Titao: la ville de se vide à cause de l’insécurité.

Titao

La ville de Titao, dans la région du Nord,  enregistre depuis hier lundi, des départs de plusieurs personnes, excédées par les incursions terroristes qui se multiplient autour de la localité, ainsi que les enlèvements. Selon nos confères de l’AIB La situation sécuritaire s’est dégradée considérablement ces derniers jours avec des incursions des hommes armés dans les villages autour de Titao et l’attaque du chef-lieu de la commune de Ouindigui. Des hommes armés effectuent des contrôles et des fouilles sur  les axes routiers entre Titao et Ouahigouya. Trois personnes ont été enlevées d’un car de transport dans la journée lundi 13 décembre 2021. Dans la même journée, plusieurs enseignants ont été arrêtés et relaxés dans la soirée alors qu’ils fuyaient la ville de Titao. Plusieurs autres personnes tentent de quitter la ville, notamment des travailleurs. Les services de santé et les écoles sont également en train de se fermer. Par ailleurs des greniers ont été incendiés, du bétail emporté et des boutiques pillées et vandalisées, tôt lundi dans l’attaque terroriste des positions des VDP du village de Momené dans la commune de Zimtanga (Bam). En rappel dans la journée du dimanche 27 octobre 2019, des individus non identifiés ont fait irruption dans le village de Rimassa, secteur 5 de Titao, où ils ont fait usage d’armes à feu, brûlé une boutique et emporter du bétail. A Rimassa comme à Yirvouyatenga, 15 km au Nord de Titao, les populations ont été sommées de quitter les lieux. Une femme a été tuée et un enfant blessé dans l’explosion d’une mine artisanale à quelques encablures de Titao, le dimanche 26 septembre 2021. La victime et son enfant se rendaient à charrette dans leur champ situé entre Titao et Hargo. cet incident avait entrainer des représailles contre la population peulh . Par ailleurs Une femme a perdu la vie dans une attaque perpétrée par des hommes armés dans la nuit du mardi 27 au mercredi 28 juillet 2021 à Titao, province du Lorum, région du Nord.

Le gouvernement du Premier ministre Lassina Zerbo dévoilé

Lassina Zerbo

Le gouvernement du Premier ministre Lassina Zerbo publié ce lundi soir, comprend 10 nouveaux ministres entrants dont deux retours et 19 départs. Les deux nouveaux ministres qui reviennent au gouvernement sont Mme Hadizatou Rosine Sori-Coulibaly à la tête des Affaires étrangères et Dr Smaila Ouédraogo. Précédemment, ministre de l’Economie, des Finances et du Développement (2016-2019), dans les gouvernements Kaba I, II et III, Hadizatou Rosine Sori-Coulibaly, revient au poste de ministre des Affaires étrangères, de la Coopération et des Burkinabè de l’extérieur dans le gouvernement Zerbo I. Elle remplace à ce poste Alpha Barry qui occupait ce poste sans discontinuer depuis 2016. L’ancien ministre de la Santé (2016) et de la Jeunesse, de la formation et de l’insertion professionnelles, Dr Smaila Ouédraogo, occupe désormais le poste de ministre de la Transition écologique et de l’Environnement. Un nouveau ministère voit le jour dans le gouvernement et occupé par un nouveau venu à savoir Abdoulaye Bamogo. Il s’agit du ministère de la Prospective et des Reformes structurelles. Le ministère du Genre, de la Solidarité nationale, de la Famille et de l’Action humanitaire est occupé par Mme Fati Ouédraogo/Zizien. Le nouveau ministre de l’Agriculture, des Aménagements hydro-agricoles, de la Mécanisation et des Ressources animales et halieutiques est Moussa Kaboré. Le nouveau ministre des Infrastructures et du désenclavement est Ollo Franck Kansié. Le ministère du Développement industriel, du Commerce, de l’Artisanat et des Petites et moyennes entreprises est désormais dirigé par Christophe Ilboudo. L’ancien président du Conseil supérieur de la communication (CSC) Mathias Tankoano est désormais le nouveau ministre des Sports, de l’Autonomisation des jeunes et de l’Emploi. Deux ministres déléguées sont présentes dans le gouvernement Zerbo I. La première est Mme Martine Kouda/Pabeyam qui est ministre déléguée auprès du ministre de l’Economie, des finances et du plan, chargé du Budget. La seconde Bowendsom Claudine Valérie Rouamba/Ouédraogo est ministre déléguée auprès du ministre de la Communication et des relations avec le Parlement, de la culture, des arts et du tourisme, chargée de la Culture, des arts et du tourisme. Le secrétaire général du gouvernement et du conseil des ministres Stéphane Sanou quitte également son poste. Il est remplacé par Mme Nana Fatoumata Benon/Yatassaye, actuel gouverneur du Plateau central (Ziniaré). Agence d’information du Burkina Lassina Zerbo

Burkina Faso: Lassina Zerbo désormais au commande.

