Le sergent Oumar Keïta a critiqué la hiérarchie militaire et l’Etat dans une vidéo qui a fait le tour des réseaux sociaux. Il est accusé de « non-respect du devoir de réserve ». Il a été arrêté mardi selon une source militaire malienne. Dans la vidéo consultée par un journaliste de l’Agence France Presse, le soldat déplore … Lire la suite
Pour le renouvellement du bureau du comité local AEEM de la Faculté des Sciences et Techniques (FST), au titre de l’année universitaire 2018, deux groupes prétendants au poste du secrétariat général du comité local AEEM de ladite faculté, se sont affrontés le 19 novembre 2017 sur la colline de Badalabougou.
« Le bilan des affrontements est d’un mort en la personne de l’étudiant en 2ème année biologie/chimie, Almamy Camara; deux blessés graves, et plusieurs arrestations par le quatrième arrondissement de Bamako ».
En plus de ce triste bilan, ajoute d’autres sources, la police a récemment procédé à des saisis d’armes feu, de minutions, de machettes dans certaines chambres d’étudiants.
source le républicain
L’information a été rendue publique près de deux semaines après ce que certains appellent déjà la bourde de l’armée française. En effet, il y a près de 14 jours, l’armée française présente au Mali a mené un raid sur un camp djihadiste dans le secteur d’Abeïbara. Le camp a été bombardé pour éliminer les terroristes présents.
Seul bémol, on apprendra plus tard que des militaires maliens figuraient parmi les victimes. Selon des sources maliennes, au total, 11 militaires capturés par des djihadistes proches d’Al-Qaida, ont été retrouvés morts dans la nuit du 23 au 24 octobre lors du raid français.
Paris affirme qu’il ne savait pas que des militaires maliens otages des terroristes se trouvaient sur les lieux pendant l’attaque. Avaient-ils été exécutés avant? C’est ce que pensent certains militaires français cités par des médias maliens. Rien n’est sûr, toutefois, le groupe terroriste affirme qu’ils ont trouvé la mort dans le bombardement français, accusant l’armée française de mentir. Au final, 11 militaires maliens sont morts, et seulement 4 terroristes ont été tués dans le bombardement.
Au Mali, l’ancien chef putschiste, Amadou Haya Sanogo, détenu depuis plusieurs années dans le cadre de l’assassinat de certains de ses frères d’armes a décidé de se faire entendre coûte que coûte.
Et pour cause l’avocat de celui qui fut brièvement chef d’État affirme que le délai légal de sa détention préventive (ainsi que celles des autres militaires arrêtés dans le même cadre) est expiré. C’est donc pour faire pression sur les autorités que le général Sanogo et ses codétenus ont décidé d’entamer une grève de la faim pour exiger leur libération.
Leur procès ouvert en novembre 2016 avait été suspendu pour les besoins de l’enquête. Jusque-là l’on ne sait toujours pas quand il reprendra. Une situation inadmissible pour les avocats des accusés.
Pour rappel, Sanogo était le chef d’une junte qui a dirigé le Mali après un putsch contre le président Amadou Toumani Touré. Il avait ensuite minimisé le danger des islamistes qui vont ainsi réussir à occuper une bonne partie du nord du pays avant d’être stoppés par l’armée française dans leur progression vers Bamako.
Au Mali, une attaque est en cours contre le camp de la Minusma à Tombouctou et contre gouvernerat de Taoudenit ce lundi après-midi, vers 14 heures.
Des hommes armes ont attaqué le quartier général de la Minusma, un QG qui contient le camp et les bureaux du personnel civil.
Les échanges de tirs ont été intenses vers le gouvernorat de Taoudeni qui se trouve dans la même périphérie, mais les tirs sont toujours en cours.
Le porte-parole de l'ONU a expliqué que "les forces onusiennes ont réagi rapidement, envoyant des hélicoptères sur place".
Plus tôt dans la journée, vers 5h30 du matin, les camps de la Minusma à Douentza, région de Mopti, ont été la cible d’une attaque coordonnée par des hommes armés non identifiés. Un premier groupe d’assaillants a tiré sur un camp de la Minusma à partir d’une colline adjacente.
Le Président du Faso, Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE a reçu en audience, les Généraux de division Xavier de WOILLEMONT et Bruno GUIBERT, respectivement Commandants sortant et entrant de la Force Barkhane au Mali, ce mardi 25 juillet 2017 à Ouagadougou. « Régulièrement, j’ai l’honneur d’être reçu en audience par le Président de … Lire la suite
Des djihadistes ont attaqué dimanche un site touristique de la banlieue de Bamako, largement fréquenté par les étrangers. Deux personnes ont trouvé la mort, alors qu’une trentaine d’otages ont pu être libérés. Cinq assaillants ont été tué par les unités d’intervention maliennes.
