Rentrée scolaire 2017-2018: Le problème des fournitures vu par les parents d’élèves

La rentrée administrative a débuté dans les établissements d’enseignement public le vendredi 15 septembre 2017. Si les acteurs académiques s’activent, les parents d’élèves, certains en tout cas, se débattent pour trouver le matériel adéquat pour leurs enfants. Entre cahiers, académy, stylos et sacs, il n’est pas toujours aisé de trouver les moyens pour équiper ses enfants pour les 9 mois à venir. Les gérants de librairie, bibliothécaires et boutiquiers sont pourtant formels : « les prix des fournitures n’ont pas augmenté » ; au contraire, ils plaident plutôt pour une baisse des prix, marquée par l’arrivée de gammes diverses, notamment en ce qui concerne les cahiers. La conséquence serait le nombre élevé de kits bas de gamme, des cahiers fragiles qui ne tiennent pas une année scolaire. Certains élèves l’attestent, malgré un entretien rigoureux, des élèves utilisent deux à trois cahiers pour une même matière en raison de la dégradation rapide des cahiers moins chers. Cette dame, TOUGOUMA Hélène, raconte un peu sa situation. « La rentrée ne s’annonce pas très bien, je n’ai pas encore trouvé de place pour mes deux enfants ; il faut que l’Etat nous aide, parce que le privé est hors d’accès. C’est trop cher…En plus de cela, il y a le problème des fournitures ». Pour Madame SAWADOGO, c’est un peu le même problème ; mais elle, met plus l’accent sur la qualité des fournitures car elle estime qu’il « n’ y a plus de fournitures de qualité, même les ardoises sont rigides et elles se cassent au moindre truc». Au moins si l’Etat ne peut pas les aider à trouver des places dans le privé, qu’il subventionne tout au moins les fournitures scolaires pour qu’on puisse s’en sortir, plaide t-elle. Cependant, une chose demeure, les libraires ne se font pas de soucis quant à l’écoulement de leurs produits, car c’est comme qui dirait l’autre, « c’est un produit de première nécessité ». Il assure donc que même s’il y a certaines plaintes, l’on est bien obligé d’acheter de quoi équiper son enfant pour son année scolaire. Pour rappel, la rentrée administrative est effective depuis le 15 septembre. Dans deux semaines donc soit le 1er octobre 2017, les élèves commenceront la leur, en espérant que tous soient équipés pour les neuf mois à venir.  

Crise à à l’hotel Silamndé:  » la direction de l’hôtel fait preuve de manque de respect vis-à-vis des autorités » UAS

Ceci est un communiqué de presse de l’unité d’action syndicale (UAS) sur la crise à l’hôtel SOPATEL Silmandé.

La crise à SOPATEL SILMANDE est consécutive à l’arrivée d’un nouveau Directeur Général, M. SALL qui a entrepris de remettre en cause les acquis des travailleurs et dont la gouvernance est marquée par les intimidations, les injures, le favoritisme vis-à-vis des prestataires et fournisseurs et des licenciements à tour de bras.

L’Unité d’Action Syndicale (U.A.S.), dont l’engagement dans ce dossier est justifié par les graves atteintes à la liberté syndicale, a pu faire les constats suivants :

-  de toutes les rencontres qu’elle a eues avec la direction de l’hôtel, soit de façon bipartite, soit de façon tripartite (avec le gouvernement), M. Omar SALL n’a pas été présent une seule fois !

-  la direction de l’hôtel, en l’occurrence le Président du Conseil d’Administration, M. Talkaye ROUAMBA, et M. ZAGRE Ibrahim, Responsable Capital Humain n’ont honoré aucun de leurs engagements de nous revenir avec des propositions ;

-  la direction de l’hôtel s’obstine à violer la loi en refusant de prendre en compte le refus de l’inspection du travail de lui donner l’autorisation de licencier les délégués du personnel ;

-  la direction de l’hôtel fait preuve de manque de respect vis-à-vis des autorités :

 en considérant que l’intervention du ministère en charge du tourisme (qui avait permis d’obtenir des concessions de la part des travailleurs et la reprise du travail) était une immixtion ;

 en rejetant les propositions du ministre en charge du travail à la suite de la rencontre tripartite du 26 juin 2017 ;

 en faisant diffuser largement un communiqué trompeur appelant à la reprise du travail au moment où le gouvernement, à travers les ministres en charge du travail et du tourisme poursuit les concertations avec l’UAS en vue d’une sortie de crise ;

-  le gouvernement, qui, vis-à-vis des travailleurs, fait souvent intervenir contre eux les forces de l’ordre et se plait à répéter que « force doit rester à la loi », peine à faire respecter la loi et à se faire respecter.

