Classement FIFA d’octobre 2017: Le Burkina Faso perd 6 places

La Fédération de football association (FIFA) a rendu public hier 16 octobre, son classement mensuel. Il ressort de cette publication que le Burkina perd 6 places.   Charles Kaboré et ses coéquipiers, occupent désormais la 55e place à l’échelle internationale et 9e sur le plan africain. Les étalons, qui étaient classés 49e le mois dernier, perdent 6 places dans ce nouveau classement, tout en devançant la Côte d’Ivoire (61e mondial et 10e africain) et derrière le Ghana (52e mondial).     De façon générale, le classement FIFA du mois d’octobre 2017 servira à déterminer les chapeaux du tirage au sort de la Coupe du Monde, prévu le 1er décembre prochain en Russie.

Super coupe AJSB : L’Etoile Filante de Ouagadougou sacrée pour la 7e fois

L’Etoile filante de Ouagadougou (EFO) a remporté dimanche soir au stade régional de Kaya (Centre-Nord), la finale de la 24e super coupe de l’Association des journalistes sportifs du Burkina (AJSB) en battant aux tirs au but, le Rail club du Kadiogo (RCK) par 5 à 3. Les deux équipes se sont dominées tour à tour, équilibrant la partie. Sauf les occasions de but de l’attaquant de l’EFO, l’Ivoirien Bernard Konan (35e) et du milieu offensif du Rail, Somda Augustin, les deux équipes ont joué avec le frein à main jusqu’au coup de sifflet final de l’arbitre Ephrem Zio. Aux épreuves des tirs aux buts, la reine des stades s’est montrée plus adroite que les Faucons avec 100% de réussite. En remportant cette 24e super coupe, l’EFO gonfle son palmarès dans cette compétition de la presse sportive burkinabè avec désormais 7 trophées dans les coffrets. L’EFO affiche ses ambitions pour la nouvelle saison qui s’ouvre le 21 octobre prochain. Ce fut une occasion pour les deux équipes de tester les nouvelles recrues. «Pour cette saison qui va démarrer, nous visons le titre, la coupe du Faso et une bonne prestation en campagne africaine », a confié l’entraineur de l’EFO Boureima Kaboré. Ils représenteront le Burkina Faso en coupe de la confédération CAF pendant que le RCK jouera la Ligue africaine des champions. L’AJSB dirigée par une nouvelle équipe avec à sa tête Jérôme Tiendrébéogo organisera sa nuit des champions, une nuit au cours de laquelle les meilleurs sportifs de la saison seront récompensés. Cette activité se tiendra le 20 octobre prochain au palais des sports de Ouaga 2000 à partir de 20h. Agence d’Information du Burkina

Nahouri: des scènes de pillages après un accident mortel

Des habitants de Ziou dans le Nahouri se sont livrés samedi soir à des scènes de pillages, après un accident qui a coûté la vie à un élève, a appris l’AIB auprès de sources concordantes. Un camion de la société minière Netiana Mining Company, transportant du minerai brut de Guiaro(35km de Pô) vers la mine de Youga dans le Centre-est, a fauché mortellement samedi vers 18h30, un élève de CM2 au niveau du village de Ziou (65km de Pô). Le père de la victime a eu les deux jambes fracturées. Pris de panique, le conducteur et ses autres collègues ont fui les lieux, laissant une vingtaine de camions au bord de la route. C’est alors que plusieurs habitants vont piller le minerai et prélever des batteries et du gasoil. Notons que deux gendarmes ont été légèrement blessés lors du constat, par des individus qui les auraient confondus avec des chauffeurs, à cause de la ressemblance de leurs gilets. Agence d’information du Burkina PS:photo d’illustration

Thomas SANKARA: Les sociétés civiles française et burkinabè appellent la France à « lever maintenant le secret-défense »