Burkina Faso/ Lassina Zerbo

Le nouveau Premier ministre Lassina Zerbo a pris officiellement fonction ce lundi après midi . La cérémonie officielle de passation de charges entre le Premier ministre sortant, Christophe Joseph Marie Dabiré et le Premier ministre entrant, Dr Lassina Zerbo, a eu lieu ce lundi 13 décembre 2021 à la Primature du Burkina Faso. Lors de cette cérémonie, les deux personnalités ont eu un tête à tête à l’issue duquel elles ont procéder à la signature et à un échange de documents. Le docteur Lassina Zerbo, a été nommé Premier ministre du Burkina Faso, ce vendredi 10 décembre 2021, par le chef de l’Etat, Roch Marc Christian Kaboré, dans un décret lu à la télévision nationale. Il était précédemment le secrétaire exécutif de l’Organisation du Traité d’interdiction complète des essais nucléaires (OTICE). Lassina ZERBO : « Ma mission c’est celle qui est dictée par le peuple en ce moment précis de l’histoire du Faso. Ensemble nous sommes engagés dans cette dynamique ». Dr Lassina Zerbo (né le 10 octobre 1963 au Burkina Faso), était le secrétaire exécutif de l’Organisation du traité d’interdiction complet des essais nucléaires (OTICE) depuis le 1er août 2013. Auparavant, il a occupé le poste de directeur du Centre international de données de l’OTICE. Sa carrière internationale commence chez BHP Minerals International où il obtient un poste de chercheur en géophysique, puis de chef de projet géophysique pour les programmes Afrique en Virginie, aux États-Unis. Il y apporte son expertise scientifique et technique sur tous les projets de systèmes électromagnétiques aéroportés. En 1995, il rejoint la société Anglo American Exploration Group au poste de géophysicien principal de division pour l’Afrique, et est nommé directeur de la division géophysique pour l’Afrique en 2001. À ce poste, il est responsable de toutes les opérations en Afrique, en gardant la supervision de la recherche et du développement pour la plupart des projets en Afrique, en Asie et en Australie. En 2004, Lassina Zerbo est nommé directeur du Centre international de données (CID) de l’OTICE. Il est en première ligne dans la gestion des questions portant sur les essais nucléaires effectués par la République populaire démocratique de Corée en 2006, 2009 et 2013.  

Kokologho : Le maire de la commune aux arrêts

Kokologho

Le maire de la commune rurale de Kokologho, dans le Boulkiemdé, Léonard Pascal SAMPEBRE, a été déposé le vendredi 10 décembre dernier à la Maison d’arrêt et de correction de Koudougou, (MACK). Selon nos confrères de WATT FM le Maire de Kokologho est soupçonné de corruption d’agents publics, faux en écritures publiques, abus de fonction, stellionat, complicité d’usage et de rétention illicites et abusifs de bien publics par un agent public, détournement de biens publics, blanchiment de capitaux. D’autres personnes ont aussi été déposées avec lui que sont : Sambo KABORE, son premier adjoint; Daouda KAFANDO, le président de la commission Aménagements du territoire et, Boukari DOLOMWEOGO, le président de la commission Affaires générales. Aussi Issaka Sawadogo, maire de Pensa, une commune située dans la région du Centre-Nord, a été déposé à la Maison d’arrêt et de correction de Kaya le mercredi 3 mars 2021. Selon nos confrères de le Faso.net qui rapporte l’information c’est pour “faux et usage de faux” que l’intéressé a été écroué. C’est après sa rencontre avec un juge d’instruction qu’il a été mis aux arrêts. Le maire de Fô (Houet, Ouest) Kassoum Sanou a été condamné jeudi en appel, à six mois de prison ferme et à 500 mille FCFA d’amendes pour avoir célébré irrégulièrement un mariage. Kassoum Sanou avait eu le même verdict en première instance avec mandat de dépôt devant le TGI de Banfora le 29 juin 2021.Cette fois-ci, c’est la cour d’appel de Bobo-Dioulasso, délocalisée à Banfora, qui a confirmé la sentence.