L’UAS a régulièrement interpellé les autorités sur les nombreuses atteintes à la liberté syndicale particulièrement dans le privé. A ce jour, les dossiers de licenciements abusifs se chiffrent à des milliers.

C’est pourquoi, en prenant à témoin l’opinion nationale et internationale, nous disons : « Trop c’est trop ». Il est temps que la loi, les travailleurs et leurs organisations soient respectés et l’UAS va s’y employer avec détermination. Dans cette perspective, les secrétaires généraux animeront une conférence de presse le lundi 18 septembre à partir de 10h à la Bourse du Travail en vue de présenter les actions qu’elle compte entreprendre. Elle invite tous les responsables syndicaux aux plans national, sectoriel et géographique à prendre toutes les dispositions utiles à la pleine réussite des actions à venir.

Ont signé :

Pour les Centrales syndicales :

CGT-B
Bassolma BAZIE
Secrétaire Général

FO/UNSL 
El Hadj Inoussa NANA 
Secrétaire Général

CNTB
Augustin Blaise HIEN
Secrétaire Général

ONSL
Paul N. KABORE
Secrétaire Général

CSB 
Olivier OUEDRAOGO 
Secrétaire Général

USTB
Georges Yamba KOANDA
Secrétaire Général

Pour les Syndicats Autonomes :

Le Président de Mois
Juste Koumara LOGOBANA
Secrétaire Général/ SYNTAS

Burkina: un commerçant lance un cri de détresse face à un groupe de pression infiltré dans les services de l’Etat.

