Sécurité: Du matériel roulant pour les Directions Régionales de la Police Nationale

Le mardi 10 octobre 2017, le Ministre d’Etat, Ministre de la Sécurité a procédé à la remise de véhicules (4×4) aux treize (13) Directions Régionales de la Police Nationale (DRPN). Cette remise a eu lieu au sein du camp de la Compagnie Républicaine de Sécurité (CRS) sise à Dassasgho. A cette même occasion, vingt-cinq véhicules ont été donnés aux unités d’interventions de la Police et de la Gendarmerie nationale. « Ces véhicules sont destinés au service, tachez donc de bien les entretenir et les utiliser à des fins utiles », a lancé le Ministre d’Etat à l’endroit des directeurs régionaux.

Sécurité: Des boucliers balistiques pour les unités spéciales de la Gendarmerie et de la Police Nationales

La République de France a remis ce jeudi 12 octobre 2017, des boucliers balistiques à l’Unité Spéciale d’intervention de la Gendarmerie nationale (USIGN) et à l’Unité d’intervention polyvante de la Police nationale (UIPPN). Selon l’Ambassadeur de France au Burkina Faso, ces boucliers ont un coût d’environ 23 millions de Francs CFA. « Merci pour le geste. Ce matériel ne va pas dormir dans les magasins », a dit le Ministre d’État Ministre de la Sécurité #Simon_Compaoré. Séance tenante, les services bénéficiaires ont procédé à l’enlèvement de leur matériel. La Direction de la Communication et de la Presse Ministérielle du Ministère de la Sécurité

Burkina FASO: Maître Pacéré évacué pour raison de santé

  L’avocat émérite du Burkina Faso et des Nations unies, Me Titinga Frédéric Pacéré, a été évacué la nuit du dimanche 8 octobre 2017 à l’extérieur pour des soins. Pour rappel, il avait subi une intervention chirurgicale en février 2017. Mais cette intervention a connu des complications en juillet dernier. D’où cette évacuation pour recevoir des soins appropriés.

Société: La ligue des Jeunes du Burkina prévient Nana Tibo et Pascal Zaïda

La ligue des jeunes du Burkina Faso (LJB) a organisé une conférence de presse ce lundi 9 octobre à Bobo pour annoncer le programme des festivités de 7 années d’existence. Ces festivités auront lieu le 15 octobre 2017, date qui coïncide avec les 30 ans de disparition de Thomas Sankara. Mais assez vite cette conférence de presse a pris la tournure réquisitoire contre Nana Tibo, le président du Rassemblement démocratique et populaire, qui avait annoncé le 8 octobre dernier à Bobo le retour de l’ancien président Blaise Compaoré. «Que Nana Tibo et sa bande sachent que la LJB est déterminée à barrer la route par tous les moyens à leurs agissement», prévient Eloi Savadogo, président de la LJB. «Depuis quelques jours, certains individus nostalgiques du régime sanguinaire du tristement célèbre Blaise Compaoré, avec à leur tête le réactionnaire Nana Tibo, ont entamé une démarche de déstabilisation du Burkina Faso. Que le sieur Nana Tibo et sa bande sachent que la LJB est déterminée à barrer la route par tous les moyens à leurs agissements… ». Voici le message de la LJB à Nana Tibo qui mène une tournée en vue de préparer un retour de l’ex-président du Faso Blaise Compaoré qui vit en exil en Côte d’Ivoire.   Le président de la LJB, Eloi Savadogo, hausse davantage le ton lorsqu’il déclare: «comme Nana Tibo a donné la date du 14 décembre pour le retour de Blaise, qu’il sache que si Blaise ne vient pas répondre à la justice, c’est lui qui ira rejoindre Blaise».   Eloi Savadogo met en garde aussi le coordonnateur du Cadre d’expression démocratique (CED), Pascal Zaïda, qui envisage d’organiser un meeting à Ouagadougou, malgré le refus de la mairie: «Nous prions Dieu pour avoir aussi Zaïda. Même s’il a l’autorisation, on attend de voir avec quelle sorte de poster il va arriver ici à Bobo».   Pour en revenir à l’objet proprement dit de la conférence de presse de ce lundi, plusieurs activités sont prévues. On note par exemple: une conférence publique sur le thème «Le sankarisme comme alternative crédible au développement du Burkina Faso», thème même de la célébration, des concours sur les discours de Thomas Sankara à l’intention des scolaires de la ville de Bobo, un concert live gratuit avec artistes engagés, un don de sang au centre régional de transfusion sanguine et un don de matériel au CSPS de Belle-ville le 15 octobre.   Créée le 15 octobre 2010, la LJB vise comme objectifs l’instauration, entre autres, d’un dialogue franc entre les jeunes, d’une lutte permanente contre l’incivisme, l’injustice, l’impunité, l’éveil des consciences.   Source: Fasozine

