La SONABEL explique les perturbations d’électricités

La SONABEL informe ses abonnés et tous les usagers de l’électricité que les perturbations constatées ces derniers temps dans la fourniture de l’électricité sont dues principalement à des travaux de restructuration entrepris sur le réseau de distribution.

Ces travaux sont réalisés dans le but de renforcer certains équipements en prévision de l’arrivée future de l’interconnexion avec le Ghana, (Bolgatanga – Ouagadougou) et de mieux préparer la prochaine période de pointe de 2018. Certaines des coupures actuelles sont également dues aux intempéries liées à la saison pluvieuse.

Dans le but de minimiser les effets de ces perturbations, la SONABEL prie son aimable clientèle de bien vouloir signaler toutes coupures d’électricité au service dépannage au numéro vert 80 00 11 30.

 

Conflit SOPATEL Silmandé: l’Union d’Action Syndical écrit au Ministre de la fonction Publique

Monsieur le Ministre,

Dans le sens du dialogue social et du respect des normes du travail, l’Unité d’Action Syndicale (UAS) est intervenue dans la crise née à l’Hôtel SOPATEL SILMANDE et vous en avez été saisi.
Malheureusement, c’est avec regret qu’elle est amenée à vous signifier par la présente sa forte déception au vu de la tournure des évènements. En effet :

1. Le 1er juin 2017, l’UAS a écrit au Président du Faso sur la Crise et vous en a fait ampliation ;

2. Le 11 juin 2017 à Genève, nous avons eu une rencontre sur ce dossier et vous avez pris l’engagement au nom du gouvernement que dès votre retour, ledit dossier sera réglé ;

3. Le 17 juin 2017, les autorités ont été interpellées à travers une conférence de presse ;

4. Le 24 juin 2017, nous vous avons touchés par une correspondance pour solliciter la convocation d’une rencontre tripartite sur cette question ;

5. Le 26 juin 2017 cette rencontre a eu lieu. Côté gouvernement, vous étiez avec Monsieur le Ministre de la Culture et du Tourisme et vos collaborateurs ; Côté patronat, la délégation de l’Hôtel SOPATEL SILMANDE, de même que celle de l’Association des Hôteliers du Burkina étaient là ; côté syndical, c’était l’UAS. Les deux Ministres après une brève suspension sont revenus nous indiquer des conclusions qui étaient les suivantes : réintégrer tous les travailleurs ; suivre la voie règlementaire pour la gestion des cas ; mettre fin aux revendications dans cette période ;

6. Une marche-meeting d’interpellation des autorités a été organisée par l’UAS le 29 juillet 2017 ;

7. La réception d’une réponse de la direction de l’Hôtel SOPATEL SILMANDE le 6 septembre à 15h, soit près de deux mois dix jours après l’engagement pris le 26 juin de nous envoyer cette réponse le 27 juin. Plus grave, en parcourant cette réponse, l’UAS constate que le contenu est loin de ce qui a été arrêté le 26 juin 2017. A certains égards, ce contenu est même injurieux à l’égard de l’UAS !

Monsieur le Ministre,

L’UAS vous invite à convoquer, dans les plus brefs délais, une rencontre des parties prenantes pour se pencher sur cette question en vue de la vider définitivement.
En attendant cette rencontre et son aboutissement, l’UAS se dégage de toute responsabilité quant à la détérioration du climat social en lien avec ce dossier, au vu de notre patience et respect mis à rude épreuve. En effet, il nous a fallu faire preuve de responsabilité pour obtenir la suspension d’un sit-in prévu ce 7 septembre 2017 dans les locaux de l’Hôtel SOPATEL SILMANDE ; ce sit-in étant organisé conjointement par les travailleurs et les Comités de Défense des Acquis de l’Insurrection Populaire.

Veuillez croire, Monsieur le Ministre, en notre ferme détermination à faire aboutir les revendications légitimes des travailleurs et à faire respecter les normes du travail !