A l’occasion de la commémoration de l’assassinat du président du Burkina Faso, des représentants de la société civile française et burkinabè appellent les autorités françaises à ne plus faire entrave à la justice. Trente ans après Sankara, la France doit poser des actes Il y a trente ans, le 15 octobre 1987, le président du Burkina Faso Thomas Sankara était assassiné, signant l’arrivée de Blaise Compaoré au pouvoir. Il y a trois ans, soulevant un formidable élan d’espoir en Afrique francophone, le 30 octobre 2014, la rue burkinabé se levait pour chasser du pouvoir cet autocrate corrompu et pilier régional de la Françafrique, resté au pouvoir pendant vingt-sept ans avec l’appui de la France. Cet événement, chargé de symbole, aurait dû enfin interpeller les responsables politiques français. Il n’en a rien été. Depuis un an, la demande de commission rogatoire émise par la justice burkinabé afin d’enquêter sur les éventuelles complicités françaises et de lever le Secret défense sur les archives françaises relatives à l’assassinat de Thomas Sankara, est restée lettre morte: ce refus de coopérer avec les juges burkinabés bloque les investigations sur les possibles complicités internationales dont ont bénéficié les assassins d’un président africain en exercice. Si leur procès a lieu sans les informations que protège le pouvoir français, l’impunité sera une fois de plus encouragée. Quelques mois après avoir ordonné l’exfiltration de Blaise Compaoré et ses proches par l’armée française et permis ainsi au vieux dictateur d’échapper à la justice de son pays, le président François Hollande s’était engagé à déclassifier ces archives. Mais les promesses n’engageant que ceux qui les croient, ces secrets de la République restent inaccessibles et la justice se heurte une fois de plus à la realpolitik françafricaine. Comme si ce mépris ne suffisait pas, les autorités françaises couvrent désormais un nouvel affront fait aux magistrats burkinabé. Deux mois après que ceux-ci ont rendu publique l’émission d’un mandat d’arrêt international contre François Compaoré, ce frère et bras droit de Blaise Compaoré s’est targué dans la presse française de circuler librement dans l’Hexagone [1], en prétendant qu’il n’existait aucun mandat le concernant –une dénégation déjà utilisée par son avocat fin juillet [2]. A Ouagadougou, où Emmanuel Macron prévoit de se rendre le mois prochain, les juges d’instruction soupçonnent le frère du dictateur déchu d’être impliqué dans un assassinat emblématique: le 13 décembre 1998, Norbert Zongo, le journaliste le plus populaire du pays, et les trois personnes qui l’accompagnaient étaient mitraillés dans leur véhicule, ensuite incendié. C’est le commanditaire présumé de cet assassinat politique que protège la France si elle n’exécute pas le mandat d’arrêt international. Trente ans après l’assassinat d’un président qui continue d’incarner l’espoir pour la jeunesse africaine et le martyr face aux crimes de la Françafrique, trois ans après que la rue burkinabé a envoyé un puissant appel à cesser de soutenir des régimes illégitimes, il est temps d’entendre le message: des mouvements populaires similaires bouillonnent au Togo, au Cameroun, au Gabon, au Congo-Brazzaville –autant de dictatures que la France continue de soutenir activement. Plutôt que de vagues promesses lors d’un discours à l’université de Ouagadougou le mois prochain, l’exécutif français doit désormais poser des actes: la rapide levée du Secret défense sur les documents relatifs à l’assassinat de Thomas Sankara et l’arrestation de François Compaoré, pour permettre à la justice burkinabé de faire enfin son travail, sont indispensables. Signataires : Mathieu Lopes, coprésident de Survie; Bruno Jaffré, animateur du réseau international «Justice pour Sankara, justice pour l’Afrique»; Abdoulaye Diallo, coordinateur du Centre national de presse Norbert Zongo; Me Guy Hervé Kam, porte-parole du mouvement «Balai Citoyen».