Crise à l’UPC: « Nous ne voulons pas de pourriture à l’Assemblée Nationale » militants de l’UPC

Ceci est la déclaration liminaire lue par M. Jean-Leonard Bouda, militant de base de l’UPC sur la situation qui prévaut au sein du parti et marquée par la démission, la semaine dernière, de treize députés du groupe parlementaire UPC.  Chers journalistes, Merci d’avoir répondu, une fois de plus, à notre invitation. Ceci est une conférence de presse des militantes et militants de l’UPC à la base, pour donner leur lecture sur la situation du parti. D’ores et déjà, nous soulignons que nous ne recevons d’ordre de personne. Ni de la direction du parti, ni d’autres personnes. Le parti c’est d’abord nous, à la base .Ce sont les militants à la base qui élisent les membres du bureau politique national. Ce sont les militants qui ont saigné, souffert, dépensé et battu campagne pour que des individus, hier méconnus du grand public, deviennent des députés sous l’étiquette de l’UPC. Malheureusement, 13 de nos députés nous ont trahis. Que dis-je, ils ont trahi le peuple. Ils ont vendu le suffrage du peuple électeur, pour leurs intérêts égoïstes et purement alimentaires. Et cela, nous ne saurons le tolérer. « Nous quittons, mais nous restons. » Nous détestons la viande du chien mais nous adorons son bouillon. Bonnes gens, vous comprenez cette gymnastique ? Ces camarades, en réalité, ne sont plus en phase avec les populations qui les ont mandatés, avec le parti dont ils portent les couleurs. Mais, pour ne pas perdre leurs avantages (émoluments, voitures de fonctions, missions grassement payées, privilèges divers), ils veulent nous divertir en disant qu’ils sont du parti. Nous ne sommes pas dupes. L’Assemblée nationale ne saurait être un cirque, un jardin d’enfants boulimiques. Elle est la représentation nationale, là où les bonnes pratiques doivent être vues. Le député tient son mandat du peuple par rapport à une position défendue par sa famille politique. Dès lors qu’il a trahi cet esprit, il aura alors renié son mandat et devra en supporter les conséquences. Mesdames et Messieurs, par-delà les militants de l’UPC, c’est une injustice faite à la démocratie et à l’ensemble des citoyens. Si ces députés ont été capables de vendre le suffrage du peuple, sachons qu’ils sont capables un jour de vendre le Burkina Faso aux terroristes. Disons-le tout net : Notre pays n’est pas en sécurité avec des députés corrompus, versatiles et chauves-souris. Si les Burkinabè ne veulent plus, dans l’avenir, des députés renégats, des députés traîtres, des députés aux intestins fragiles, des déshonorables députés, c’est maintenant qu’ils doivent agir. Nous disons au passage au MPP que la marchandise qu’il a achetée moins chère est avariée. C’est de la pourriture. Et nous ne voulons pas de pourriture à l’Assemblée nationale. Nous, militants à la base, ne voulons plus de négociation. C’est terminé. Voici pourquoi nous avons convenu des stratégies non-exhaustives suivantes pour récupérer nos mandats : 1-Une demande de marche pacifique à l’assemblée nationale le jeudi 12 octobre prochain, dès 07 heures, a été déposée. Nous donnons rendez-vous aux militants UPC, aux patriotes sincères et aux défenseurs de la démocratie, ce jeudi dès 07 heures, au côté Nord du pont Kadiogo, route de l’Assemblée nationale afin de livrer un message au Président de l’Assemblée nationale. 2-Le même jour, devant les hauts commissariats des provinces concernées, il y aura des remises de lettre des militants desdites localités : Tapoa, Comoé, Poni, Kénédougou, Gnagna, Tuy, Léraba, Komondjari, Kossi, Boulgou, Kompienga. 3-D’autres manifestations auront lieu dans les secteurs et arrondissements de Ouagadougou, ainsi que dans les autres villes concernées. 4-Les visites inopinées aux députés traîtres vont s’intensifier afin de leur dire pacifiquement notre détermination à récupérer nos mandats. 5-D’autres actions attendent au frigo. Elles dépendront du comportement du Président de l’Assemblée nationale, et de celui des députés qui ont trahi le peuple électeur. Chers journalistes, nous ne finirons pas sans lancer un appel aux Burkinabè. Nous n’avons pas la force. Nous n’avons pas le pouvoir. Mais nous avons le soutien des Burkinabè, pour déloger les traitres de l’Assemblée, pour dire non à l’assassinat de l’Opposition. Militants de l’UPC, électeurs, Burkinabè, c’est un moment historique. Nous vous demandons de venir massivement ce jeudi 12 octobre dès 07 h au côté Nord du pont Kadiogo, route de l’Assemblée. Ensemble, défendons notre jeune démocratie. Disons NON aux députés vendus ! Non à la traîtrise ! NON au vagabondage et au commerce politique ! Je vous remercie.