France-Burkina : la coopération militaire en discussion

France-Burkina

Le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré a eu une séance de travail ce matin avec l’ambassadeur de France au Burkina, accompagné du directeur Afrique du Quai d’Orsay Christophe Bigot, et d’une délégation d’officiers généraux français. ( France-Burkina) Le chef de l’Etat était entouré des ministres en charge de la défense et de la sécurité, ainsi que du chef d’Etat-major général des armées et son adjoint. Cette séance a été suivie d’une autre séance de travail, élargie à différents acteurs civils et militaires des deux délégations. Les échanges ont porté sur la coopération militaire dans le contexte actuel de recrudescence des attaques terroristes contre notre pays. Les parties ont examiné les axes de coopération possible pour plus d’efficacité de la réponse militaire face au terrorisme. Le 11 décembre dernier à l’occasion de son entretien radio-télévisé, le président du Faso avait annoncé pour « bientôt » la tenue de cette rencontre pour dit-il « définir le cadre dans lequel nous allons travailler avec la France ». Direction de la communication de la présidence du Faso France-Burkina

Fête de fin d’année: la police Nationale met en garde

Fête de fin d'année

Au moment où certains s’activent pour bien terminer l’année ( Fête de fin d’année), d’autres, par contre, animés d’un esprit malsain, réfléchissent à comment troubler la quiétude des honnêtes citoyens. En effet, selon les statistiques fournies par les services de Police, il y a une recrudescence des actes d’insécurité en cette période. Et au fur et à mesure que nous cheminerons vers la fin d’année, les plaintes relatives à plusieurs types d’infractions, notamment les vols, les cambriolages et les agressions, enregistrées par les services de Police, vont aller crescendo. Face à ce constat, la Police Nationale, toujours dans sa dynamique de prévention de l’insécurité sous toutes ses formes, invite l’ensemble des populations à redoubler de vigilance. Soyez prudents et vigilants autour de vous et n’hésitez pas à dénoncer tout cas ou comportement suspect que vous viendrez à constater auprès du service de sécurité le plus proche. Vous pouvez également nous contacter à travers les numéros verts mis à votre disposition que sont : les 17, 16 et 1010. Ensemble pour des fêtes de fin d’année plus sécurisées !Ensemble pour une cité tranquille et pleine de quiétude ! (Fête de fin d’année)

TNT/BURKINA FASO : Les télévisions privées commerciales dénoncent une suspension inique, unilatérale et liberticide de leurs programmes sur le bouquet national