Ouagadougou/Analyse/Le Gouvernement
Ceci est un appel à détresse du commerçant et promoteur d’entreprises Pascal Bouda qui dit subir «depuis plusieurs années des pressions morales et psychologiques inadmissibles de la part d’une organisation funeste, occulte et clandestine ». «Cette sordide nébuleuse a décidé, par l’intermédiaire de ses « envoyés et missionnaires », de me traquer jusque  dans mes derniers retranchements», assure-t-il.
«MON APPEL A DETRESSE
Avant tout propos, je voudrais entamer mon appel à détresse en invoquant le psaume 12 : 2-5 : « Seigneur au secours, il n’y a plus d’amis fidèles. Ceux qui disent la vérité ont disparu sur la terre ; les gens se mentent les uns les autres. Leurs bouches font des compliments, mais ils ne sont pas sincères. Seigneur, détruis toutes ces bouches flatteuses ; détruis ces beaux parleurs, ceux qui disent grâce à nos bouches, nous sommes les plus forts, nous savons parler, nous n’avons peur de personne ».
Il faut que cela soit clair, je ne suis pas engagé en politique et de ce fait je n’appartiens à aucun parti politique ni de près ni de loin. Je suis non plus un activiste de la société civile ou encore membre d’un quelconque gang qui serait nuisible à la société. Je suis au contraire un modeste et ordinaire citoyen qui, chaque jour, prie son éternel Dieu pour gagner sa pitance quotidienne, à travers son dévouement pour le travail qui libère. C’est pour cela que je me suis engagé dans l’entreprenariat, depuis plusieurs ans. Grâce à mes activités, j’ai pu créer quelques emplois, contribuant ainsi aux efforts de l’Etat dans la lutte contre le chômage dépravant.
«Anéanti sur tous les plans»
En retour et de façon inexplicable, je subi depuis plusieurs années des pressions morales et psychologiques inadmissibles de la part d’une organisation funeste, occulte et clandestine. Cette sordide nébuleuse a décidé, par l’intermédiaire de ses « envoyés et missionnaires », de me traquer jusque dans mes derniers retranchements.
A présent, elle m’a pratiquement anéanti sur tous les plans matériel, financier et social. Je signale qu’après avoir perdu mes biens immobiliers, c’est mon mariage victimes de manipulation et de coups tordus qui a volé en éclats. Ruiné et dépecé, presque seul, sans véritable soutien, si ce n’est Dieu, mes détracteurs n’entendent pas lâcher le morceau.
A propos, je m’en vais donner un seul exemple d’actualité très édifiant dont les origines de l’affaire remontent à 2009. En effet, j’ai été attributaire d’un marché de plus de 65 millions de francs CFA pour fourniture de matériels de bureau à un institut dirigé alors par le professeur Alfred Traoré. Ce marché m’a été attribué par l’entremise d’une connaissance d’un parent très proche de connivence avec mes détracteurs.
«Les financements attendus n’ont pas suivi»
J’ai contracté un prêt pour exécuter le marché. Après quoi, le professeur Alfred Traoré m’a fait notifier que les financements attendus n’ont pas suivi, qu’il ne pourrait de fait pas honorer ses engagements. Entre temps, la banque a commencé à me harceler pour rentrer en possession de son dû. Ne sachant quoi faire, je me suis résolu à porter l’affaire en justice.
Par la grâce de Dieu, l’affaire a connu son épilogue, à ma satisfaction, dans le mois de juin dernier. Mais contre toute attente, le paiement au niveau de la banque, via mon conseil piétine. Ce dernier prétend qu’il doit contacter l’avocat de la banque avant de me revenir. Depuis lors, silence radio ; tout se passe comme si lui aussi avait été courtisé et convaincu par mes détracteurs pour agir en vue de m’assécher. Et c’est ma conviction, à moins que l’avocat fasse, à la lecture de cette note, preuve de la démonstration du contraire.
Se référer à David devant Goliath
Face à cette puissante organisation qui a des tentacules dans toutes les sphères de notre société, je ne peux que me réconforter et trouver du courage en me référant aux propos de David devant Goliath : « Vous venez contre moi avec vos armes et votre force et moi je viens contre vous avec le nom du Seigneur des armées ».
Je prends ici le risque de nommer ladite organisation, car je n’ai plus le choix. Il s’agit bien du PCRV (Parti Communiste Révolutionnaire Voltaïque). C’est un parti clandestin, fonctionnant comme une secte, similaire au Tonton macoute de Haïti sous Duvalier.