Ont signé :

Pour les Centrales syndicales :
Le Président de mois

Bassolma BAZIE
Secrétaire Général Confédéral/ CGT-B

Pour les Syndicats Autonomes :
Le Président de Mois

Juste Koumara LOGOBANA
Secrétaire Général / SYNTAS

Burkina Faso: 6 000 personnes déplacées du fait des violences

A la suite des violences qui ont affecté la province du Soum ces derniers mois, près de 6 000 personnes ont dû quitter leur domicile. Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) et la Croix-Rouge Burkinabé (CRBF) viennent de leur apporter de l’assistance.

Les violences depuis le début de l’année dans le Soum ont engendré des problèmes humanitaires importants, tels que des besoins en articles essentiels pour les personnes déplacées et en soins de santé. «Si la situation est inquiétante à Djibo, on craint qu’elle ne soit encore pire en zone rurale, où l’insécurité rend plus difficile l’accès aux centres de santé. Ce qui a incité du personnel médical à partir», explique Christian Munezero, Chef de mission du CICR au Burkina Faso.

Pour soutenir plus de 700 familles qui ont fui les violences, le CICR et la CRBF ont distribué hier à Djibo et dans des localités avoisinantes des coupons permettant d’obtenir auprès des commerçants une ration alimentaire pour un mois, ainsi que des kits de biens essentiels pour le ménage comprenant moustiquaires, bâches, nattes, kits de cuisine etc.  « Nous sommes conscients qu’il y a davantage de personnes affectées par les violences qui sont restées dans leurs villages. Il ne s’agit que d’un premier pas pour répondre aux besoins les plus urgents», précise Christian Munezero.

En amont de cette distribution, la Croix-Rouge a  rencontré au mois d’août les communautés pour comprendre leurs besoins et identifier les personnes affectées. L’un des constats particulièrement préoccupant  est la dégradation de l’accès aux soins de santé dans la zone».

« Dans le district de Djibo, 450’000 habitants, il n’y a que deux structures médicales pour les soins primaires – le Centre médical urbain (CMU) et le Centre de santé de la Croix-Rouge – et un hôpital de référence, le Centre médical à antenne chirurgicale (CMA). Or, face à l’afflux de patients, notamment lié aux mouvements de population vers cette ville en provenance des zones rurales, les centres pour les soins primaires sont débordés.

Entre 2016 et 2017, le nombre de consultations mensuelles au CMU qui fait office de dispensaire et de maternité, ont augmenté de 60% en moyenne. «Avec l’appui du CICR, nous espérons pouvoir renforcer rapidement les capacités du Centre de Santé de la Croix-Rouge de Djibo pour qu’il puisse offrir également dans les prochains mois le minimum de soins exigé par la politique nationale de santé, tel qu’un service de vaccination et de maternité», explique Lazare Zoungrana, Secrétaire général de la CRBF.

Pour éviter que la situation s’aggrave, il est essentiel que le personnel médical soit respecté par tous, et que toute personne qui a besoin de soins de santé puisse y accéder en toute sécurité.

Commune de Kouka : Des ressortissants volent au secours des victimes de la crise post-électorale avec le soutien du CONASUR

L’élection du Maire de la Commune de Kouka, dans la Province des Banwa, en juillet 2016 avait donné lieu à des échauffourées. Celles-ci ont causé une trentaine de victimes, tous des cultivateurs, qui n’ont pratiquement pas pu produire durant la saison agricole passée.
Plaidant la détresse des ménages affectés par la situation auprès du Conseil National de Secours d’Urgence et de Réhabilitation (CONASUR), des ressortissants ont obtenu de cette structure des vivres. La remise du don aux bénéficiaires est intervenue ce vendredi 25 août 2017 à Kouka. Trois tonnes de maïs, une tonne de riz et une tonne de sorgho, c’est la composition des vivres mis par le CONASUR à la disposition des ressortissants de Kouka au profit des victimes de la crise post-électorale.
Le geste vise à apporter un soutien alimentaire, en cette période difficile, aux ménages de deux(02) blessés graves et de vingt-huit (28) personnes détenues préventivement pendant huit mois à la Maison d’arrêt et de correction de Dédougou suite aux troubles relatives à l’élection du Maire.
Cette situation a empêché la trentaine de producteurs, de mener toute activité de saison ni de contre-saison plongeant ainsi leurs proches dans une insécurité alimentaire malgré la solidarité locale. C’est dans le but de soutenir les efforts déjà existants, mais largement insuffisants au profit de ces personnes et de leurs familles en détresse que les ressortissants, qui se sont mobilisés depuis les premiers instants de la crise, ont décidé de frapper à la porte du CONASUR.

