Deuil de 48 heures après la mort de 41 personnes dans une attaque

Deuil/ Titao

Le président Roch M.C. Kabore a décrété un deuil national de 48h allant du dimanche 26 décembre 2021 à 0h00 au lundi 27 décembre à 24h. 41 personnes ont été tuées dans l’attaque terroriste de jeudi contre un convoi de civils escortés par des VDP entre Ouahigouya et Titao, a annoncé plus tôt samedi soir le gouvernement dans un communiqué. L’embuscade qui a eu lieu à You dans le Lorum (Nord), a également coûté la vie au leader des VDP, Soumaila Ganamé dit Ladji Yoro dont l’enterrement est prévu ce dimanche à Ouahigouya. Le communiqué du gouvernement La mission de ratissage sur la zone d’ embuscade des Groupes Armés Terroristes contre une colonne de Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP) et de civils le jeudi 23 décembre 2021 dans la zone de You, province du Loroum, région du Nord a établi un bilan de 41 corps dont celui de Soumaila GANAME dit Ladji Yoro. L’identification des victimes est toujours en cours par la gendarmerie nationale avant leur inhumation demain dimanche 26 décembre.Le gouvernement condamne avec fermeté cette barbarie. En cette circonstance douloureuse et en hommage aux vaillants VDP et aux civils tombés pour la défense de la patrie, le Président du Faso décrète un deuil national de quarante-huit (48) heures allant du dimanche 26 décembre 2021 à 00h00 au lundi 27 décembre 2021 à 24h. Le gouvernement souhaite un prompt rétablissement aux blessés, présente ses condoléances aux familles éplorées et invite notre peuple à l’union sacrée autour des FDS et des VDP.Le Porte-parole du Gouvernement Alkassoum MA IGAOfficier de l’Ordre de l’Etalon Ladji Yoro était un symbole de la résistance populaire face au terrorisme. Son équipe est tombée dans une embuscade dans la soirée du jeudi 23 décembre sur l’axe Ouahigouya-Titao, dans le nord du Burkina Faso. Depuis le début des attaques terroristes, cet agriculteur avait laissé ses houes pour les armes. Le pays est sous le choc. Le président Kaboré a rendu hommage à « un intrépide volontaire pour la défense de la patrie ». La situation sécuritaire s’est dégradée considérablement ces derniers jours avec des incursions des hommes armés dans les villages autour de Titao et l’attaque du chef-lieu de la commune de Ouindigui. Des hommes armés effectuent des contrôles et des fouilles sur  les axes routiers entre Titao et Ouahigouya. Trois personnes ont été enlevées d’un car de transport dans la journée lundi 13 décembre 2021. Dans la même journée, plusieurs enseignants ont été arrêtés et relaxés dans la soirée alors qu’ils fuyaient la ville de Titao. Plusieurs autres personnes tentent de quitter la ville, notamment des travailleurs. Les services de santé et les écoles sont également en train de se fermer. Deuil

Nouveau CHU de Bobo-Dioulasso, l’entreprise chinoise installée.

CHU de Bobo-Dioulasso

Le jeudi 23 décembre 2021, le ministre de la Santé, de l’Hygiène Publique et du Bien-être, Pr Charlemagne Ouédraogo, a installé sur le site du nouveau CHU de Bobo-Dioulasso, l’entreprise chinoise chargée de sa Construction. C’était en présence des autorités régionales et administratives. ‘‘Beijing Urban Construction Group’’, c’est le nom de l’entreprise qui doit construire le nouveau centre hospitalier universitaire (CHU) de Bobo-Dioulasso. installée officiellement le jeudi 23 décembre, le premier responsable de la Santé, Pr Charlemagne Ouédraogo a constaté le démarrage effectif des travaux de construction par l’entreprise. Selon lui, il a installé l’entreprise qui commence dès aujourd’hui les travaux qui vont permettre dans 36 mois d’avoir un hôpital universitaire tout neuf d’une capacité de 500 lits et qui va rendre service à la population. La construction de cet hôpital de référence de Bobo Dioulasso avait fait polémique au Burkina Faso et sera finalement construit à sur un autre site selon l’ex Premier Ministre Christophe Joseph Marie Dabiré . Ainsi le CHU de référence initialement prévu pour être construit dans la foret de Kua sera construit à Pala dans l’arrondissement 5 de Bobo-Dioulasso. On se souvient que des agents des eaux et forêts ont déterrer des bornes qui ont été installées dans la forêt de Kua pour déterminer la superficie du futur centre hospitalier qui devrait voir le jour à #Sya . Par ailleurs, le dimanche 26 mai, des militants d’un regroupement dénommée « Mouvement pour la Protection de la Forêt de Kua » (MPFK) ont été agressés à Bobo-Dioulasso par d’autres jeunes alors qu’ils venaient de tenir une conférence de presse pour dire « Non » au déclassement de Kua. Avec DCPM/Santé

