International: Au moins 717 morts dans une bousculade lors du pèlerinage à la mecque

Le pèlerinage annuel (ou hajj) à La Mecque a été endeuillé jeudi 24 septembre, après la mort de 717 personnes de différentes nationalités dans une bousculade. Le drame s’est produit à Mina –tout près de La Mecque–, en marge du rituel de la lapidation des stèles de Satan. Cette gigantesque bousculade survient neuf ans après un précédent meurtrier, dans la même zone du pèlerinage. Le 6 janvier 2006, 364 pèlerins étaient morts dans une bousculade pendant le rituel de la lapidation. Le bilan s’allourdit de minutes en minutes. Selon les derniers chiffres communiqués par la Défense civile saoudienne, pas moins de 717 personnes ont été tuées et 805 blessées dans la bousculade ce jeudi à Mina, près de La Mecque, lors d’un des rituels du pèlerinage annuel. Le dernier bilan faisait état de 403 morts et 719 blessés. Au premier jour de la fête de l’Adha, les pèlerins, près de deux millions de personnes selon des statistiques publiées mercredi soir, ont commencé ce jeudi le rituel de lapidation de Satan dans la vallée de Mina. Ce rituel consiste à jeter sept pierres le premier jour de l’Aïd al-Adha sur une grande stèle représentant Satan, et 21 pierres le lendemain ou le surlendemain sur les trois stèles. L’Arabie saoudite a mobilisé 100.000 policiers pour le pèlerinage et, tout au long du hajj, le flot des pèlerins, nombreux à s’abriter du soleil à l’aide de parapluies, a été canalisé par les cordons des forces de sécurité et de volontaires distribuant eau et nourriture. Des images vidéos publiées en ligne montrent de nombreux corps inertes jonchant le sol, recouverts ou non de draps blancs, ainsi que des affaires personnelles éparpillées, des chaussures et des parapluies, dont les pèlerins se servent pour se protéger du soleil. Dans la pagaille, des hommes des services d’urgence et de sécurité tentent d’organiser l’évacuation des corps sur des civières, sous les yeux de pèlerins hagards. Selon ces images, le drame a eu lieu sur une voie bitumée passant entre les milliers de tentes blanches dressées chaque année à Mina pour accueillir les pèlerins. Un pèlerin soudanais qui se trouvait à Mina au moment du drame a estimé qu’il s’agissait du hadj le moins bien organisé sur les quatre auxquels il a participé. «Les gens étaient déjà déshydratés et s’évanouissaient. Les pèlerins trébuchaient les uns sur les autres.» L’Iran, dont 43 ressortissants ont perdu la vie dans la bousculade, a mis en cause des erreurs de sécurité. «Pour des raisons qu’on ignore», un chemin a été fermé près de l’endroit où les pèlerins effectuent le rituel de la lapidation symbolique de Satan, a affirmé le chef de l’organisation iranienne du hadj. «C’est cela qui a causé ce tragique incident», a-t-il ajouté sur la télévision d’État iranienne. En rappel  Deux semaines avant le début du pèlerinage 2015, un drame d’un autre genre était venu ternir le tableau: le 11 septembre, une grue avait chuté sur le chantier d’agrandissement de la Grande mosquée de La Mecque, entraînant la mort de 109 personnes tandis que 400 autres furent blessées. Des vents violents soufflaient au moment de l’effondrement.

Crise au Burkina: Échec des négociations ce matin

La situation est encore confuse, au palais de Kosyam, le siège de la présidence à Ouagadougou. