«La justice burkinabè vit une crise de confiance avec les populations depuis deux décennies» (responsable)

Mogho Naaba/ Justice: les magistrats

Le nouveau secrétaire général du ministère en charge de la Justice, Théophile Sawadogo a affirmé lundi, que la justice burkinabè vit depuis deux décennies, une crise de confiance avec les populations et qu’il  entend travailler avec l’ensemble des acteurs pour relever les défis. «Depuis de nombreuses années, particulièrement depuis deux décennies, la justice vit une crise … Lire la suite

OSC: Sams’k le Jah et Smockey , menacés de mort ?

« Il paraît qu’il va se passer des choses. « Mettez vous à l’abri « . C’est le conseil qu’on vient de me donner. Je n’échapperai pas à mon destin. Que la volonté de Jah se fasse ». C’est le message posté par Sams’K Le Jah, leader du Balai Citoyen, en début de soirée ce 13 octobre 2017, sur son mur Facebook.

Son acolyte Smockey a aussitôt réagit dans un long post

« Et voilà la bête hideuse qui se déchaîne: nous avions pressenti que toute cette campagne de haine n’était pas innocente, il fallait lire derrière le jeu de cette propagande nauséabonde à fort relent politique.

Aujourd’hui les signes sont là, peut être que des actes suivront. Des informations inquiétantes nous reviennent, des menaces de mort nous visent directement, la stabilité interne du pays même susceptible d’être menacée à tout instant, tout cela parce que nous et d’autres comme nous, combattons à mains nues pour nos convictions, celles d’un Burkina meilleur à l’instar de ce que nous ont enseigné certains de nos valeureux aînés.

On nous reproche de trop manger un jour, et un autre jour, d’empêcher les autres de trop manger, pendant que nous ne savons même pas où se trouve le réfectoire.
Ceci est un message à tous les prédateurs de la morale, vous ne réussirez pas à briser l’élan de la majorité d’entre nous conscients des enjeux qui soutiennent ce combat.

Vous pouvez mentir, dénigrer, fomenter, persécuter et même tuer, comme l’a dit un vénérable humain un jour, on ne tue pas les idées. Vous voulez maintenant faire croire que nous avons l’intention de mettre le feu au tribunal militaire pour aggraver la psychose (oui nous savons que cela fait aussi partie de vos nombreux plans machiavéliques), mais nous voulons encore croire qu’il existe une jeunesse éclairée qui saura faire la part entre vos nombreux mensonges emprunts de revanche et de cruels calculs bassement matériels…et la vérité simple dans toute sa nudité.

Nous voulons et osons croire que des criminels ne réussirons pas à prendre en otage la lutte et les sacrifices de tout un peuple déjà formidablement éprouvé. Que le soleil se lève.
Patria O Muerte Venceremos… »

Vue sur les réseaux sociaux: le Dr Abdoul Karim Sango porte plainte contre un membre du balais citoyen

« Le dogo Kambou Ollo Mathias Kamao s’est permis d’écrire une grave accusation sur ma modeste personne en me traitant d’avoir été un pro putschiste.

Kambou qui est un membre actif du balai citoyen fait partie de ceux que j’appelle les néo insurgés apparus dans l’espace public avec les événements de 2014.

Pour ces personnes, l’histoire du combat pour plus de démocratie et de justice a commence avec les événements des 30 et 31 octobre. Qu’est ce qui me vaut tant de méchanceté de la part de ce dogo qui en jour ordinaire peine à me regarder droit dans les yeux pour me saluer. Tellement il semblait avoir du respect pour moi!

Qu’ai je dit de si grave en invitant les uns et les autres à un sens beaucoup plus élevé de responsabilité par le respect des institutions et d’une décision de justice. Pour les Burkinabe qui me suivent depuis au moins 20 ans, j’ai toujours dénoncé toute violation des règles de l’État de droit.

J’ai parcouru tout le territoire pour éveiller les consciences sur la nécessité de construire un véritable État de droit démocratique. Très certainement le dogo Kambou figure sur la liste de ces nombreux jeunes venus assister souvent à mes conférences.

Je suis très attaché aux principes de l’État de droit par ma formation au delà de mon engagement politique. Que peut -on attendre d’un authentique juriste, enseignant de droit! Je ne suis pas un intellectuel de service en mission commandée sur les réseaux sociaux. Ils sont tellement nombreux que je n’ai pas de place dans ce club de ces privilégiés.

Beaucoup de mes étudiants qui connaissent mon attachement aux principes me suivent sur les réseaux sociaux. Je n’utilise pas facebook pour faire de l’agitation. Voilà pourquoi je ne me définis pas comme un activiste. Mon niveau de compétence établi dans le domaine où j’officie m’oblige à toujours chercher à élever le niveau du débat.

Je n’ai pas de compétence pour les débats de cabaret ou ceux liés à des personnes . On m’accuse d’être un théoricien, mais que devrais je être cher dogo? C’est en développant ces arguments théoriques du droit constitutionnel que j’ai contribué a démonter les arguments de ceux qui voulaient instituer le sénat et modifier l’article 37.

Tu étais où en ce moment ? Voilà comment les barricadiers comme toi avez eu de la matière pour mener vos activités de terrain. La théorie précède toujours l’action réfléchie. Cher dogo Kambou facebook est pour moi un espace où se prolongent mes séances d’enseignement de droit, voire de sciences politiques pour de nombreux personnes comme toi.