TNT/BURKINA FASO

Neufs des dix chaînes de télévisions privées commerciales du Burkina Faso ont vu leurs signaux suspendus du multiplexe de la TNT/BURKINA FASO depuis le vendredi 10 décembre 2021. Selon la Société burkinabè de télédiffusion (SBT) qui a procédé à ces suspensions, le motif est le recouvrement infructueux des créances de la redevance TNT. Nous, directeurs généraux des télévisions privées commerciales concernées par la suspension, tenons à rassurer nos téléspectateurs de la TNT, nos partenaires commerciaux et institutionnels que cette situation est indépendante de notre volonté, et que chacune des télévisions privées s’est toujours mise dans de bonnes dispositions de collaboration avec la SBT. Toutefois, nous nous sommes toujours inquiétés de la soutenabilité de la redevance TNT qui s’élève à 75 000 000 F CFA hors taxe par télévision et par an, pour la couverture nationale, soit 88 500 000 F CFA TTC. Les télévisions privées ont toujours exprimé à la SBT, avec pragmatisme et réalisme, que ces montants sont largement insoutenables pour les entreprises, au regard de leurs réalités économiques et cela peut être facilement vérifié à travers les états financiers annuellement déposés au CSC et aux impôts. En octobre 2020, face au refus des éditeurs privés des services de télévision de signer le contrat de la SBT en raison bien évidemment des coûts de la redevance TNT, le Conseil supérieur de la communication avait saisi chacune des télévisions privées aux fins de la signature du contrat SBT, ce qui permettrait, dans un premier temps, d’établir des relations institutionnelles avec elle, et dans un second temps, d’ouvrir les négociations commerciales pour la réduction des coûts de la redevance. Tous les éditeurs avaient alors montré leur bonne foi en signant le contrat SBT et attendaient le cadre des discussions pour trouver un montant de la redevance qui garantirait les intérêts de chacune des parties dans un contexte économique difficile. En lieu et place de cette rencontre attendue, courant octobre 2020, la SBT a exigé le paiement de la redevance TNT 2020 en menaçant de suspendre les signaux des télévisions privées débitrices de son bouquet TNT. Le Ministre de la Communication d’alors, saisi par UBESTV, avait exigé à chacune des télévisions de procéder au paiement de la somme de 3 millions au profit de la SBT au regard des difficultés des médias et surtout en raison du service public rendu à la Nation. Dans le même temps, le ministre avait promis la tenue prochaine d’une session du comité de pilotage de la TNT en vue de réévaluer à la baisse les montants de la redevance TNT, suivant le nouveau contexte économique du pays. Toutes les télévisions privées se sont exécutées immédiatement et ont payé chacune à la SBT la somme de trois millions de F CFA, en vue d’être maintenue dans le bouquet TNT. Alors que nous, éditeurs privées des services de télévision, attendions la tenue de la session du Comité de pilotage de la TNT, telle que promise, voilà qu’en septembre 2021, soit une année plus tard, la SBT nous annonçait la dissolution du Comité de pilotage qui avait le pouvoir de décision de relecture de l’arrêté ministériel fixant le coût de la redevance TNT/BURKINA FASO Aussi, la SBT annonçait-elle au cours de cette rencontre de septembre 2021 qu’une proposition des coûts de la redevance faite par notre faîtière UBESTV a été acceptée par le Conseil d’administration de la SBT avec effets rétroactifs. En effet, deux ans plus tôt, alors que la situation économique n’était pas aussi dégradée que maintenant, UBESTV, optimiste, avait proposé une politique de la redevance évolutive pour atteindre les 75 000 0000 au bout de trois ans de mise en œuvre de la TNT, soit 50% à la première année, 75% à la deuxième année et 100% à la troisième année. C’est justement, cette proposition que l’actuel ministre de la Communication a récemment brandie comme étant le moratoire proposé par les éditeurs privés des services de télévision et accepté par la SBT. Nous, éditeurs, avons marqué, à l’immédiat, notre étonnement et nos inquiétudes qu’une telle proposition rangée dans les tiroirs pendant deux ans soit mise en scelle sans être, ni discutée par les parties, ni actualisée au regard de la situation économique devenue plus difficile pour tous les acteurs économiques du Burkina. Récemment, à la mi-octobre 2021, la SBT a exigé des télévisions privées le paiement de ce qu’elle considère désormais comme « dette de la redevance TNT » avec encore une nouvelle menace de suspension des signaux sur la TNT. Saisi de cette menace et des inquiétudes des télévisions privées, le Conseil supérieur de la communication, a pu à travers une médiation, faire accepter à la SBT la proposition des télévisions privées, de payer chacune la somme de 3 millions de F CFA, assorti d’un engagement écrit sur la dette en fonction des réalités financières de chacune, en vue de se maintenir sur la TNT au profit de nos populations éprouvées et résilientes. Au délai fixé au 23 novembre 2021, toutes les chaînes de télévisions privées avaient respecté ces clauses ci-dessus mentionnées. Des rencontres devraient être convoquées sous la médiation du CSC pour trouver des solutions viables pour chacune des parties. Et voilà, 48 heures seulement après les encaissements des 3 millions, soit le 25 novembre 2021, la SBT est revenue à la charge pour exiger de chacune des télévisions le paiement, d’au moins, la somme de 31 250 000 F CFA avec de nouvelles menaces de suspension des chaînes sur la TNT. ( TNT/BURKINA FASO) Le 6 décembre 2021, notre association, par courrier, a saisi la SBT pour expliquer qu’aucune télévision commerciale ne pouvait satisfaire cette exigence et demander l’arrêt des menaces de suspension des signaux. Malheureusement, le vendredi 10 décembre 2021 à 0 heure, la SBT est passée à l’acte et neuf chaînes de télévision commerciales sur 10, sont suspendues sur la TNT, privant des millions de téléspectateurs des programmes de ces télévisions de droit burkinabè. Nous, éditeurs privés des services de télévision, avons toujours marqué notre bonne foi et avions tout fait … Lire la suite