Libéria: Qui est Ellen Johnson Sirleaf, la première présidente africaine élue

La première présidente africaine élue, Ellen Johnson Sirleaf cède sa place au terme de deux mandats présidentiels soit douze années au pouvoir. Bilan satisfaisant ou à demi-teinte, c’est selon. Nous vous proposons la biographie de la 1 ère femme présidente en Afrique.   -Née en 1938 à Monrovia, cette économiste a été formée en administration publique aux Etats-Unis, à Harvard. -A deux reprises, elle devient ministre des Finances des présidents William Tubman et William Tolbert. -Elle est condamnée à dix ans de prison sous le régime militaire de Samuel Doe et sera forcée à l’exil. -Elue en 2006, elle devient la première femme cheffe d’Etat en Afrique. -En 2011, elle devient prix Nobel de la Paix aux côtés de sa compatriote Leymah Gbowee et de la Yémenite Tawakkol Karman. Une récompense attribuée peu de temps avant sa réélection pour un second mandat. Pour rappel, quand elle accède au pouvoir au 2006, Ellen Johnson Sirleaf écope d’un pays traumatisé et exsangue après des guerres civiles qui ont duré de 1989 à 2003 et fait plus de 250 000 morts. Elle se retrouve à la tête d’un système corrompu et d’une dette colossale effacée cinq ans plus tard. 