Le Président KABORE rassure sur la tenue du procès sur l’assassinat de Thomas SANKARA

Le Président du Burkina Faso, Roch Marc Christian Kaboré, a assuré, vendredi à Dakar, que la justice brukinabè a pris toutes les dispositions pour la tenue du procès sur l’assassinat de l’ancien président Thomas Sankara.   ‘’Je peux vous assurer que la justice prend l’ensemble des dispositions pour aboutir à ce jugement. Ça ne saurait tarder’’, a-t-il lors d’une conférence de presse avec son homologue sénégalais, Macky Sall. Le président burkinabè effectue une visite officielle au Sénégal du vendredi 13 au dimanche 15 octobre 2017. Ce vendredi après-midi, il a été élevé à la Dignité de Grand-Croix de l’Ordre national du Lion. ‘’ Aujourd’hui, au niveau de la justice, les choses avancent. Nous avons bon espoir-bien que cela fait 30 ans que cette question n’a pas été élucidée- que nous pourrons trouver une solution, un jugement définitif, de boucler cette problématique’’, a déclaré Roch Marc Christian Kaboré. Pour le président Kaboré, la mémoire de Thomas Sankara, tué le 15 octobre 1987 lors du coup d’Etat qui porta Blaise Compaoré au pouvoir, est resté vivace au sein du peuple Burkinabé, parce qu’il a pu engager une vision, des réformes. Le président burkinabé s’est toutefois abstenu de commenter la libération de l’ancien ministre des Affaires étrangères, le général Djibril Bassolé, soulignant que ce dernier est sous contrôle de l’armée. BHC/ASG  ‘’Je peux vous assurer que la justice prend l’ensemble des dispositions pour aboutir à ce jugement. Ça ne saurait tarder’’, a-t-il lors d’une conférence de presse avec son homologue sénégalais, Macky Sall. Le président burkinabè effectue une visite officielle au Sénégal du vendredi 13 au dimanche 15 octobre 2017. Ce vendredi après-midi, il a été élevé à la Dignité de Grand-Croix de l’Ordre national du Lion. ‘’ Aujourd’hui, au niveau de la justice, les choses avancent. Nous avons bon espoir-bien que cela fait 30 ans que cette question n’a pas été élucidée- que nous pourrons trouver une solution, un jugement définitif, de boucler cette problématique’’, a déclaré Roch Marc Christian Kaboré. Pour le président Kaboré, la mémoire de Thomas Sankara, tué le 15 octobre 1987 lors du coup d’Etat qui porta Blaise Compaoré au pouvoir, est resté vivace au sein du peuple Burkinabé, parce qu’il a pu engager une vision, des réformes.  Le président burkinabé s’est toutefois abstenu de commenter la libération de l’ancien ministre des Affaires étrangères, le général Djibril Bassolé, soulignant que ce dernier est sous contrôle de l’armée. Source: AIB  PS: Photo d’illustration

« Les partisans de Bassolé et Dienderé(Zaida et Cie)ont …avoué qu’ils sont les amis des terroristes » Elie TARPAGA

Ceci est extrait de la déclaration de la coordination des comités de défense et d’approfondissement des acquis de l’insurrection populaire (CDAIP) sur la liberté provisoire accordée à Djibrill Bassolé. CDAIP(Comité de Défense des Acquis de l’Insurrection Populaire) (…) »Les partisans de Bassolé et de Diendéré (Zaida et Cie) ont fini par nous avouer que ceux-ci sont les amis des terroristes en nous chantant sur tous les toits que s’ils sont libérés, les attaques terroristes contre notre pays vont cesser ! C’est pourquoi, en attendant que notre peuple en finisse avec le terrorisme par la voie révolutionnaire, les amis des terroristes doivent rester en prison et être jugés pour les assassinats des 30, 31 octobre, 02 novembre 2014, de septembre 2015, pour les dossiers Thomas Sankara, Norbert Zongo, Dabo Boukary et autres et pour leur complicité avec les terroristes qui endeuillent notre peuple. Ceci n’est pas négociable. » Lire l’intégralité de la déclaration Elie TARPAGA Coordination des CDAIP de la ville de Ouagadougou

Liberté provisoire Djibrill Bassolé : Les parents des victimes du putsch et de l’insurrection prévoient une marche de contestation

Ils sont mécontents, les parents des victimes de l’insurrection populaire et du putsch manqué suite à la liberté provisoire accordée à Djibrill Bassolé. Il l’ont fait savoir lors d’un point de presse tenu hier 12 octobre 2017.   Pour les parents des victimes, des juges ont oublié le sacrifice du peuple qui leur permet d’avoir aujourd’hui des conditions de vie et de travail meilleures « jouent avec la mémoire des morts et des blessés » des évènements tragiques. Des libertés provisoires ont déjà été accordées à d’autres personnes présumées impliquées dans le putsch du Gal Diendéré, mais celle-ci « est de trop », estiment-ils. Mécontents du déroulement et de la tournure des évènements, les parents des victimes du putsch et de l’insurrection populaire exigent que la justice soit dites dans de brefs délais. Pour ce faire, une marche est prévue pour ce samedi 14 octobre, ont-ils conclu.  