DR Lassina Zerbo , qui est le nouveau Premier Ministre du Burkina Faso

Lassina Zerbo

Dr. Lassina Zerbo a été nommé Premier ministre ce vendredi 10 décembre 2020 par le président du Faso, Roch Kaboré. Il remplace Joseph Marie Dabiré qui a rendu sa démission le 8 décembre 2021. Lassina Zerbo (né le 10 octobre 1963 au Burkina Faso), est le secrétaire exécutif de l’Organisation du traité d’interdiction complet des essais nucléaires (OTICE) depuis le 1er août 2013. Auparavant, il a occupé le poste de directeur du Centre international de données de l’OTICE. Lassina Zerbo obtient un doctorat en géophysique de l’université de Paris XI, France, en 19939. Sa carrière internationale commence chez BHP Minerals International où il obtient un poste de chercheur en géophysique, puis de chef de projet géophysique pour les programmes Afrique en Virginie, aux États-Unis. Il y apporte son expertise scientifique et technique sur tous les projets de systèmes électromagnétiques aéroportés. En 1995, il rejoint la société Anglo American Exploration Group au poste de géophysicien principal de division pour l’Afrique, et est nommé directeur de la division géophysique pour l’Afrique en 2001. À ce poste, il est responsable de toutes les opérations en Afrique, en gardant la supervision de la recherche et du développement pour la plupart des projets en Afrique, en Asie et en Australie. En 2004, Lassina Zerbo est nommé directeur du Centre international de données (CID) de l’OTICE. Il est en première ligne dans la gestion des questions portant sur les essais nucléaires effectués par la République populaire démocratique de Corée en 2006, 2009 et 2013. Il supervise l’organisation des conférences Science et Technologie en 2011 et en 2013, ainsi que le déploiement du système vDEC (Centre virtuel d’exploitation de données, ou Virtual Data Exploitation Centre en anglais), un portail qui permet à la communauté scientifique d’accéder aux données du Système de surveillance international. À la suite du tsunami de 2004 dans l’océan Indien, il conduit les discussions pour un accord sur les capacités d’assistance technique de l’OTICE aux centres d’alerte au tsunami. Il est le garant des données de l’OTICE et de leur diffusion à l’occasion du tremblement de terre, du tsunami et de l’accident survenu à la centrale nucléaire de Fukushima au Japon, en mars 2011. En 2013, il est élu secrétaire exécutif de l’OTICE et quitte la direction du CID. Wikipédia