Je suis convaincu que je ne suis certainement pas la seule victime de leurs agissements, mais par peur des représailles, d’autres, souffrant dans leurs chairs, se contentent de se résigner en se laissant dominer par la fatalité.
«Des membres infiltrés dans les services de l’Etat »
Cette organisation a des membres infiltrés dans presque tous les services de l’Etat, les institutions privées et internationales, dans les marchés et yaars et même dans de multiples foyers.
Ses membres infiltrés pénètrent leurs victimes comme des sangsues, envoient nos filles et sœurs à la prostitution. Quant à nos fils et frères, ils sont projetés innocemment dans la délinquance contre du matériel et de l’argent, sous prétexte qu’ils sont des agents secrets.
Il y en a à foison parmi les marabouts, les féticheurs, au sein des églises, des temples et des mosquées. Leurs membres infiltrés soutirent des informations et confidences pour servir les intérêts des bonzes de l’organisation.
« Objet de chantages permanents »
Une fois piégée, le rouleau compresseur se déchaine sur leur victime et celle-ci fait désormais l’objet de chantages permanents ; le traumatisme s’installe et la victime cède à tous leurs caprices.
Des foyers sont devenus de véritables enfers et tous les secrets sont révélés. Des épouses, plus facilement manipulables, sont à l’origine de la ruine et de la chute de leurs conjoints qui prospéraient dans les milieux des affaires et de la politique. Désemparés, bon nombre d’entre eux n’ont eu d’autres choix que de courir pour se confier à des marabouts, des hommes de santé, des agents de sécurité ou des hommes de Dieu qui sont parfois à la solde des moines du l’organisation PCRviste. C’est comme cela que des personnes ont malheureusement trouvé la mort mystérieusement, par accident ou empoisonnement, des suites de maladies assimilées à la tension, le diabète, l’hépatite, le VIH Sida etc.
«Malheur à vous docteur de la loi»
Des dignitaires de haut rang le savent, mais ils ne disent mot. Est-ce un Etat dans un Etat ? Ainsi Jésus mettait en garde sa génération dans (Luc 11 : 46-49) « Malheur à vous docteur de la loi, scribes et pharisiens, vous chargez les hommes de fardeaux difficiles à porter, et que vous ne touchez pas vous-mêmes de l’un de vos doigts, malheur à vous parce que vous bâtissez des tombeaux des prophètes que vos pères ont tués et vous les approuvez, car eux ont tués les prophètes et vous vous bâtissez leurs tombeaux ».
Pourquoi nuire et tuer ses propres frères impunément ? Et on fait semblant de prôner la paix, la réconciliation, et comment veut-on que les cœurs meurtries puissent écouter les consolations telles les paroles du prophète Jérémie ? « Dans la rama, on entend une plainte, des pleurs amères et des cris de deuil. C’est Rachel qui pleure ses enfants ; elle ne veut pas être consolée parce qu’ils ne sont plus ».
L’opinion nationale et internationale à témoin
Quant à moi, je prends l’opinion nationale et internationale à témoin, car je sais que j’ai ouvert la boite à pandore. Tout comme moi, feu le Président Thomas SANKARA avait dénoncé leurs pratiques. Ils ont résisté, faisant dans la médisance et la calomnie avec ses propres amis à l’interne tout comme à l’international. La suite, on la connait.
Pour éviter que l’histoire ne se répète, je voudrais sagement m’en remettre aux autorités compétentes. Qu’elles veillent sur ma sécurité et ma dernière activité, après qu’on m’ait machiavéliquement dépouillé des autres. Qu’elles daignent aussi engager des actions énergiques pour stopper ces hyènes aux dents sanguinolentes qui, affublées du mentaux du PCRV, se complaisent de la misère et de la souffrance de leurs concitoyens. Le silence de nos gouvernants pourrait être considéré comme un signe évident et patent de leur complicité.
Si réellement j’ai fauté, j’offre mes souffrances pour la conversion de mes persécuteurs, mais si mes ennemis me traquent innocemment, je les maudis de toutes mes forces et que chacune de mes souffrances leur soit retournée et qu’ils le consomment jusqu’à leur saoul.
Je termine par le psaume 35 :1-2 : « Eternel, défends-moi contre mes adversaires ; combats ceux qui me combattent. Saisis le petit et le grand bouclier, et lèves-toi pour me secourir ».
NOM : BOUDA Pascal
PROFESSION : Commerçant et Promoteur
– BC Consult Voyages (Agences de voyages)
– LES Noces de Caanan (Restaurant)