Police Nationale: 114 motos volées en tout, 13 téléviseurs et des ordinateurs saisis aux mains des délinquants

Le jeudi 12 octobre 2017 dans la soirée a eu lieu une conférence de presse organisée concomitamment par le Commissariat Central de Police de la ville de Ouagadougou (CCPO) et le Service Régional de la Police Judiciaire du Centre (SRPJ). Ci-dessous la déclaration liminaire de ladite conférence de presse animée par Bonswindé SANKARA, Commissaire Central de Police de la ville de Ouagadougou et Honoré KIENTEGA, Chef SRPJ. Déclaration Liminaire Mesdames et messieurs les journalistes, Chers invités, Chers collègues, soyez les bienvenus et merci d’avoir répondu favorablement à notre invitation pour la présente conférence de presse. La Police Nationale dans sa mission régalienne de protection des personnes et de leurs biens vient de mettre un terme aux activités de deux réseaux de délinquants dans la ville de Ouagadougou. En effet, suite à de multiples plaintes de vols d’engins à deux et d’autres matériels, le Service Régional de la Police Judiciaire du Centre et le Commissariat Central de Police de la ville de Ouagadougou ont ouvert des enquêtes. Les investigations ont permis le démantèlement de deux réseaux de malfrats spécialisés dans les vols et recels d’engins à deux roues, de postes téléviseurs et autres matériels et de faux et usage de faux. I- Présentation des groupes – Premier groupe : (Commissariat Central de Police de la ville de Ouagadougou) 1-BELEM Moussa, repris de justice, 40 ans, employé de commerce, domicilié au secteur n°16 de Ouagadougou ; il est le chef du réseau; 2-DIPAMA Idrissa 39 ans, mécanicien domicilié au secteur 29 de Ouagadougou ; il est celui qui est chargé de procéder aux falsifications de numéros de séries des motocyclettes ; 3-ZIDA Issa, 32 ans, employé de commerce domicilié au secteur 25 de Ouagadougou ; 4-OUEDRAOGO Saidou, 43 ans, employé de commerce domicilié dans la commune rurale de Komsilga ; 5-TAPSOBA Wendinda Isa, 30 ans, employé de commerce domicilié au secteur n°08 de Ouagadougou ; 6-NIKIEMA Michael Job Bruno, repris de justice, 28 ans, employé de commerce domicilié au secteur n°16 de Ouagadougou 7-YANOGO Boureima, 24 ans, employé de commerce domicilié au secteur 29 de Ouagadougou. Il est aussi un repris de justice. 8-TIENDREBEOGO Bassirou, 25 ans, mécanicien, domicilié au secteur 30 (NAGRIN) de Ouagadougou ; 9-KOURAOGO Sidbéwendin alias Ali, 34 ans, mécanicien, domicilié au secteur 30 (NAGRIN) de Ouagadougou ; 10-KOANDA Abdoul Wahab, 35 ans, mécanicien, domicilié au secteur 29 (KOURITENGA) de Ouagadougou. Les nommés BELEM Moussa, OUEDRAOGO Saidou, DIPAMA Idrissa, ZIDA Issa, YANOGO Boureima, NIKIEMA Michael Jobe Bruno et TAPSOBA Wendinda Isaï sont déjà à la Maison d’Arrêt et de Correction de Ouagadougou (MACO). – Deuxième groupe: (Service Régional de la Police Judiciaire de Ouagadougou) 1- ZABSORE Jean Jacques, 21 ans, élève domicilié au secteur n°51 de la ville de Ouagadougou, 2- ZOUNGRANA Ezéchiel, 16 ans, élève domicilié au secteur n°51 de la ville de Ouagadougou. 