Un camion hors gabarit endommage un portique sur le boulevard des TENSOABA.

Un camion

Dans la soirée du jeudi 24 février 2022, un camion poids lourd avec un chargement hors gabarit a endommagé un portique sur le boulevard des TENSOABA. La Police Municipale informe l’opinion publique qu’après les constatations de la Section des Accidents du Commissariat de l’Arrondissement 12, le dit-véhicule a été mis en fourrière à la Direction Générale de la Police Municipale pour la suite de la procédure. La Police Municipale invite les transporteurs au respect strict des règles de chargement. Le Service de l’Information et de la Communication. Contacts: ligne verte: 80.00.11.03 WhatsApp (seulement sur messagerie) 70.00.83.41

Solhan : deux morts et quatre blessés lors du désamorçage d’un engin explosif  

Solhan

Un engin explosif improvisé a provoqué, mardi, deux morts et quatre blessés lorsqu’une patrouille du détachement de la gendarmerie de Solhan dans la province du Yagha a tenté de le désamorcer, a appris l’AIB de source sécuritaire. Selon cette source, le drame est survenu dans la matinée du mardi 22 février 2022. Il ressort qu’une patrouille du détachement de gendarmerie de Solhan, localité située à une quinzaine de kilomètres de Sebba, chef-lieu de la province du Yagha a découvert un engin explosif improvisé dans le cadre de sa mission de sécurisation des populations et de leurs biens. Dans l’optique de désamorcer cette mine, elle a malheureusement explosé occasionnant ainsi deux morts dont un gendarme et un Volontaire pour la défense de la patrie (VDP) et quatre blessés. L’incident s’est passé précisément dans le village de Gongorgouol, situé au Sud et à une dizaine de kilomètres de Solhan. En rappel, le détachement de gendarmerie a été installé dans cette localité suite à l’attaque perpétrée dans la nuit du 4 au 5 juin 2021 faisant 160 civils assassinés. Agence d’information du Burkina

Titao : Un important convoi de produits de première nécessité arrive enfin

Deuil/ Titao

Après plusieurs tentatives, un convoi composé de plusieurs dizaines de camions et de taxi-motos chargé de produits divers est arrivé à Titao mardi selon des sources locales. Depuis le début de l’isolement de cette partie du territoire national, (province du Lorum), c’est la première fois qu’un tel convoi de par son importance est organisé au profit des populations locales. C’est une véritable bouffée d’oxygène pour les populations de cette localité coupée du reste du pays depuis décembre 2021 et qui traversait une pénurie alimentaire certaine. La veille de l’envoi du convoi, l’électricité a été rétablie dans la ville après plus de deux semaines passées sans lumière, impactant ainsi les conditions de vie des populations. Ces deux dernières semaines, de nombreuses opérations militaires ont été menées dans la province, donnant un peu d’espoir aux populations locales. En rappel la ville de Titao, dans la région du Nord,  enregistre depuis decembre, des départs de plusieurs personnes, excédées par les incursions terroristes qui se multiplient autour de la localité, ainsi que les enlèvements. La situation sécuritaire s’est dégradée considérablement ces derniers jours avec des incursions des hommes armés dans les villages autour de Titao et l’attaque du chef-lieu de la commune de Ouindigui. Dans la journée du dimanche 27 octobre 2019, des individus non identifiés ont fait irruption dans le village de Rimassa, secteur 5 de Titao, où ils ont fait usage d’armes à feu, brûlé une boutique et emporter du bétail. A Rimassa comme à Yirvouyatenga, 15 km au Nord de Titao, les populations ont été sommées de quitter les lieux. Une femme a été tuée et un enfant blessé dans l’explosion d’une mine artisanale à quelques encablures de Titao, le dimanche 26 septembre 2021. La victime et son enfant se rendaient à charrette dans leur champ situé entre Titao et Hargo. cet incident avait entrainer des représailles contre la population peulh . Par ailleurs Une femme a perdu la vie dans une attaque perpétrée par des hommes armés dans la nuit du mardi 27 au mercredi 28 juillet 2021 à Titao, province du Lorum, région du Nord. Avec l’ Agence d’information du Burkina