Bobo-Dioulasso : un ancien SG de mairie condamné

Tentative coup d’Etat
B.S. et B.T. ont comparu, le vendredi 18 août 2017 au Tribunal de grande instance de Bobo-Dioulasso, respectivement pour les faits de « flagrant délit d’escroquerie » et « complicité d’escroquerie » dans une affaire de parcelles, qui se serait passée courant 2013-2014.
Considéré comme le principal accusé, B.S. est administrateur civil de profession. Il est depuis le début des faits, directeur de cabinet du gouverneur de la région des Hauts-Bassins, mais auparavant, il avait occupé pendant 5 ans, le poste de secrétaire général dans une mairie d’arrondissement de Bobo-Dioulasso.
B.T. quant à lui, est topographe de profession, et actuellement agent domanial au service de l’urbanisme à Bobo-Dioulasso. Selon les enquêtes débutées en février 2016, B.S. aurait fait circuler l’information selon laquelle le gouvernorat des Hauts-Bassins était à la recherche de fonds, pour un projet de lotissement en vue de satisfaire les riverains qui n’avaient pas eu de parcelles lors des précédentes attributions.
Toute chose que l’intéressé a catégoriquement nié. Il reconnaît cependant avoir encaissé des sommes chez 25 personnes, en leur signant des décharges allant de 250 000 à 750 000 francs CFA, le tout d’un montant total de plus de 11 millions de francs CFA, pour semble-t-il, appuyer leurs requêtes auprès du maire de l’arrondissement concerné par le « lotissement ».
N’eût été l’insurrection populaire de 2014 qui est intervenue et qui a court-circuité la procédure, B.S. a affirmé que les intéressés auraient été satisfaits. Car, il connaissait les rouages du lotissement, et allait faire jouer ses « relations personnelles ». Mais avec la survenue de l’insurrection populaire, B.S. n’a pas pu trouver les parcelles promises. Pire, il a dépensé l’argent encaissé.
Avec la pression de B.T. et des « demandeurs de parcelles », B.S. est parvenu à rembourser plus de la moitié de la somme, et il ne lui reste qu’un peu plus de 4 millions de francs CFA à rembourser. Le procureur a trouvé les faits reprochés à B.S., « graves et caractérisés ».
Il a par conséquent requis à son encontre, 12 mois de prison avec sursis. La défense a par contre trouvé que suivant les textes, le « flagrant délit » serait « un abus de langage », et ne devrait être retenu comme charge contre son client. La preuve, la dernière décharge signée par son client date du 30 juin 2014, et la première comparution, du 18 août 2017.
En plus, pour l’avocat, il n’y a eu ni de « mise en scène », ni « d’intention coupable » comme le prétendrait le procureur. Donc la défense a plaidé pour la relaxe pure et simple de son client, vu que la thèse du flagrant délit d’escroquerie ne tient pas. A l’issue du jugement, B.S. a été reconnu coupable des faits par les juges, et condamné à 12 mois de prison ferme, avec une amende de 1 million de francs CFA. B.T. quant à lui, a été relaxé pour manque de preuves.

Le Mogho Naaba, lauréat du « Prix Macky SALL pour le dialogue en Afrique »

Une délégation du « Centre indépendant de Recherches et d’Initiatives pour le Dialogue », conduite par son président fondateur, Monsieur Déo HAKIZIMANA, a été reçue en audience par le Président du Faso, le jeudi 14 septembre 2017.

Elle est venue informer le chef de l’Etat de la désignation du Mogho Naaba BAONGO comme lauréat de l’édition 2017 du « Prix Macky SALL pour le dialogue en Afrique ».

Monsieur Déo HAKIZIMANA du Centre indépendant de Recherches et d’Initiatives pour le Dialogue (CIRID) était porteur d’une bonne nouvelle au Président du Faso. Après une longue procédure de sélection sur le continent et ailleurs, l’institution a désigné le Mogho Naaba BAONGO, comme lauréat du Prix Macky SALL pour le dialogue en Afrique, de l’année 2017.

Cette distinction, qui lui sera remise prochainement à Genève, est dotée d’une enveloppe de 50 000 Euros. Elle vient saluer l’implication personnelle du chef des Mossé dans la résolution des graves crises qui ont secoué le pays des Hommes intègres ces dernières années.
Selon Monsieur Déo HAKIZIMANA, le Président du Faso a accueilli la nouvelle avec satisfaction. 


Le Prix Macky SALL pour le dialogue en Afrique a été institué par le CIRID dont le siège est à Genève, dans le but de stimuler la naissance, puis la consolidation d’un esprit d’écoute et de tolérance mutuelles favorables à la résolution pacifique des conflits. Il vise également à honorer et encourager toutes les initiatives de dialogue politique et social en Afrique.
La Direction de la Communication de la Présidence du Faso

Ouagadougou : Une rumeur crée la Psychose chez les femmes

Une rumeur aux allures funestes crée la psychose dans certains quartiers de la capitale depuis quelques temps.

En effet, cette rumeur fait croire que les femmes qui ont porté des mèches pour la fête de Tabasky vont mourir si elles ne défont par leur tresse.

Et c’est la terreur pour certaines. Celles qui y croient vont jusqu’à défaire leur coiffure. Mais selon l’Imam Tieogo Tiemtore de la Mosquée de l’AEEM, cette rumeur n’a aucun fondement religieux et de ce fait est fausse.

Pour lui toute information digne de foie doit emaner des enseignements du Prophete. Une femme doit se rendre belle et coquette pour son mari. Cette rumeur est donc sans fondement .