Conseil des Ministres : compte rendu du mercredi 22 décembre 2021

Conseil des Ministres

Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 22 décembre 2021,en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 14 H 25 mn, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales et autorisé des missions à l’étranger. I. DELIBERATIONSI.1. AU TITRE DE LA PRIMATURE Le Conseil a adopté deux (02) décrets portant respectivement attributions des membres du Gouvernement et intérim des ministres. Ces décrets visent à définir le rôle et la place de chaque ministre et ministre délégué et d’offrir un référentiel précis et rationnel à l’administration de l’Etat pour son organisation. L’adoption de ces décrets permet aux membres du Gouvernement d’assurer efficacement leurs missions et d’organiser les intérims. I.2. AU TITRE DU MINISTERE DES ARMEES ET DES ANCIENS COMBATTANTS Le Conseil a adopté deux (02) rapports. Le premier rapport est relatif à un décret portant approbation des statuts du Centre national d’études stratégiques (CNES).Le Centre national d’études stratégiques est une structure d’anticipation et d’aide à la décision de la gouvernance sécuritaire. Au plan sous régional et international, il est un instrument d’appui à la coopération sécuritaire du Burkina Faso avec ses partenaires. L’adoption de ce décret permet au Centre national d’études stratégiques de se doter de textes juridiques en vue d’accomplir efficacement ses missions, conformément au décret n°2014-609/PRES/PM/MEF du 24 juillet 2014 portant statut général des Etablissements publics de l’Etat à caractère scientifique, culturel et technique (EPSCT).Le second rapport est relatif au drame d’Inata. Le rapport de l’inspection générale des forces armées a été remis le 14 décembre 2021 à Son Excellence Monsieur le Président du Faso. Après avoir examiné les conclusions du rapport, le Chef de l’Etat a décidé de lui donner une suite judiciaire à travers la saisine du tribunal militaire. A titre conservatoire, il a décidé de relever de leurs fonctions le Lieutenant-Colonel William COMBARY, Commandant du Groupement mobile de Ouagadougou et le Capitaine Isaac SANOU, Commandant de la Compagnie de gendarmerie de Manga, chef de l’escadron de gendarmerie qui devait relever le détachement d’Inata. I.2. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DU PLAN Le Conseil a adopté sept (07) rapports. Le premier rapport est relatif à une ordonnance portant autorisation de ratification de l’accord de financement composé du Crédit n°6967-BF et du Don N°D8910-BF conclu le 09 septembre 2021 à Ouagadougou entre le Burkina Faso et l’Association internationale de développement (IDA) pour le financement du Projet régional sur le corridor économique Lomé-Ouagadougou-Niamey. Le coût total du projet est évalué à 260 millions USD, soit environ 143 milliards F CFA. Il est financé par l’Association internationale de développement sous forme de Crédit à hauteur de 130 millions USD et de Don à 130 millions USD. La mise en œuvre de ce projet permettra aux populations d’améliorer la connectivité régionale et les infrastructures communautaires socio-économiques le long du corridor entre les capitales du Burkina Faso, du Togo et du Niger. Le deuxième rapport est relatif à une ordonnance portant autorisation de ratification de la convention de crédit acheteur signée le 12 juillet 2021 entre le Burkina Faso, BNP Paribas Fortis sa/nv et exportkreditnämnden pour le financement de la phase I du projet de mobilité urbaine du Grand Ouaga (PMUGO). Le coût global de la première phase du projet est de 80 679 982,03 Euros soit 52 906 778 596,14 F CFA, financé selon les modalités suivantes : – 78 582 519 Euros, soit environ 51 546 753 415,68 F CFA, sous forme de prêt de BNP PARIBAS FORTIS ;- 14 029 503,48 Euros, soit environ 9 200 000 000 F CFA, sous forme de prêt de VISTA BANK BURKINA (ex BICIA-B).Ce projet de mobilité urbaine du Grand Ouaga (PMUGO) vise à mettre en place une nouvelle offre de transport collectif efficient et respectueux de l’environnement et à même d’asseoir une gouvernance de mobilités quotidiennes dans le Grand Ouaga. Le troisième rapport est relatif à un décret portant désignation de l’Autorité compétente en matière de sanctions financières ciblées et création de la Commission Consultative sur le Gel Administratif (CCGA). Ce décret permet la mise en œuvre des résolutions 1267 et 1373 du Conseil de Sécurité des Nations-Unies portant sur les mesures de gel sans délai des biens et autres ressources appartenant aux terroristes et groupes terroristes ainsi que l’établissement de listes des personnes et entités, pour l’application de sanctions financières ciblées. L’adoption de ce décret permet à notre pays d’actualiser le cadre juridique, institutionnel et organisationnel du mécanisme des sanctions financières ciblées. Le quatrième rapport est relatif à un décret portant autorisation de perception de recettes relatives à certaines prestations du ministère du Développement industriel, du commerce, de l’artisanat et des petites et moyennes entreprises. Ce décret vise la relecture du décret n°2017-1130/PRES/PM/MINEFID/MCIA du 30 novembre 2017 portant autorisation de perception de recettes relatives à certaines prestations du ministère en charge de l’Industrie et du commerce. Cette relecture permet de prendre en compte les prestations offertes en ligne grâce aux nouvelles technologies. L’adoption de ce décret permet d’accroître la part contributive des prestations de service du ministère en charge de l’Industrie et du commerce au budget de l’Etat. Le cinquième rapport est relatif à l’état de mise en œuvre du Plan d’actions issu de l’évaluation du dispositif national de Lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme (LBC/FT) par les experts de l’International Co-opération review group (ICRG) du Groupe d’action financière (GAFI). L’évaluation du dispositif national de Lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme a été effectuée sur le commerce et le bétail, les personnes morales et constructions juridiques, les organismes à but non lucratif, le secteur de l’orpaillage ainsi que sur les risques de financement du terrorisme au plan national. Il ressort de ce rapport que les départements ministériels et les acteurs concernés par les évaluations sectorielles de risques de blanchiment des capitaux et le financement du … Lire la suite