Région du Sahel: Un véhicule de l’Etat enlevé dans l’Oudalan par des assaillants

Un véhicule de l’Etat avec à son bord quatre personnes a été enlevé par deux individus armés non identifiés, tôt samedi matin, dans le village de Tin-Ediar, dans la province de l’Oudalan, région du Sahel, a appris l’AIB auprès d’une autorité provinciale. Le véhicule ‘’fond rouge’’, toujours introuvable, appartient à la Direction régionale des ressources animales et halieutiques du Sahel et avait à son bord, le chauffeur, trois autres passagers dont un homme, une femme et un enfant. L’incident a eu lieu à Tin-Ediar, localité située à 15 Km de Oursi, sur l’axe Déou-Oursi, lorsque les deux individus lourdement armés, ont intimé l’ordre au conducteur du véhicule de s’arrêter. Selon la source de l’AIB, une fois le véhicule (de type 4X4) immobilisé, les occupants ont été déplacés à l’arrière, l’un des assaillants s’y est introduit pour conduire, tandis que l’autre assaillant armé, les suivait avec une moto. Les occupants du véhicule ont été débarqués à la frontière du Mali, après avoir été dépouillés de leurs biens (argent, portables, etc.), alors que le véhicule, lui, a été emporté par les ravisseurs, en territoire malien. De la frontière malienne, les quatre ‘’otages’’ libérés ont rejoint Oursi où ils ont été accueillis à la brigade de gendarmerie de la localité, avant d’être conduits à Gorom-Gorom, chef-lieu de la province de l’Oudalan. Là-bas, ils ont été reçus par le haut-commissaire de la province et y ont passé la nuit du samedi à dimanche. Ce n’est qu’hier dimanche qu’ils ont été conduits à Dori, chef-lieu de la région du Sahel. Depuis un certain temps, les actes de terrorisme sont fréquents dans la région du Sahel, à l’extrême Nord du Burkina Faso, frontalière avec le Mali. Agence d’information du Burkin

Patrice TALON élevé à la dignité de grande croix de l’ordre national

Le Président de la République du Bénin Patrice Talon, en visite d’amitié et de travail au Burkina Faso a été élevé à la dignité de grande croix de l’ordre national dans la soirée du 09 octobre, au cours d’un dîner organisé en son honneur par le Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré. Y ont pris part, des présidents d’institutions, des membres du gouvernement dont le Ministre d’État, Ministre de la Sécurité, Simon Compaoré. Le chef de l’État béninois a rassuré son homologue du Faso de son engagement à œuvrer pour l’intégration totale de la sous-région et de son soutien à la force du G5 Sahel.

Philippe Mouiller, Sénateur français : « Le sénat s’intéresse tout particulièrement à ce qui se passe aussi au Burkina »

Philippe Mouiller est sénateur français, élu du département des Deux-Sèvres. Il est présent à Ouagadougou dans le cadre des premières assises de la coopération décentralisée. En marge des travaux de ladite rencontre, il a fait un tour à l’Assemblée nationale, le vendredi 6 octobre 2017, où il a été reçu en audience par le 1er Vice-président de la représentation nationale, Me Bénéwendé Stanislas Sankara.   A sa sortie d’audience, le sénateur français a confié avoir pu échanger avec les députés burkinabé « à la fois sur nos points de vue respectifs de développement et sur les évolutions de nos pays ». A l’écouter, cet échange lui « a permis vraiment d’avoir une vision de tout l’élan de modernité qui est mis en place ici au Burkina Faso ». Evoquant les assises sur la coopération décentralisée, Philippe Mouiller qui est également le président du Groupe d’amitié France-Burkina au sein de son institution, trouve que les burkinabè sont « très attachés aux évolutions en matière de décentralisation. Le sénat s’intéresse tout particulièrement à ce qui se passe aussi au Burkina et souhaite de façon plus étroite de se rapprocher des parlementaires de votre pays ».

Burkina-Bénin : Le Président Patrice TALON en visite d’amitié et de travail de 48 heures au Burkina

Le Président de la République du Bénin, Son Excellence Monsieur Patrice TALON est arrivé en début de soirée, le lundi 9 octobre 2017 à Ouagadougou pour une visite d’amitié et de travail de 48 heures au Burkina Faso. A sa descente d’avion, le chef de l’Etat béninois a été accueilli par le Président du Faso, Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, en présence du Premier Ministre, Monsieur Paul Kaba THIEBA, des présidents d’institution, des membres du gouvernement burkinabè, des membres du corps diplomatique et des ressortissants de la République du Bénin au Burkina Faso. Le Président du Faso offre ce soir un dîner officiel à son illustre hôte. Une séance de travail entre les experts burkinabè et béninois est prévue le mardi 10 octobre 2017 et sera sanctionnée par un communiqué conjoint. Le dernier acte solennel qui va clore cette visite d’amitié et de travail est l’audience officielle entre les deux chefs d’Etat également prévue pour le mardi 10 octobre 2017. La Direction de la Communication de la Présidence du Faso