CEDEAO: la réouverture des frontières terrestres pour le 1er Janvier 2022

CEDEAO/Le Burkina Faso

La réouverture des frontières terrestres de la CEDEAO fermées depuis bientôt 2 ans s’annonce pour le 1er janvier 2022, date proposée par des ministres sectoriels de la sous-région, qui à l’issue d’une rencontre ce lundi 06 décembre, ont formulé des recommandations à l’endroit des chefs d’Etat. Au-delà de l’impact sur le Produit intérieur Brut (PIB), la pandémie actuelle de la COVID-19 a donné lieu à des perturbations sur la demande, l’offre et les investissements dans les principaux secteurs économiques. En effet, le secteur tertiaire (les services) et le secteur primaire (agriculture) subissent des baisses importantes en raison des restrictions de voyage et de déplacement dues à la fermeture des frontières. Ce qui perturbe les chaînes d’approvisionnement et l’accès aux marchés des petites et moyennes entreprises. En plus de la fermeture des frontières du fait de la pandémie de la COVID-19, les Etats affectés par la crise sécuritaire ont aussi renforcé les points de contrôle à l’intérieur de leurs territoires et au niveau de leurs frontières avec pour conséquence, sur le plan économique, la baisse cumulée de 6,7% du PIB des pays de la CEDEAO entre 2020 et 2021 (soit l’équivalent à environ 50 milliards de dollars américain). A l’ouverture de la séance, le Commissaire Tei KONZI, chargé du Département Commerce, des douanes et de la Libre Circulation de la Commission de la CEDEAO a, dans son discours, apprécié la forte participation des ministres et experts des pays membres de l’organisation régionale. « Ce qui témoigne de votre souci pour la mobilité de nos concitoyens et de leurs biens, ainsi que pour la relance de l’économie de la sous-région » a-t-il dit. L’avènement de la COVID19 en 2020 en Afrique de l’Ouest a négativement impacté le volume des échanges commerciaux et la mobilité des personnes ; les mesures de riposte contre la pandémie avec la fermeture brusque des frontières ont suspendu la mise en œuvre des instruments d’intégration communautaire sur la libre circulation des personnes et des biens, a souligné le Commissaire Konzi, ajoutant que la réouverture des frontières pour la relance économique devient dès alors un enjeu fondamental. Au cours de leurs travaux, présidés par Mme Clarisse Mérindol Ouoba, Ministre déléguée aux Affaires Étrangères chargée de l’intégration Africaine et des Burkinabés de l’Extérieur, les ministres sectoriels ont partagé les défis et les leçons tirés des deux années de fermeture des frontières pour la gestion de la pandémie du COVID-19 en Afrique de l’Ouest afin de planifier leur réouverture prochaine. Les ministres ont de plus, apprécié les priorités, les options techniques et les mesures d’accompagnement pertinentes au niveau régional pour la réouverture des frontières qui intègrent les impératifs de sécurité humaine. Enfin ils ont adopté (i) le projet de procédure standard applicable à la continuité des opérations frontalières en cas d’incidents, et (ii) les modalités de coopération et les synergies à différents niveaux. A l’issue de leurs travaux, les ministres ont recommandé l’implémentation effective des directives harmonisées de la CEDEAO contre la COVID-19 au niveau des Etats membres, la reconnaissance mutuelle des tests PCR au niveau des frontières ainsi que l’harmonisation de leur durée de validité et proposé la date du 1er janvier 2022 pour la réouverture des frontières. Le rapport de la réunion ainsi que les recommandations seront présentés au Conseil des Ministres de la CEDEAO qui se tiendra les 9 et 10 décembre à Abuja, puis transmis aux Chefs d’Etat et de Gouvernement pour adoption. Notons que plus d’une cinquantaine de participants ont été enregistrés à la réunion, dont les Ministres et les experts Sectoriels des pays membres de la CEDEAO, en charge de l’Intérieur, de la Santé, des Finances, du Commerce et des Transports, le Directeur chargé de la libre circulation, M. Albert Siaw BOATENG, celui du Commerce, M. Kolawole SOFOLA, celui du Secteur Privé, M. Tony Luka et les experts du département en charge des Infrastructures de la Commission de la CEDEAO, les délégués des représentations permanentes des Etats membres auprès de la CEDEAO et ceux des bureaux nationaux de la CEDEAO dans les Etats membres, et des partenaires. Source: CEDEAO

Koulpelogo : Les enseignants suspendent les cours

Koulpelogo

Koulpelogo Le syndicat F-Synther section de Yondé a annoncé la suspension des cours pour deux semaines, à compter du 9 décembre. Selon l’Agence d’Information du Burkina des individus armés recenseraient les domiciles des enseignants dans cette localité située à une quinzaine de km de Ouargaye (Koulpelogo, Centre-est). D’après le syndicat, la reprise des cours dépendra de l’évolution de la situation. Déja les écoles avaient clos leurs portes jusqu’au 15 novembre 2021 à Dourtenga et à Lalgaye , deux communes du Koulpelogo (Centre-est), à cause des menaces d’attaques armées. Selon des sources la majorité de la population auraient déserté les communes depuis quelques jours. En rappel le secrétaire général de la mairie de Dourtenga a été tué le 04 Aout au matin dans une attaque à main armée qui a eu lieu à Kampoaga, à une quinzaine de km de Tenkodogo en venant de Ouargaye. Selon l’AIB le SG ralliait à moto, la commune de Dourtenga à Tenkodogo (distante de 47km) quand il a été abattu par des individus armés. Plutôt matinalement, sur le même axe entre Ouargaye et Dourtenga (distant de 12km), des braqueurs ont arrêté un car et ont détroussé les passagers de leurs biens. Par ailleurs le 27 Octobre dernier le marché de Yourga, localité située sur la route nationale n17 à 25 km de Ouargaye et à 15 de Sangha, a été attaqué par des braqueurs . Ce braquage intervient au lendemain de celui de Lalgaye, à 20 km de Ouargaye, au cours duquel, six individus armés ont dépouillé plusieurs commerçants. Des individus armés ont dépouillé mercredi, des commerçants du marché de Yourga (Koulpelogo), au lendemain d’une action similaire à Lalgaye.