Le Burkina Faso bénéficie de 62,7milliards de FCFA de la Banque mondiale

Burkina Faso

Le Burkina Faso et la Banque Mondiale, ont signé mardi, un accord de financement d’un montant total de 114 millions de dollars USD (soit 62,7 milliards de FCFA) au profit du Programme de résilience dusystème alimentaire de l’Afrique, composante Burkina Faso. L’accord de financement a été signé par le ministre de l’Economie, des finances et du plan, Lassané Kaboré et la représentante résidente de la Banque Mondiale au Burkina Faso, Maïmouna Mbow Fam. Selon le ministre en charge de l’Agriculture, des aménagements hydro-agricoles, de la mécanisation, Moussa Kaboré, le projet vise à « accroitre la préparation contre l’insécurité alimentaire et à améliorer la résilience des systèmes alimentaires dans les pays participants ». « Ce financement permettra de réduire les risques et de rendre le système alimentaire propice et renforcer la base productive des producteurs» a-t-il indiqué. M. Kaboré, a également indiqué que le projet va couvrir sept régions qui vivent des situations difficiles. il s’agit des régions de l’Est, du Sahel, de la Boucle du Mouhoun, du Centre sud, du Centre ouest, du Centre nord et du Nord. Le projet permettra d’accompagner et de conseiller les producteurs sur la façon d’exploitation et les dates pluviométriques en vue d’éviter les risques de sècheresse, a-t-il soutenu. « Le programme va également permettre la réalisation de l’aménagement agricole de système de drainage d’irrigation, des tracteurs et rendre l’agriculture burkinabè plus compétitive et adaptée au contexte du pays » a-t-il poursuivi. La représentante résidente de la Banque Mondiale au Burkina Faso, Mme Maimouna Mbow Fam a traduit l’engagement de son Institution à renforcer la résilience des systèmes de production agro-sylvo-pastoraux. De même qu’à développer des chaines de valeur et de renforcer l’intégration entre les pays de la sous-région Ouest-africaine en supprimant les obstacles liés au commerce. Agence d’information du Burkina Le Burkina Faso et la Banque Mondiale, ont signé mardi, un accord de financement d’un montant total de 114 millions de dollars USD (soit 62,7 milliards de FCFA) au profit du Programme de résilience dusystème alimentaire de l’Afrique, composante Burkina Faso.