Gaoua : 63 victimes dans l’explosion d’un site d’orpaillage

Gaoua

Le bilan de l’explosion hier, sur le site d’orpaillage de Gongombiro, est passé de 59 à 63 décès, a annoncé le procureur du Faso près le TGI de Gaoua Cheick Alfa Boubakar Compaoré. Il a également fait cas de l’arrestation d’un suspect. En rappel une forte explosion s’est produite au yaar (marché) du site d’orpaillage de Gomgombiro à Gbomblora, village situé à une quinzaine de kilomètres de Gaoua. La plupart des blessés ont été évacués au Centre hospitalier régional (CHR) de Gaoua, où les urgences seraient débordées. La forte détonation aurait été vraisemblablement provoquée par des explosifs sur un site d’orpaillage. La déflagration aurait été si forte à l’intérieur du trou qu’elle aurait propulsé des corps à l’extérieur  et était accompagné de flammes qui ont atteint d’autres produits inflammables dans le marché. Des autorités administratives locales dont le haut-commissaire de la province du Poni et les responsables des services de sécurité, renseignent des sources locales, se sont rendues sur les lieux du drame. Le gouverneur de la région du Sud-Ouest Wendinmanegdé Emmanuel Zongo a ordonné à compter du 22 février 2022, la fermeture du site d’orpaillage jusqu’à nouvel ordre. Avec l’AIB

Axe Banfora-Bobo: quatre passagers tués dans le braquage d’un car 

Axe Banfora-Bobo

Trois passagers ont été tués samedi matin entre Banfora et Bobo-Dioulasso ( Axe Banfora-Bobo) , dans l’attaque d’un car de transport, a appris l’AIB de sources concordantes. Le car d’une compagnie de transport ayant quitté Banfora, ce samedi 19 février 2022 à 6h, pour Bobo-Dioulasso, a été la cible d’une attaque sur les collines de Toussiana (province du Houet), à une vingtaine de km de Banfora (Axe Banfora-Bobo). Selon les sources de l’AIB, c’est après avoir vainement essayé d’immobiliser le car, que des hommes armés ont ouvert le feu sur le véhicule, faisant trois morts parmi les passagers. Un vigile en charge de la garde d’un pilonne d’une compagnie de téléphonie mobile, a failli également être touché par les tirs. Tout porte à croire, selon certaines sources, qu’il s’agirait d’une attaque orchestrée par des bandits de grands chemins, contrairement aux avis d’autres personnes qui faisaient cas d’attaque terroristes aux premiers instants. Aux derniers nouvelles L’attaque a fait quatre victimes car parmi les huit blessés, un a succombé au CHR de Banfora. Un témoin a raconté à l’AIB ce qu’il a vécu. « Le car roulait quand nous avons entendu brusquement des coups de feu qui venaient de partout et c’était  la panique dans le car. Les bandits ont tiré sur la roue avant et le car a terminé sa course dans la brousse. Ils sont entrés nous fouiller et continuaient de tirer dans le car. Malheureusement pour moi j’étais habillé d’un pullover qui ressemblait à celui des policiers. Les bandits sont venu me menacer de leur donner mon arme parce qu’ils pensaient que j’étais un policier. Ils m’ont fouillé en me torturant,  et ils ont pris mon portable. Dieu merci je suis vivant. Je bénis Dieu », a raconté un témoin à l’AIB. Agence d’information du Burkina

Kassoum Kambou ,le président du Conseil constitutionnel est décédé

Kassoum Kambou

Malade depuis plusieurs semaines, le président du Conseil constitutionnel Kassoum Kambou est décédé ce samedi à Paris, en France. Le président du Conseil constitutionnel Kassoum Kambou était malade depuis plusieurs semaines et a été transféré par avion médicalisé hier vendredi à Paris pour des soins intensifs. Il a rendu l’âme ce samedi. Son absence a été remarquée lors de l’audience solennelle de prestation de serment du président du Faso, président du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR), le lieutenant-colonel Paul-Henri Sadaogo Damiba, le mercredi 16 février dernier. Le regretté était à la tête du Conseil constitutionnel depuis le 11 février 2015, pour un mandat de neuf (9) ans. Ce magistrat de grade exceptionnel a eu un parcours bien rempli. Il a notamment présidé la Commission d’enquête indépendante mise en place pour faire la lumière sur l’assassinat du journaliste Norbert Zongo et de ses 3 compagnons. Agence d’information du Burkina Magistrat de grade exceptionnel, Monsieur Kassoum KAMBOU, qui a 32 ans d’expérience dans la magistrature, a été nommé Président du Conseil constitutionnel par décret n°2015-208/PRES-TRANS/PM du 25 février 2015. Il a prêté serment le vendredi 13 mars 2015 à Ouagadougou devant le Président de la Transition, Son Excellence Monsieur Michel KAFANDO. Il remplace Monsieur Dé Albert MILLOGO (septembre 2007 à mars 2015) à la tête de la juridiction compétente en constitutionnelle et électorale.   Avant sa nomination, Monsieur Kassoum KAMBOU était Président de la Chambre commerciale de la Cour de Cassation. Titulaire d’une Maîtrise en droit, option Droit des affaires de à l’Université du Benin à Lomé (République Togolaise), Monsieur Kassoum KAMBOU est aussi diplômé de l`Ecole nationale de Magistrature de Paris en France. 