3- SANOU Kiéba Constantin, 28 ans, orpailleur domicilié au secteur n°51 de la ville de Ouagadougou, 4- OUEDRAOGO Ismael, 30 ans, étudiant domicilié au secteur n°32 de la ville de Ouagadougou, 5- SANKARA Issouf, 36 ans, mécanicien domicilié au secteur n°30 de la ville de Ouagadougou, 6- SALOU Mahamoudou, 48 ans, employé de commerce domicilié au secteur n°51 de la ville de Ouagadougou, 7- SANA Rasmané, 16 ans, sans emploi domicilié au secteur n°44 de la ville de Ouagadougou. 8- OUEDRAOGO Moussa, 29 ans, employé de commerce domicilié au secteur n°22 de la ville de Ouagadougou. II-Mode opératoire Les deux groupes ont le même mode opératoire car chacun est composé de présumés auteurs de vol, de présumés receleurs et des présumés auteurs de faux et usage de faux. C’est ainsi que le groupe des présumés auteurs de vol par effraction s’introduit nuitamment dans les domiciles en forçant les portes, ou en escaladant les murs, pendant que les occupants sont profondément endormis. Ciblant les vélomoteurs de marque YAMAHA de premier choix, ou encore « Original », il ouvre grandement les portails, de l’intérieur et emporte son butin. La zone d’opération est la bande constituée par les quartiers Patte d’Oie, Karpaala, Zone1, Dassasgho, Wemtenga et 1200 logements. Les vélomoteurs et autres objets volés sont ensuite livrés au groupe des présumés receleurs contre des sommes allant de cent cinquante mille (150.000) à cinq cent mille (500.000) francs CFA pour les vélomoteurs, et de cinquante mille (50.000) à soixante-quinze (75.000) francs CFA pour les postes téléviseurs à écran plat. Les présumés receleurs et leurs complices procèdent dans un premier temps à la modification des numéros de série des vélomoteurs et à l’établissement de faux documents de douane. Ensuite, documents à l’appui, les vélomoteurs sont réintroduits sur le marché par des mécaniciens et autres intermédiaires chargés de trouver la clientèle. Les postes téléviseurs sont revendus à bas prix par des réparateurs ou vendeurs d’occasion. III-Objets saisis Au Cours de son enquête, le Service Régional de la Police Judiciaire du Centre a saisi les objets suivants: – Soixante-douze (72) vélomoteurs dont: • Sept (07) vélomoteurs de marque YAMAHA CRYPTON 07 • Dix (10) vélomoteurs de marque YAMAHA FORCE X, • Onze (11) vélomoteurs de marque YAMAHA NANO, • Seize (16) vélomoteurs de marque YAMAHA SIRIUS, • Cinq (05) vélomoteur de marque YAMAHA VEGA RR, • Un (01) vélomoteur de marque YAMAHA SPARK 115i, • Un (01) vélomoteur de marque YAMAHA SPARK RX, • Douze (12) vélomoteur de marque YAMAHA SPARK 135i, • Trois (03) vélomoteur de marque YAMAHA EXCITER 150, • Six (06) vélomoteur de marque YAMAHA NOUVO. – Cinq (05) ordinateurs portables, – Six (06) postes téléviseurs à écran plat, – Six (06) téléphones portables, – Deux (02) appareils de sonorisation BOOMER, – Deux (02) lecteurs DVD, – Un (01) ventilateur sur pied, – Divers faux documents d’engins. Le Commissariat Central de Police de la ville de Ouagadougou a, au cours de son enquête, saisi les biens suivants : -Quarante-deux (42) vélomoteurs dont : • Quatre (04) Yamaha scooter • Trois (03) Yamaha 135 • Neuf (09) Yamaha sirius • Neuf (09) Yamaha Spark Nano • Quatre (04) Yamaha Crypton 07 • Six (06) Yamaha Force X • … Lire la suite

Burkina : Un mouvement veut sonder la population à propos d’un éventuel retour des ‘’exilés politiques’’