CQDJ: un Atelier de renforcement de capacités du personnel pénitentiaire

CQDJ

Le Centre pour la Qualité du Droit et la Justice (CQDJ) organise un atelier de renforcement de capacités au profit du personnel pénitentiaires de Bobo Dioulasso et Fada N’Gourma et Ouagadougou. Cet atelier qui s’est ouvert ce mercredi 22 décembre à l’Hôtel des Conférences Ouinde Yidé de Ouagadougou pour une durée de 2 jours, regroupe une vingtaine d’acteurs dont des Directeurs des établissements pénitentiaires, des GSP des services de la sécurité, des services greffe et des services sociaux des établissements pénitentiaires des zones d’intervention du projet et des magistrats. Son objectif global est de renforcer les capacités de ces acteurs sur la bonne gestion des registres pénitentiaires, des correspondances, des sanctions disciplinaires, de la sécurité au sein des établissements pénitentiaires. Pour le Directeur Général Adjoint de l’administration pénitentiaire, Monsieur Ousseni OUEDRAOGO qui a procédé à l’ouverture dudit atelier, son institution accorde un crédit à de telles initiatives car les droits humains sont une quête permanente et pour atteindre ses objectifs son administration a besoin de renforcer les capacités du personnel et à elle seule ne peut le faire. “C’est pourquoi nous accueillons avec joie de telle initiative qui nous permet vraiment de renforcer les capacités de notre personnel “ a-t-il confié. En rappel, cet atelier rentre dans le cadre de la mise en œuvre du projet de « Promotion des droits humains et d’amélioration des conditions Carcérales #PRODHACC » financé par l’Union Européenne et mis en œuvre en consortium avec Terres des Hommes Lausanne (TDH) et Prisonniers Sans Frontière (PRSF) depuis le 1er janvier 2021. Prévu pour s’étaler sur deux (02) ans, ce projet vise à promouvoir les droits humains dans les prisons au travers de l’amélioration des conditions carcérales au Burkina Faso. Plus spécifiquement, il vise à améliorer les conditions carcérales des détenus, à favoriser leur réinsertion et à promouvoir le respect des droits humains des prisonniers en conformité avec les standards internationaux.

Inata (Drame): deux gradés de l’armée relevés de leur fonctions.

Inata

Au sortir du conseil des ministres de ce Mercredi 22 Décembre le porte parole du gouvernement a confié que le Conseil des ministres a relevé de leurs fonctions, à titre conservatoire, le lieutenant-colonel William combary, commandant du groupement mobile de Ouagadougou et le capitaine Isaac Sanou, commandant de la compagnie de gendarmerie de Manga, qui est le chef d’escadron qui devait relever les éléments d’Inata. Selon le Pr Alkassoum Maïga, le président du Faso a, indépendamment des mesures sus-indiquées, décidé de réserver une suite judiciaire à l’affaire. En rappel le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré a reçu le 14 décembre dernier le nouveau rapport d’enquête su le Drame d’Inata perpétrée le 14 novembre, et qui avait fait plusieurs victimes, principalement des gendarmes. Le chef de l’Etat avait alors instruit l’inspection générale des armées de diligenter une enquête sur les dysfonctionnements à l’origine de la survenue de ce drame, en vue de situer les responsabilités. Le 30 novembre dernier, le rapport d’enquête (sur le Drame d’Inata) commandité lui a été transmis par le ministre de la défense en compagnie de l’inspecteur général des armées. Cependant ledit rapport a été rejeté par le président du Faso, chef suprême des armées, qui a estimé que le rapport d’enquête n’établissait pas de façon claire les responsabilités. Il avait accordé un délai supplémentaire de 10 jours pour l’approfondir, et ce sont les conclusions de ce nouveau rapport qui ont été remises au président du Faso. Selon le porte parole du gouvernement au titre du Premier ministère, le conseil a adopté deux décrets portant, d’une part attributions des membres du gouvernement et d’autre part, les intérims des ministres. Le Conseil des ministres a adopté un projet portant modalités de gestion de repos pour allaitement. Ainsi, après les trois mois de congés, la femme bénéficie d’une heure et demie (1h30) par jour, pendant le service, pour allaiter son enfant. Et ce, pendant douze mois.