 

Ouagadougou: un vent violent sème la désolation

Si l’on a coutume de dire qu’après la pluie, vient le beau temps. Ce n’est pas le cas ce jeudi pour les usagers qui empruntent  la route entre le pont de tanghin et la centrale thermique de Paspanga.

Le vent qui a précédé la pluie dans la nuit de ce mercredi a déraciné des arbres obstruant le passage et rendant ainsi la circulation routière difficile.

La pluie d’hier à Ouagadougou n’a pas que fait du bien, elle a aussi fait d’énormes dégâts matériels.

Le passage du vent qui la précédé  a décoiffé des toits et a  déraciné des arbres. Certaines concessions de fortunes sont tombées . Des kiosques se sont retrouvés dans des concessions. Des internautes présentent des arbres qui ont cabossés des voitures en stationnement.

Sur l’avenue de l’indépendance les arbres situé devant l’assemblée nationale et le premier ministère n’ont pas résistés à la furie du vent.

Quelques poteaux électriques ont subit la force du vent. Sur les rues Sœur Kaboré Joséphine et 4.01, ce sont les gros arbres qui obstruent la voie publique et perturbent la circulation routière.

Conflit de travail à SOPATEL SILMANDE: les représentants du personnel rejettent la décision de réintégration de la Direction

Les représentants du personnel de l’hôtel Sopatel Simandé via ce communiqué rejettent la note du complexe hôtelier annonçant la réintégration des travailleurs licenciés depuis mai 2017. Pour le personnel, cette note « est une manœuvre dilatoire et de désinformation ».

« Un communiqué de la direction de l’Hôtel SOPATEL Silmandé daté du 09 septembre 2017 annonce la « réintégration des travailleurs licenciés depuis le 15 mai 2017 et ceux en situation d’abandon de poste ».

Nous tenons par ce communiqué, à attirer l’attention de l’opinion publique qu’aucun document dument signé des différentes parties qui sont intervenues dans la situation de crise depuis l’expulsion des travailleurs de leurs postes n’atteste de cette décision.

En effet, ni l’UAS, ni les représentants du personnel, ni les ministères concernés n’ont été impliqués dans cette décision.

Pire, ce communiqué ne prend pas en compte les onze (11) premiers licenciés et ne précise aucune condition de réintégration.

Il apparait que la direction de l’hôtel, par ce communiqué, s’est inscrite dans une manœuvre dilatoire et de désinformation.

Par conséquent, nous informons l’opinion publique que le sit-in programmé pour le samedi 16 septembre 2017 à partir de 8h devant l’hôtel est maintenu jusqu’à signature en bonne et due forme d’un protocole d’accord.

Tout en remerciant les populations pour leur soutien et leur mobilisation autour de la situation des travailleurs, nous exprimons notre disponibilité pour un dialogue franc et sincère impliquant toutes les parties.

Ouagadougou, le 12 septembre 2017

Représentants du personnel

de l’Hôtel SOPATEL Silmandé

S/C l’UAS et CDAIP/Nongr-mâasom »

Conflit de travail à SOPATEL SILMANDE: la direction réintègre ses travailleurs licenciés

Comme suite à la médiation du Gouvernement du Burkina Faso dans le conflit né de la grève illégale du 29 avril 2017, la Direction Générale de SOPATEL Silmandé invite les travailleurs ayant été licenciés ou en situation d’abandon de poste depuis le 15 mai 2017, à bien vouloir prendre attache avec le département du Capital Humain pour les modalités pratiques de leur réintégration, et ce , au plus tard le vendredi 15 septembre 2017, à 18H00.

Elle saisit l’occasion pour réitérer sa reconnaissance et ses encouragements aux collaborateurs restés à leur poste de travail et aux nouveaux collaborateurs dont le récent recrutement à permis à l’hôtel non seulement de pallier la restriction numérique des effectifs mais aussi d’assurer la continuité de l’activité hôtelière et le maintien du label Qualité.