Le Mouvement citoyen pour le retour des exilés politiques et la réconciliation nationale (MCREP-RN, société civile) a affirmé jeudi qu’il réalisera un sondage à propos d’un éventuel retour des ‘’exilés politiques’’ au Burkina Faso. Selon le secrétaire général du  Mouvement citoyen pour le retour des exilés politiques et la réconciliation nationale (MCREP-RN), Mahamadi Ouangrawa,  il convient de sonder la population  pour obtenir son avis sur le retour des anciens dignitaires du pays.  Ouangrawa qui s’exprimait à l’issue d’une conférence de presse,  a  en outre estimé qu’il est impératif de récupérer les fils et filles du pays, toute chose qui  participe selon lui, à la réconciliation nationale au pays des Hommes intègres. «Le MCREP-RN va conjuguer tous ses efforts pour la réinsertion de ces derniers au Burkina », a dit M. Ouangrawa.  Pour lui, démarches vont être entreprises pour que ‘’les exilés politiques’’ puissent jouir de tous leurs droits de citoyens. De son avis, ‘’les  exilés politiques’’, pendant leur carrière ont participé à la vie politique de la nation et ont travaillé à réaliser le « Burkindi »  et la stabilité sur le plan national  ainsi qu’international,  et doivent par conséquent revenir pour apporter leur touche à l’édification d’une cohésion sociale. «Ils doivent revenir afin de vivre et mourir sur  la terre qui les a vus naître et grandir et participer à une réconciliation durable », a ajouté Mahamadi Ouangrawa. Il a par ailleurs expliqué que les anciens dignitaires du pouvoir déchu, ont choisi de partir sans effusion de sang,  dans les heures chaudes de l’insurrection, ce qui témoigne d’après lui, de leur attachement au peuple  burkinabè. Le SG du Le MCREP-RN a enfin signalé,  que des activités multiformes qui sont entre autres des rencontres avec les autorités coutumières,  religieuses, administratives et les conférences vont être initiées par le mouvement afin que le retour des ‘’exilés politiques’’ soit une réalité. En rappel, le président Blaise Compaoré et plusieurs de ses collaborateurs ont été contraints à l’exil en fin octobre 2014, au cours des journées insurrectionnelles qui ont fait une trentaine de victimes et d’innombrables dégâts matériels. Depuis quelques semaines, son parti et des acteurs de la société civile exigent leur retour. Agence d’Information du Burkina