Coronavirus au Burkina : 21 morts et 368 nouveaux cas

Coronavirus au Burkina

Du 13 au 21 décembre 2021, la situation de la maladie à Coronavirus au Burkina Faso se présente comme suit : 4943 échantillons analysés dont 168 tests de diagnostic rapide (TDR) répartis en : – 4508 tests de dépistages pour voyage ; – 195 tests de cas suspects ; – 240 tests de cas contacts. Nombre de nouveaux cas confirmés : 368; Nombre de guérisons : 324, total des guérisons, 16250 ; Nombre de décès : 21, total des décès, 317 ; Nombre de cas actifs : 473 ; Nombre de cas confirmés depuis le 09 mars 2020 : 17 040 dont 6 308 femmes et 10 732 hommes. Nombre de personnes vaccinées contre la COVID-19 : 927 065 Le gouvernement invite les populations à recevoir gratuitement le vaccin contre la COVID-19 sur les sites dédiés afin de se protéger et de protéger les autres. Pour rompre la chaine de transmission de la maladie à coronavirus, le gouvernement invite les populations au respect des gestes barrières et à la vaccination. ( Coronavirus au Burkina) . Le ministère burkinabè de la Santé a annoncé vendredi soir que deux cas du nouveau variant de Covid-19 « Omicron » ont été détectés sur le territoire burkinabè. Ces cas ont été identifiés sur des échantillons de personnes résidentes au Burkina Faso dont les prélèvements ont été analysés au niveau du Centre MURAZ de Bobo-Dioulasso (Ouest), a précisé le ministère dans un communiqué.  » Ce variant est préoccupant du fait de la rapidité de sa propagation », a souligné le ministère en charge de la Santé assurant que des dispositions ont été prises pour le renforcement de la surveillance épidémiologique à tous les niveaux du système de santé. « Compte tenu de la vitesse de propagation de ce nouveau variant les populations sont invitées à l’observation stricte des mesures barrières édictées par le ministère en charge de la Santé surtout à l’approche des fêtes de fin d’années », souligne le communiqué.

La CAN 2022 aura bel bien lieu du 9 janvier au 6 février 2022 au Cameroun

La CAN 2022

La Coupe d’Afrique des nations de football (CAN) se jouera comme prévu au Cameroun en janvier 2022, a assuré, lundi 20 décembre, le président de la Confédération africaine de football (CAF), Patrice Motsepe après des rumeurs sur les réseaux sociaux d’un nouveau retrait du tournoi au pays hôte. «Nous devons prouver que nous pouvons organiser des compétitions comme en Europe. La compétition doit commencer quand ? Le 9 janvier ? Donc, je serai au Cameroun le 7 janvier avec ma petite famille pour la CAN qui commence le 9 janvier au Cameroun», a affirmé Patrice Motsepe, le patron de la CAF, mettant ainsi fin au long feuilleton du possible report du tournoi footballistique le plus attendu du continent africain. Depuis quelques jours certaines informations font croire que le Burkina Faso a voté en faveur du report de la can 2022. La Fédération burkinabè de football (FBF) a tenu à faire une mise au point à travers un communiqué par la voix de son porte-parole Antoine Bationo.  « A l’issue de cette réunion, certains médias et les réseaux sociaux rapportent que Monsieur Sita Sangaré, ancien président de la Fédération burkinabè de football et membre du comité exécutif de la CAF se serait prononcé pour un report de la CAN », indique le communiqué. La FBF constate que « cette prise de position soulève une vague d’indignations et de réprobations contre notre pays au sein de l’opinion africaine ».   Pour cela, elle précise que : « La Fédération burkinabè de football n’est associée d’aucune manière à cette prise de position qui n’engage que son auteur. Par conséquent, elle tient à se démarquer de manière ferme et résolue d’un report de la CAN Cameroun 2021 ». Le Maroc, l’Egypte et le Burkina Faso ont soutenu l’idée d’un report de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) qui aura lieu du 9 janvier au 6 février 2022 au Cameroun, lors d’une réunion tenue dimanche dernier avec la CAF et la FIFA. Au terme des échanges qui ont été houleux, aucune décision finale n’a cependant été prise. Mais apprend-on, Samuel Eto’o nouveau président de la FECAFOOT, qui a pris part lui aussi à cette réunion, a catégoriquement refusé l’idée du report.