Burkina Faso: Deux professeurs molestés, des classes fermées dans le Nayala

Burkina Faso

Des hommes lourdement armés ont fait irruption, ce mercredi 2 février 2022, dans les villages de Nimina et Niaré, commune de Kougni, province du Nayala (Toma/ Burkina Faso) et ont molesté deux professeurs, avant d’intimer l’ordre aux enseignants des établissements scolaires de fermer. Aucun tir d’arme ni victime n’a été constaté. La totalité des écoles (primaires et secondaires) des villages de Nimina et de Niaré, à une quinzaine de kilomètres de Toma, dans la province du Nayala ont fermé dans cette matinée du mercredi 2 février 2022. Et pour cause, des hommes armés ont sillonné ces deux villages et ont intimé l’ordre aux enseignants de fermer les établissements. Selon des sources locales, les hommes armés, au nombre de huit, sur quatre motos sont venus, armes en poing, pour exiger la fermeture des établissements. « Au Collège d’enseignement général (CEG) de Nimina, ils n’ont pas tiré des coups. Mais deux professeurs ont été molestés. ils sont repartis vers Niaré d’où ils sont venus avec deux motos qu’ils ont récupérées au CEG », a confié une source locale. A Nimina, après ces menaces, l’établissement s’est vidé de ses occupants et plusieurs autres (primaires et secondaires) de la zone ont systématiquement fermé. En rappel, plusieurs autres établissements des communes de Gassan et de Kougny ( Burkina Faso) ont fermé depuis près de deux mois du fait de la situation sécuritaire qui prévaut dans une partie de la province du Nayala. Agence d’information du Burkina

Guinée-Bissau: le président échappe à une tentative de putsch

Guinée-Bissau

Umaro Sissoco Embalo, le président de la Guinée-Bissau est resté plusieurs heures enfermé dans le palais du gouvernement, visé par des tirs nourris, mardi 1er février. Ces troubles interviennent alors que les coups d’Etat se multiplient dans la région. « La situation est sous contrôle. » Indemne, mais les traits tirés, le président de la Guinée-Bissau, Umaro Sissoco Embalo, s’est exprimé, mardi 1er février au soir, de son palais présidentiel, dans un message télévisé adressé à la nation. L’ancien général de brigade, élu fin 2019, à l’issue d’un scrutin controversé, venait de passer plusieurs heures coincé avec les ministres du pays, dans le palais du gouvernement, cible de tirs nourris pendant une bonne partie de l’après-midi. Il a annoncé que l’attaque avait fait « plusieurs blessés graves et des morts », sans donner plus de précisions sur le bilan. Une semaine après le putsch perpétré au Burkina Faso, l’Union africaine a qualifié l’événement de « tentative de coup d’Etat ». A la télévision, le président Embalo n’a pas désigné les auteurs du coup de force, mais l’a attribué aux « décisions [qu’il a] prises, notamment contre le narcotrafic et la corruption », deux fléaux qui déstabilisent la Guinée-Bissau depuis des décennies. Les troubles ont commencé en début d’après-midi. Le président, le premier ministre, Nuno Gomes Nabiam, les membres du gouvernement et les chefs de l’armée s’étaient réunis pour un conseil des ministres extraordinaire au sein du palais gouvernemental, qui abrite les ministères en périphérie de Bissau, la capitale. Selon une source proche du gouvernement, les discussions devaient notamment concerner les conséquences de la disparition récente d’un homme important : le général Biagué Na Ntan, chef d’état-major des forces armées bissau-guinéennes et vétéran de la guerre d’indépendance.