Le représentant des ressortissants qui a pris la parole au cours de la cérémonie de remise, a saisi l’occasion pour faire une synthèse des actions menées à Dédougou, Ouagadougou et Bobo-Dioulasso en faveur des frères affectés par les événements. Remerciant les personnes qui se sont investies pour un retour progressif à la normale, Amadou Oury Sanou, a souhaité que la sérénité relative observée actuellement à Kouka puise se transformer en un climat de paix permanente de sorte que la Commune ne soit plus désignée pour ses crises mais plutôt pour ses succès.
La même trompette a été embouchée par le Vice-Président du Comité communal de réconciliation qui, tout en remerciant les initiateurs pour le geste, a salué l’engagement personnel de son président l’Abbé Joseph Désiré Koeta, le Curé de la paroisse de Kouka en fin de mission, dans le dénouement de la crise.
Le représentant de la préfecture a, pour sa part, souligné l’attachement et le soutien de l’administration à toute initiative de paix. C’est pourquoi il a encouragé les ressortissants vivant en dehors de la Commune à se mobiliser davantage.
Le représentant des bénéficiaires a, quant à lui, traduit la reconnaissance du groupe au donateur mais aussi aux ressortissants pour les efforts déployés à leur profit depuis des mois, avant de formuler le vœu pour une union plus importante des filles et des fils de Kouka.
Les vivres composés plus précisément de 30 sacs de 100kg de maïs, 33 sacs de50 kg de riz et 10 sacs de 100kg de sorgho ont été répartis sur place entre les bénéficiaires, au magasin prêté par la paroisse pour le stockage, après la remise symbolique.
Mentionnons que la cérémonie y relative a connu la présence en outre des personnes citées, du Président du Conseil Villageois de Développement, des représentants des communautés religieuses, du Commandant de brigade et des représentants Commissariat de police de Kouka.

Justice: 6 chefs d’accusation contre Nathalie Somé dont blanchiment de capitaux ( Parquet)

Dans un communiqué rendu public le mercredi 6 septembre 2017, le Procureur du Faso près le Tribunal de grande instance de Ouagadougou a requis l’ouverture d’une information judiciaire contre cinq personnes dont Nathalie Somé, présidente du Conseil supérieur de la communication (CSC).

Suite à la transmission au parquet du rapport de contrôle de l’Autorité supérieure de contrôle d’Etat et de lutte contre la corruption (ASCE/LC) relatif à la gestion des fonds alloués au Conseil supérieur de la communication (CSC) pour l’organisation des élections de 2015, madame le Procureur du Faso près le TGI de Ouagadougou a requis l’ouverture d’une information judiciaire contre :

  • SOME Nathalie pour des faits de détournement de deniers publics, faux et usage de faux, corruption, surfacturation, blanchiment de capitaux et népotisme,

  • TRAORE Portio Nadine pour complicité de détournement de deniers publics, complicité de faux et usage de faux et de commerce incompatible,

  • SERE Souleymane de détournement de deniers publics, faux et usage de faux, corruption, surfacturation, népotisme, blanchiment de capitaux et de prise illégale d’intérêt,

  • KOULA Salifou de détournement de deniers publics, complicité de faux et usage de faux, complicité de surfacturation et de blanchiment de capitaux,

  • YODA/SERE Salamata de complicité de détournement de deniers publics, de complicité de faux et usage de faux.

