 à Taza. Beni Mellal-Khénifra en a compté 3 : 2 à Khouribga et 1 à Fquih Ben Salah. Drâa-Tafilalet en a retrouvé 2 : 1 à Zagora et 1 à Tinghir. Guelmim-Oued Noun en a identifié 2 à Guelmim. L’Oriental en a confirmé 1 à Nador. Dakhla-Oued Ed Dahab suit avec 1 cas à Oued Ed-Dahab, de même Laâyoune-Es Sakia El Hamra (1) à Laâyoune. Coronavirus au Maroc