Ouagadougou : plus d’une trentaine de véhicules de l’Etat mise en fourrière

Ouagadougou

La Police Municipale de Ouagadougou, la Police Nationale et la Gendarmerie Nationale ont effectué le weekend dernier, une opération conjointe de contrôle de l’usage des véhicules de l’Etat et de ses démembrements dans la ville de Ouagadougou. Entrant dans le cadre de la mise en œuvre des activités de la Direction Générale des Affaires Immobilières de l’État (DGAIE), cette mission avait pour objectif majeur d’interpeller les différents acteurs à une meilleure utilisation des moyens roulants de l’Etat. A l’occasion, plus d’une trentaine de véhicules ont été mise en fourrière pour usage irrégulier. Par ailleurs, nous invitons tous les acteurs à une utilisation optimale des moyens roulants de l’Etat et de ses démembrements, composants essentiels du patrimoine public. Le Service de l’Information et de la Communication de la Police Municipale de Ouagadougou.

Recrutement d’un consultant pour la conduite d’une étude

CQDJ

(CQDJ) Recrutement d’un consultant pour la conduite de l’étude sur la perception de la justice et l’accès à la justice des PDI et réfugiés dans la région du sahel Contexte et justification : Le Burkina Faso connaît depuis quelques années une exacerbation des formes d’insécurité hybrides et de menaces diverses, connues et émergentes, avec notamment la multiplication des attaques terroristes. Celles-ci sont particulièrement aiguës dans les régions de l’Est, du Sahel, et du Centre Nord. Cette situation a occasionné le déplacement de plus d’un million de personnes qui vivent en dehors de leurs localités d’origine. A côté de ces déplacés internes massifs, les crises politiques vécus par les pays voisins notamment le Mali, a entrainé depuis 2012, un afflux de réfugiés installés, pour la plupart, dans la Région du Sahel. Selon les statistiques du HCR, à la date du 30 novembre 2021, 24 977 réfugiés sont enregistrés au Burkina Faso dont 98,08% sont des maliens. Longtemps installés dans les camps consolidés de Goudoubo et de Mentao, les réfugiés ont dû abandonner les deux camps en 2020 pour s’auto relocaliser à Dori et à Djibo. Relocalisés dans le seul camp consolidé de Goudoubo en décembre 2020, pour ceux de Dori et en février 2021, pour ceux de Djibo, les réfugiés ont été contraints d’abandonner de nouveau le camp de Goudoubo pour s’installer dans la ville de Dori en raison de l’insécurité grandissante. Au 30 novembre 2021, 2143 ménages de 10872 réfugiés sont enregistrés à Dori et 2677 ménages de 11161 individus dans les hors camps (total des réfugiés vivant dans les villages de la province de l’Oudalan, Seno, Soum et de la région du Nord).  Malgré les violations graves des droits fondamentaux auxquelles les PDI et réfugiés font face, ces derniers rencontrent des difficultés à avoir accès à la justice afin de faire entendre leurs causes et obtenir réparation. Ces difficultés d’accès sont dues non seulement à des questions pratiques, telles que les distances, mais aussi en raison de la méconnaissance des mécanismes de saisine, des moyens limités mais également du fait de la vulnérabilité accrue de ces populations en raison du déplacement. Afin de faciliter et assurer l’accès à la justice au profit de ces personnes et d’apporter une réponse juridique adéquate aux situations vécues par les personnes relevant de la compétence du HCR, le Centre pour la Qualité du Droit et la Justice (CQDJ), s’appuyant sur son expérience en matière d’assistance juridique et judiciaire aux personnes vulnérables met en œuvre le projet « Accès à la justice des personnes relevant de la compétence du HCR au Burkina Faso » avec l’appui technique et financier du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (UNHCR). Débuté le 1er Septembre 2021, les activités de ce projet se déploient sur les régions du Centre, des Hauts-Bassins, du Nord, du Centre-Nord et du Sahel. C’est dans ce cadre que le CQDJ, sous les services d’un consultant, mène une étude sur la perception de la justice et l’accès à la justice des PDI  réfugiés et communautés hôtes dans la région du sahel. But et objectifs de la rédaction: A travers cette étude, il s’agira, dans une approche cognitive, de comprendre comment la justice est perçue par les réfugiés, les PDI et les communautés d’accueil.  