Et c’est gratuit! Tu as décidé délibérément de me diffamer. Tu iras démontrer devant le prétoire du juge, où, quand et comment j’ai fait un écrit pour appuyer le coup d’État de septembre 2015, moi qui ai du vivre en clandestinité. Ma famille en a souffert et tu choisis de salir mon honneur. J’ai réuni tous les éléments, mon avocat te fera parvenir l’assignation dans les jours à venir.

C’est de cette manière qu’un de tes camarades du balai très actif sur FB a exposé le koro Jean Baptiste Natama. Et des badauds sont allés brûler sa maison qu’il a construite sur des fonds licites. Vous avez employé la même stratégie contre Newton Ahmed Barry! Je pense que dans ta jeune expérience d’activiste, je serai ton terminus dans l’effort de délation. Que Dieu protège notre nation de cette jeunesse qui attise la haine! »

« Les partisans de Bassolé et Dienderé(Zaida et Cie)ont …avoué qu’ils sont les amis des terroristes » Elie TARPAGA

Ceci est extrait de la déclaration de la coordination des comités de défense et d’approfondissement des acquis de l’insurrection populaire (CDAIP) sur la liberté provisoire accordée à Djibrill Bassolé. CDAIP(Comité de Défense des Acquis de l’Insurrection Populaire) (…) »Les partisans de Bassolé et de Diendéré (Zaida et Cie) ont fini par nous avouer que ceux-ci sont … Lire la suite

Liberté provisoire Djibrill Bassolé : Les parents des victimes du putsch et de l’insurrection prévoient une marche de contestation

Ils sont mécontents, les parents des victimes de l’insurrection populaire et du putsch manqué suite à la liberté provisoire accordée à Djibrill Bassolé. Il l’ont fait savoir lors d’un point de presse tenu hier 12 octobre 2017.   Pour les parents des victimes, des juges ont oublié le sacrifice du peuple qui leur permet d’avoir … Lire la suite

Police Nationale: 114 motos volées en tout, 13 téléviseurs et des ordinateurs saisis aux mains des délinquants

Le jeudi 12 octobre 2017 dans la soirée a eu lieu une conférence de presse organisée concomitamment par le Commissariat Central de Police de la ville de Ouagadougou (CCPO) et le Service Régional de la Police Judiciaire du Centre (SRPJ). Ci-dessous la déclaration liminaire de ladite conférence de presse animée par Bonswindé SANKARA, Commissaire Central … Lire la suite

Burkina : Un mouvement veut sonder la population à propos d’un éventuel retour des ‘’exilés politiques’’

Le Mouvement citoyen pour le retour des exilés politiques et la réconciliation nationale (MCREP-RN, société civile) a affirmé jeudi qu’il réalisera un sondage à propos d’un éventuel retour des ‘’exilés politiques’’ au Burkina Faso. Selon le secrétaire général du  Mouvement citoyen pour le retour des exilés politiques et la réconciliation nationale (MCREP-RN), Mahamadi Ouangrawa,  il … Lire la suite

Nord Burkina: « la solution passe par l’affectation dans la région du Sahel de fonctionnaires et de membres des forces de sécurité parlant le fulfuldé (la langue peul)  » International Crisis group

La résolution définitive de la crise dépendra en partie de la stabilisation du Mali ainsi que de la mise en place par le gouvernement et ses partenaires de plans efficaces de développement. Mais elle viendra aussi et surtout de la création de nouveaux équilibres sociaux et d’un règlement par les populations locales de leurs divisions actuelles. Partant de ce constat, le gouvernement pourrait mieux prendre en compte les aspects suivants afin de s’attaquer à la crise :

Développer des réponses qui tiennent compte des dimensions sociales et locales de la crise. Tant que l’ordre social local continuera à produire des frustrations et des conflits, il sera difficile de trouver un règlement définitif de la crise. L’action de l’Etat est toutefois limitée dans ce domaine, car il n’a pas vocation à modifier une organisation sociale qui prévaut depuis des siècles. C’est davantage aux acteurs locaux qu’incombe la tâche de réflexion et de production de solutions adaptées aux spécificités locales, l’Etat et les partenaires internationaux pouvant au mieux stimuler des initiatives de dialogue entre communautés ou générations.

Réduire le fossé entre, d’une part, les forces de sécurité et les autorités étatiques et, d’autre part, la population. Plusieurs mesures peuvent y contribuer : améliorer le renseignement humain et mieux protéger les informateurs ; encourager le recrutement de Peul dans les forces de sécurité et la fonction publique (sans pour autant imposer de quotas) ; renforcer les activités civilo-militaires ; favoriser l’affectation dans la région du Sahel de fonctionnaires et de membres des forces de sécurité parlant le fulfuldé (la langue peul) ; et sanctionner plus sévèrement les comportements abusifs.

Mettre davantage l’accent, dans le programme d’urgence pour la région du Sahel – le volet développement de l’action gouvernementale –, sur la promotion de l’élevage, l’amélioration de la justice et la lutte contre la corruption. Soutenir l’élevage, s’attaquer aux dysfonctionnements dont souffre le système judiciaire et au fléau de la corruption dans l’administration contribuerait à réduire les perceptions négatives de l’Etat en montrant qu’il peut être utile pour ses habitants.

Œuvrer, à long terme, au renforcement de la coopération judiciaire et policière entre le Mali et le Burkina, afin de faciliter la conduite d’enquêtes qui ont des ramifications dans ces deux pays, la gestion des prisonniers et des suspects et leur comparution devant la justice.

Ouagadougou/Dakar, 12 octobre 2017