Le juge d’instruction a ouvert une information judiciaire en procédant à l’inculpation de toutes les personnes poursuivies et a jugé nécessaire de placer SOME Nathalie et SERE Souleymane en détention préventive conformément aux dispositions de l’article 136 et suivant du code de procédure pénale.

« La limitation des naissances prônée par la CEDEAO vise à accélérer le vieillissement de l’Afrique » (chercheur burkinabè)

La limitation des naissances en Afrique telle que prônée par la CEDEAO ou par le président français Emmanuel Macron, vise  «à  conduire les peuples africains vers un vieillissement précoce» au profit «d’intérêts impérialistes», s’indigne l’enseignant-chercheur Claude Wetta. La transition démographique est le passage d’une population caractérisée par une forte natalité et une forte mortalité à … Lire la suite

Éducation: Journée continue, 83% des responsables d’établissements scolaires disent NON! (rapport)

Selon un rapport rendu public hier mardi par le ministère en charge de la Fonction publique 65% des agents publics, 64% des usagers et 60% des partenaires sociaux de l’Administration publique veulent le maintien du système de journée continue instauré en septembre 2015 dans l’administration publique.

L’enquête réalisée qui a servi à la rédaction du rapport, montre que l’instauration de la journée de travail continue a augmenté le temps de présence des agents à leur poste de travail, ainsi que leur productivité.

A contrario 83% des responsables d’établissements souhaitent sa suppression. «L’application de la journée de travail continue (JTC) dans le secteur de l’enseignement est visiblement problématique à cause de l’absence de mesures d’accompagnement tels les cantines, l’horaire inadaptée et l’insuffisance de temps de repos pour les élèves et les enseignants», souligne le rapport.

Le secrétaire général de la modernisation de l’Administration et de la bonne Gouvernance,  Jacques Sosthène Dingara a réaffirmé qu’il appartient aux acteurs de l’éducation d’adapter la journée continue aux exigences du secteur, comme l’autorise le décret qui l’a instituée.

Tout compte fait, des concertations seront engagées avec tous les acteurs, quels qu’ils soient, afin de pouvoir adapter le système à la dynamique de tous les secteurs, a soutenu le représentant du ministère en charge de la Fonction publique, Allahidi Diallo.

Avec AIB

 

CSC: Le juge d’instruction a placé Nathalie Somé sous mandat de dépôt ce mercredi 6 septembre (2017).

La présidente du Conseil supérieur de la communication Nathalie Somé a été déférée mercredi, pour des malversations présumées de fonds publics, révèlent plusieurs médias.

L’incarcération de la présidente du Conseil supérieur de la communication faite suite à celle hier mardi, du Directeur de l’Administration et des Finances de l’institution  Souleymane Séré, à la prison civile de Ouagadougou (MACO).

Selon le quotidien public Sidwaya, l’Autorité supérieure de contrôle d’Etat et de lutte contre la corruption (ASCE-LC) reprochent à Mme Somé, à M. Séré et au Directeur des marchés publics de l’institution, des malversations portant sur près de 650 millions de FCFA.

Cette somme, d’après l’ASCE-LC, a été ponctionnée sur plus d’un milliard de FCFA alloué à l’organisation des élections couplées législatives et présidentielle de novembre 2015.

Conseil Supérieur de la Communication: le DAF écroué à la Maison d’Arrêt et de Correction

Le directeur administratif et financier du Conseil supérieur de la communication (CSC) a été écroué à la MACO cet après-midi, a appris radio Omega de sources judiciaires. 

Le directeur administratif et financier du Conseil supérieur de la communication (CSC) ainsi que la présidente de l’institution, Nathalie Somé, sont dans le collimateur de la justice depuis 2016.

Selon des informations relayées par nos confrères du bimensuel L’Evénement dans leur parution N° 327 du 10 juin 2016 suite à une plainte d’un agent de l’institution, l’Autorité supérieure de contrôle d’Etat et de lutte contre la corruption (ASCE-LC), a mené des investigations au sein de l’institution.