L’étude aura ainsi les objectifs suivants : Identifier les besoins des réfugiés, PDI et communautés d’accueil en matière de justice en tenant compte du genre, de l’âge et de la diversité ; Déterminer le niveau de connaissance des réfugiés, PDI et communautés d’accueil sur leurs droits et les moyens d’obtenir justice par rapport aux différentes problématiques qu’ils rencontrent ; Connaître la perception des réfugiés, PDI et communautés d’accueil envers la justice ainsi que les raisons qui justifient cette perception ; Connaitre le niveau/degré d’accès à la justice des réfugiés, PDI et communautés d’accueil ; Identifier les attitudes, les comportements et les expériences en matière  de justice des réfugiés, PDI et communautés d’accueil mais également des institutions et leurs intervenants ; Identifier les mécanismes de règlements des conflits au sein des communautés ainsi que les capacités existantes et les types d’amendes infligées pour les différents cas ; Identifier les défis liés à l’accès à la justice (y compris les barrières culturelles et les distances sociales) et proposer des solutions pour y remédier ; Identifier des recommandations susceptibles d’améliorer l’accès à la justice des réfugiés, PDI et communautés d’accueil en tenant compte des propositions de ces derniers; Proposer des mécanismes pouvant faciliter l’opérationnalisation des recommandations tendant à l’amélioration de l’accès à la justice des réfugiés, PDI et communautés d’accueil. Résultats attendus : Les résultats attendus sont les suivants : Les besoins des réfugiés, PDI et communautés d’accueil en matière de justice sont identifiés en tenant compte du genre, de l’âge et de la diversité ; Les attitudes, les comportements et les expériences en matière de justice des réfugiés, PDI et communautés d’accueil ainsi que des institutions et leurs intervenants sont connus ; La perception des réfugiés, PDI et communautés d’accueil envers la justice ainsi que les raisons qui justifient cette perception sont connus ;   Le niveau/ degré  d’accès à la justice des réfugiés, des PDI et des communautés hôtes est connu. ;  Le niveau de connaissance des réfugiés, PDI et communautés d’accueil sur leurs droits et les moyens d’obtenir justice par rapport aux différentes problématiques qu’ils rencontrent est connu ; Les différents mécanismes de règlement de conflits au sein des communautés sont connus, ainsi que leurs capacités en matière de justice communautaire, les types d’affaires traitées ainsi que les amendes infligées aux accusés ; Les différents obstacles et contraintes liés à l’accès à la justice des réfugiés, PDI et communautés d’accueil sont identifiés; Les défis à l’accès à la justice sont identifiés et des recommandations susceptibles d’améliorer l’accès à la justice des réfugiés, PDI et communautés d’accueil sont répertoriées et documentées ; Des mécanismes pouvant faciliter l’opérationnalisation des recommandations tendant à l’amélioration de l’accès à la justice des réfugiés, PDI et communautés d’accueil sont identifiés. Tâches et responsabilités  Le consultant devra : Elaborer une proposition d’offre technique et financière ; Soumettre à CQDJ une note de cadrage de la mission, qui … Lire la suite