Plus tôt dans l’après-midi, deux petits groupes d’assaillants, selon des témoignages concordants, ont attaqué l’établissement ; ce dernier est un petit village dont les maisons sont éparpillées dans les collines ; on y trouve une multitude de petits restaurants et de lieux de détente, avec des piscines.
« Les premiers assaillants sont arrivés très bien armés à la porte principale, a raconté Karim, un employé. Ils ont tiré en l’air alors avant de grimper vers les piscines. » Le ministre de la sécurité publique du Mali, le général Salif Traoré, qui a dénoncé une « attaque djihadiste », a par la suite confirmé ce scénario. Un autre employé de l’hôtel, Boubacar Konta, raconte avoir vu les assaillants brandir « leurs armes en l’air, crier Allah Akhbar, avant de tirer des rafales dans le ciel ».
"C’est une attaque jihadiste. Les forces spéciales maliennes sont intervenues", a déclaré le ministre malien de la Sécurité, Salif Traoré. Elles ont été appuyées dans leur assaut par les militaires de l’opération française antijihadiste Barkhane et de la mission de l’ONU (Minusma)
Ceci est une analyse du Dr Abdoul Karim Saidou sur la volonté de l'Etat Malien de vouloir négocier avec les terroristes Iyad Ag Gali et Amadou Koufa.
"Doit-on négocier avec des terroristes? La conférence d'entente nationale récemment organisée au Mali recommande d'engager le dialogue avec les terroristes Iyad Ag Gali et Amadou Koufa. Je suis surpris d'une telle option, car il m'a semblé que les Etats de la région avaient convenu d'harmoniser leurs stratégies de lutte anti-terroristes. Je suis aussi surpris que même l'association malienne des droits de l’homme soutienne cette initiative. Doit-on comprendre que le Burkina aussi peut engager un dialogue avec Malam Dicko et sa bande ? Doit-on comprendre que le Niger aussi doit réactiver ses réseaux pour entrer en discussion avec les terroristes ? Doit-on comprendre que c’est Blaise Compaoré qui avait raison et qu’on doit reprendre sa stratégie d’alliance avec les groupes armés ? Si le Mali engage le dialogue avec les terroristes, l’implication pour la sécurité des autres pays, c’est quoi ? C’est que désormais le Mali sera épargné et toutes les attaques vont cibler les autres pays qui combattent les terroristes. C’était exactement la stratégie de Blaise Compaoré : dialoguer avec les terroristes, voire pactiser avec eux, et en retour ils épargnent le Burkina. Du reste, que peut-on attendre d’une négociation avec quelqu’un comme Iyad ? Comment d’accords de paix a-t-il signé avec le Mali depuis les années 90, et qu’il n’a pas respecté ? Est-ce à dire que la laïcité est négociable ? Je pense que l’option du Mali va constituer un dangereux précédent qui aura des conséquences graves pour le Mali et pour la région. Est-ce cela l’honneur du Mali dont parlait IBK pendant la campagne électorale ? A quoi ça sert alors de mettre en place une force mixte anti-terroriste dans le cadre du G5 Sahel ? A quoi servent nos armées nationales si nous devons dialoguer avec nos ennemis ? A quoi servent les milliards que les contribuables paient pour entretenir l’armée ? A quoi servent ces dizaines de généraux de salon assis à Bamako ? L’option que s’apprête à prendre le Mali est un aveu d’échec de l’Etat, et c’est le lieu de s’interroger encore sur la pertinence de la présence militaire française au Sahel. Pendant que les troupes étrangères sont massées dans nos pays, ce sont les mêmes pays occidentaux, à travers les Nations-Unies, qui recommandent au Mali de négocier avec les terroristes. Soit nous sommes des Etats et là nous nous assumons, soit nous sommes encore des départements français, et donc des Etats incapables de s’autodéterminer, et en ce moment, nous allons arrêter de nous faire des illusions…."
Des hommes armés issuent des éléments du Congrès pour la Justice dans l’Azawad (CJA) qui conteste la légitimité des personnes nommées par le gouvernement de Bamako ont encerclés la ville de Tombouktou. Selon une source sécuritaire locale citée par l’AFP, un autre groupe armé est positionné à une dizaine de kilomètres de Tombouctou où une vive … Lire la suite
Un bus transportant des dizaines de passagers a sauté dimanche sur une mine dans la région de Gossi au sud-ouest de Gao . Une personne a été tuée et 14 blessés. Une mine a explosé dimanche au passage d’ un bus de la compagnie Nour Transport sur l’axe Hombori Gossi. Le bilan fait état d’au … Lire la suite