Et celles –ci ont fait état de malversations et de détournements portant sur la somme de plus d’un milliard de FCFA.

Source Oméga

Burkina: le Syndicat des greffiers annonce un greve illimitée

Tentative coup d’Etat
Déclaration d’arrêt de travail
Le lundi 28 août 2017, les deux syndicats des greffiers constataient l’arrestation et l’incarcération du Greffier en chef, chef de greffe du Tribunal de Grande Instance de Koudougou. Ce dernier serait poursuivi essentiellement pour concussion portant sur la somme de cinquante mille (50 000) F CFA. 
En effet, déférant volontairement à la convocation du juge d’instruction, le mis en cause est entendu en première comparution et un mandat de dépôt est décerné contre lui. Il sera par la suite déféré et détenu à la maison d’arrêt et de correction de Koudougou.
Cette situation conduit aux développements suivants de la part des syndicats.
D’abord, l’article 83 de la loi n°054 du 18 décembre 2012 portant statut du personnel du corps des greffiers dispose que : « Les greffiers en chef, greffiers et secrétaires des greffes et parquets bénéficient de l’enquête à parquet toutes les fois qu’ils auront commis une infraction dans l’exercice de leurs fonction ». Or, dans le cas d’espèce, le mis en cause est directement inculpé par le juge instructeur sans le bénéfice de l’enquête à parquet.
Par ailleurs, l’article sus-cité précise que Les greffiers en chef, greffiers et secrétaires des greffes et parquets « peuvent en outre, choisir librement la maison d’arrêt et de correction où ils seront détenus ou incarcérés en cas de détention préventive ou de condamnation à une peine privative de liberté ». L’intéressé croupi actuellement dans les geôles de Koudougou où il sert. Cette manière de procéder porte à croire qu’il s’agit d’une manœuvre dont le but n’est rien d’autre que d’humilier un agent dans l’exercice de ses fonctions.
Par conséquent, sans préjudicier la procédure judiciaire en cours, les syndicats déplorent cette incarcération qui s’est faite en violation du statut du personnel du corps des greffiers.
Aussi, les syndicats rappellent-ils que la détention préventive est une mesure exceptionnelle dont la mise en œuvre est strictement encadrée aussi bien par les règles de notre droit positif que par les conventions internationales. C’est pourquoi, les syndicats des greffiers ne sauraient s’accommoder d’une procédure irrespectueuse des règles en la matière.
L’on peut alors s’interroger sur la pertinence d’une telle détention quand on sait que le mis en cause, au regard de sa qualité de Chef de greffe de la juridiction, présente des garanties sérieuses de représentativité.
Les syndicats des greffiers soulignent également qu’ils ne s’opposent nullement à la procédure judiciaire engagée contre leur camarade. En effet, des arrestations contre le personnel du corps des greffiers ont toujours été opérées en violation de la loi alors que des cas avérés de corruption à l’endroit de certains acteurs judiciaires sont restés sans suite. Loin de nous l’intention de nous ériger en défenseurs aveugles d’un collègue, seulement nous condamnons la méthode abracadabrantesque utilisée pour la détention de notre camarade.
Face à cette situation de violations répétées de la règle de procédure et d’une justice à double vitesse ainsi que la volonté manifeste de nuire, nous syndicats des greffiers, réunis en intersyndical ce jour 29 août 2017 de 8h à 12h, décidons d’un arrêt de travail à compter de jour mardi 29 août 2017 sur toute l’étendue du territoire national dans toutes les juridictions et administrations de la justice jusqu’à nouvel ordre.
Les syndicats s’excusent à l’avance des désagréments éventuels qui pourraient être causés aux justiciables par le fait de cet arrêt de travail.
Ouagadougou, le 29 août 2017
Pour le SYNAG Pour le SGB
Me Thierry K. Martial SOME Me Abdoul Aziz KAFANDO