Par ailleurs, elle invite les agents actuellement en poste à accueillir ces ex-travailleurs dans la fraternité et la collégialité et à contribuer activement à faciliter leur réintégration dans l’entreprise afin que, tous et ensemble, nous œuvrions dans la cohésion, le dévouement et le professionnalisme pour faire ainsi de notre établissement hôtelier un véritable pôle d’excellence.

Ouagadougou, le 09 septembre 2017

Directeur Général,
Oumar SALL

Classement du Ministère en charge des enseignements Supérieur sur les bon établissements au Burkina: L’IAM réagit

Dans un récent « classement » des Institutions Privées d’Enseignement Supérieur (IPES) du Burkina Faso, l’Institut Africain de Management (IAM) Ouaga, label de qualité, s’est retrouvé, à tort, dans la catégorie des IPES de moyenne qualité, une erreur que les auteurs dudit classement ont reconnue et se sont engagés à corriger dans les meilleurs délais.

Mais en attendant cette correction, nous tenons à informer les étudiants, les parents d’étudiants et l’opinion publique que, contrairement à ce qui a été publié dans la presse, IAM répond à la quasi totalité des points ayant fait objet de l’évaluation des IPES au Burkina Faso.

Ces points sont les suivants :

1- l’organisation et la gestion administrative, à travers la vérification :
– des autorisations d’ouverture ;
– de l’identité et du niveau d’études des directeurs administratifs et financiers ;
– de la tenue régulière d’assemblées d’établissement et de conseil scientifique ;
– du dépôt des rapports de début et de fin d’année.
2- la gestion financière, à travers la vérification :
– de la régularité des traitements salariaux ;
– de l’effectivité de la déclaration des agents à la CNSS.
3- la gestion pédagogique par la vérification :
– de la conformité des niveaux et des filières ouverts à ceux autorisés ;
– de la détention d’au moins une attestation CAMES en cours de validité pour les IPES d’au moins 5 ans de fonctionnement ;
– de la conformité du niveau d’études des enseignants qui interviennent dans l’établissement ;
– d’un pourcentage de 50% d’enseignants permanents sur l’ensemble des enseignants atteint pour les IPES d’au moins 5 ans de fonctionnement.
4- Les infrastructures et les équipements :
– le nombre et l’état des salles de cours ;
– l’hygiène et la sécurité.
5- Les dispositions légales :
– l’existence ou non de visa de publicité ;
– la périodicité des publicités.

Suite à une rencontre avec les autorités en charge de cette évaluation, il est ressorti que beaucoup d’informations et de justificatifs fournis par IAM n’ont pas été pris en compte. Pourtant ces informations répondent, point par point, aux critères exigés et vont même au-delà de ce standard.

Notre démarche qualité appliquée depuis 10 ans nous a permis de faire accréditer dix-sept (17) diplômes dans différentes filières d’enseignement supérieur auprès du CAMES qui est la référence de l’enseignement supérieur en Afrique francophone.

Depuis sa création en 2007, IAM Ouaga, en collaboration avec des universités partenaires en Europe, au Canada et aux USA, a fait de la qualité son leitmotiv. C’est pourquoi, très vite, il a rempli les conditions optimales du cahier des charges du Ministère en charge de l’Enseignement supérieur.
IAM, en moins de 10 ans, s’est positionné parmi les Instituts les plus renommés dans l’univers des Instituts supérieurs de formation en Afrique. Il s’est illustré très vite par des offres de qualité adaptées à nos réalités et en phase avec le marché de l’emploi.

Sa démarche qualité qui lui vaut ce pesant d’or s’articule, entre autres, autour du choix et de la qualification des enseignants, de l’évaluation permanente des enseignements, de la méthodologie et des outils didactiques, des infrastructures, du suivi ainsi que de l’insertion des diplômés dans le monde du travail.
Nous avons donc été surpris du rang qui nous a été attribué dans ce classement, lequel ne correspond pas à la réalité.

Comme cela nous a été promis, IAM s’attend à ce que les auteurs de ce classement prennent en compte tous les éléments qui ont été mis à leur disposition et qui sont la preuve tangible que notre Institut répond à tous les critères requis pour faire partie des Instituts de trèsbonne qualité.
La Direction Générale de IAM

Lire aussi 

http://wakatt.com/2017/09/12/voici-liste-etablissements-bien-notes/