Burkina/Coronavirus: le télé-enseignement en expérimentation

"12 millions de cache-nez seront distribués aux élèves, aux enseignants et au personnel administratif. Le cache-nez coûte 250 l'unité soit environ 3 milliards de francs CFA que l'Etat va débourser.

D'un coût global annuel de 8 253 975 220 FCFA, le plan de riposte sera financé par l'Etat et l'ensemble des partenaires techniques et financiers de l'éducation.

Au niveau du secteur de l'éducation, la reprise des cours devrait être accompagné de la prise d'un certain nombre de mesures soutenues par des actions de communication pour en assurer le succès.

Le plan de riposte du MENAPLN est bâti autour de quatre 4 axes stratégiques que sont : l'utilisation des TICE pour la continuité éducative, la reprise des cours, l'information, la sensibilisation et la communication et la coordination et le suivi-évaluation.

Dans le cadre de l'utilisation des TICE pour la continuité éducative, les activités retenues sont la mise en place de quinze 15 commissions pédagogiques pour la production des ressources numériques, la préparation et l'enregistrement de leçons radiodiffusées et audiovisuelles pour le préscolaire, le primaire, le post-primaire, le secondaire et l'ENF, la réadaptation et la traduction d'émissions dans vingt (20) langues nationales, la formation de 120 agents en scénarisation des ressources pédagogiques numériques et le développement d'une plateforme de e-learning.

Tous les canaux et supports de diffusion seront mis à contribution afin d'atteindre les élèves des zones urbaines et rurales et de tous les âges : il s'agit des médias publics et privés ( les radios et télévisions), des applications numériques avec ou sans connexion internet, des supports amovibles tels que les cartes mémoires, les clés USB, les annales.

La crise sanitaire est venue une fois de plus nous rappeler l'urgence de mettre en place un dispositif d'enseignement/apprentissage à distance à travers l'utilisation des TIC pour la continuité pédagogique en situation d'urgence. Face à la pandémie du COVID-19, il est nécessaire de proposer dans l'urgence à 4 700 000 élèves en rupture scolaire, un socle minimal de connaissances qui leur permettra de continuer les activités pédagogiques dès le retour à la normale."

Pr Stanislas OUARO, ministre de l'Education nationale, de l'alphabétisation et de la promotion des langues nationales.

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