Mémorial Thomas SANKARA: Déjà un milliard de francs cfa mobilisés

Hier 11 octobre 2017, a eu lieu la Conférence de presse du Comité International Mémorial Thomas Sankara (CIM-TS) pour dresser un bilan à mi-parcours de la cotisation.  MÉMORIAL THOMAS SANKARA… DEJA 1 023 195 527 francs cfa contribué, les héritiers assument LEUR HISTOIRE. Sankara disait  » Tout ce qui est imaginable par l’homme est realisable par lui « . Construisons ensemble le mémorial par nos contributions populaires. Invitation aussi à mobilisation pour la justice le 15 octobre 2017 à partir de 8h du conseil de l’entente au tribunal militaire… Ceci est la déclaration liminaire Bilan partiel de la campagne de souscription et marche du 15 octobre 2017 Mesdames et messieurs les journalistes, amis de la presse; Par ma voix, le Comité International Mémorial Thomas Sankara (CIM-TS) vous souhaite la bienvenue au Centre de Presse Norbert Zongo. Une fois encore, nous vous disons merci pour votre fidélité à nos rendez-vous. Mesdames et messieurs les journalistes, amis de la presse, Le Comité International Mémorial Thomas Sankara (CIM-TS) vous a invité ce soir pour partager 3 informations importantes : 1-Un bilan partiel de la campagne de souscription 2-L’ouverture du concours architectural prévue le lundi 16 octobre 3-Une processus « justice pour Sankara et de ses 12 compagnons » le dimanche 15 octobre 2017 à partir de 08 heures 1)Le bilan partiel de la campagne de souscription lancée le 02 octobre Cette campagne vise, comme le savez, à mobiliser des ressources financières pour la construction d’un Mémorial en l’honneur du président Thomas SANKARA et de ses compagnons tombés le 15 octobre 1987. A ce jour, nous pouvons vous informer que le lundi 02 octobre, lors de la cérémonie, placée sous le très haut patronage du Président du Faso et le Camarade Président JJ. Rawlings, par ailleurs président d’honneur du Mémorial Thomas Sankara, et parrain de ladite cérémonie, le comité mobilisé la somme d’un Milliard Vingt trois Millions cent quatre vingt quinze mille cinq cent vingt sept Francs CFA (1.023.195.527). Ce montant représente exclusivement les souscriptions effectuées le jour même et ne prennent pas en compte ni le processus antérieur ou encore moins les souscriptions parvenues après ce jour. Il est fort intéressant de mentionner aussi que les fonds collectés par les outils de souscription tels que ceux des boites tirelires, des numéros orange money, mobil cash et du compte Ecobank ne sont pas pris en compte dans le présent point. Ce montant de 1, milliard, 23 millions et quelques représente les contributions provenant des officiels, des opérateurs économiques, des citoyens, des chefs de représentations diplomatiques, des leaders de la société civile, de la diaspora Burkinabè, de quelques délégués de pays voisins et amis du Burkina. Ce montant n’inclus pas encore les contributions en provenance de l’extérieur, notamment par virement bancaire. Nous attendons, dans les prochaines semaines, l’annonce du montant de la contribution de l’Etat du Burkina Faso. Nous attendons aussi les contributions des pays amis de la Révolution du Burkina comme Cuba, l’Afrique du Sud, l’Angola, etc. La campagne est bien lancée, nous tenons a préciser qu’elle se poursuit et invitons tout un chacun à faire quelques choses pour Sankara et ses compagnons. Rappel sur les outils en cours pour les souscriptions : -Les moyens de transferts d’agents -Les moyens de mobile money -Les moyens classiques de transfert bancaires : Pour l’instant Ecobank héberge les fonds, et nous sommes en concertations pour mettre en place une plateforme électronique avec une application -Les nouveaux moyens de contribution participative via internet : Crowfunding Les outils de transparence sont en cours d’élaboration, parmi les outils •Il y aura une plateforme sur internet et aussi des communications en langue locale pour donner l’évolution progressive des montants souscription périodiquement. •Une liste nominative des souscripteurs sera établie avec une base de donnée accessible Celles et ceux qui veulent rester anonyme sur le montant de leur contribution auront le choix de le demander lors du remplissage des fiches de souscription. 2)Lancement du concours architectural Le concours est ouvert à tous les architectes du Burkina, de l’Afrique et du monde à compte du lundi 16 octobre 2017. Les termes de références sont disponibles sur le site internet du Mémorial www.memorialsankara.org 3)Commémoration du trentenaire : procession « justice pour Sankara et de ses 12 compagnons » Chers journalistes, amis de la presse, Ce dimanche 15 octobre le monde entier commémore le trentenaire de l’assassinat du Président Sankara et de ses 12 compagnons. Il s’agit de: •Gouem Abdoulaye •Sonda Der, •Ouedraogo Walilaye •Bationo Emmanuel •Compaoré Bonaventure •Bamouni Paulin •Saba Christophe •Zagre Sibiri Patrice •Sawadogo Noufou •Sawadogo Hamadou •Sore Patenema •Kiemde Frederic Cela fait donc trente ans que l’on attend la justice soit faite sur cet assassinat. CIM-TS a cette occasion, organise une une procession dénommé « justice pour Sankara et de ses compagnons » le dimanche 15 octobre 2017 à partir de 08 heure du matin. Cette procession commencera devant le Conseil de l’Entente, le lieu où a eu lieu le drame et se poursuivra jusqu’au tribunal militaire. Il y aura des arrêts notamment à l’ambassade de France pour transmettre un mémorandum au Président Français pour exiger la levée du secret défense concernant le dossier Sankara. Nous convions toutes les personnes qui ont soif de justice à se participer à cette marche. La patrie ou la mort, nous vaincrons, ! JE VOUS REMERCIE CLM Ar. SANOU Bernard Président de CIM-TS  »