Guinée-Bissau : des tirs nourris retentissent près du palais du gouvernement

Guinée-Bissau

Des tirs nourris ont été entendus mardi après-midi dans le secteur du palais du gouvernement pendant un conseil des ministres, à Bissau, capitale de la Guinée-Bissau, petit pays d’Afrique de l’Ouest à l’histoire politique troublée. Si leur origine n’est pas encore claire, la Cédéao a « condamné » une « tentative de coup d’État« .  Le correspondant de l’AFP Allen Yero Embalo était dans le palais au moment des faits, il a été joint par Nicolas Germain, journaliste à TV5MONDE. L’attaque selon le correspondant de l’AFP a été perpétrée par des soldats « des para commandos » dont la caserne se trouve près de l’aéroport. Lors de l’assaut contre le palais les membres du gouvernement et le président Embalo ont été évacués dans d’autres salles du palais selon le correspondant présent durant l’attaque dans le palais. La situation reste très confuse. Cette ancienne colonie portugaise d’environ deux millions d’habitants frontalier du Sénégal et de la Guinée, est abonnée aux coups de force politique. Depuis son indépendance en 1974 après une longue guerre de libération, elle a connu quatre putschs (le dernier en 2012), 16 tentatives de coups d’État et une valse des gouvernements. José Mario Vaz, élu président en 2014, a été le seul chef de l’Etat depuis l’instauration du pluripartisme à terminer son mandat sans être destitué ou assassiné. Depuis, la Guinée-Bissau s’est engagé vers un retour à l’ordre constitutionnel, ce qui ne l’a pas préservé de turbulences à répétition, mais sans violence. En 2019, la dernière présidentielle a été marquée par une crise électorale, aboutissant aux investitures de deux chefs d’État rivaux : l’ex-Premier ministre Domingos Simoes Pereira, candidat PAIGC, contestait la victoire attribuée par la commission électorale (CNE) à un autre ex-Premier ministre, l’opposant Umaro Sissoco Embalo. En avril 2020, après quatre mois de blocage la Cédéao a reconnu M. Embalo, ancien général de 49 ans, comme président.

Le MPSR ne veut pas diriger la transition avec les partis politiques

Le MPSR

Dans le cadre des concertations pour la construction d’un Burkina nouveau, le président du Faso, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, président du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR), a rencontré ce matin une délégation de la classe politique burkinabè. La délégation était composée de l’ex-majorité présidentielle, conduite par Alassane Bala Sakandé, président du MPP, de l’ex-Chef de file de l’opposition politique, conduite par Eddie Comboïgo, président du CDP, de l’ex-opposition non-affilée (ONA) conduite par Pr Abdoulaye Soma, président du parti Soleil d’avenir, et de représentants d’autres partis sous la conduite de Luc Adolphe Tiao, président du Rassemblement patriotique pour le développement (RPD). « Le chef de l’Etat nous a brièvement expliqué ce qui a amené le MPSR à agir et les objectifs à atteindre dans les brefs délais c’est-à-dire ramener la paix, sécuriser les Burkinabè et ramener les populations déplacées dans leurs localités. Ils veulent être dans l’apolitisme jusqu’à la fin du processus, et feront appel aux individus qu’ils jugeront utiles d’appeler, commentait Achille Tapsoba, leader d’une branche du CDP, le parti de Blaise Camporé, à la sortie de cette réunion. En clair, le président du MPSR met les partis politiques sur la touche, au moins temporairement, il leur fait comprendre qu’ils ne sont plus au centre du fonctionnement politique, mais qu’ils doivent soutenir le processus en cours, au nom du patriotisme de l’unité nationale. Il compte sur la classe politique pour accompagner et faire des propositions dans ce sens », a indiqué l’ex-Chef de file de l’opposition politique, Eddie Comboigo à l’issue de la rencontre. Pour lui, « en tant qu’ex-opposition, nous allons apporter notre contribution dans un esprit patriotique pour que la paix revienne ». Pour le porte-parole de l’ex-opposition non affiliée, Pr Abdoulaye Soma, le chef de l’Etat a demandé aux partis politiques d’avoir plus de responsabilité dans le militantisme au cours de cette phase de la vie nationale en cours pour ne pas compromettre les réformes qui seront engagées. « Nous avons pris note, nous avons été convaincus et nous avons accordé au chef de l’Etat notre soutien par rapport à la nécessaire refondation », a soutenu Pr Soma. « L’entretien s’est passé dans une ambiance très cordiale, le président du Faso a renouvelé la vision du MPSR et nous a donné l’occasion d’apprécier la situation. Nous, en tant que partis n’appartenant ni à l’ex-majorité, ni à l’ex-opposition, nous avons dit que nous avons pris acte et que nous étions prêts à accompagner le processus de refondation de l’Etat », a indiqué Luc Adolphe Tiao, porte-parole des autres partis n’appartenant ni à l’ex-majorité, ni à l’ex-opposition. Quant à l’ex-majorité, elle n’a pas voulu s’exprimer à l’issue de cette rencontre avec le chef de l’Etat. Avec la Direction de la communication de la présidence du Faso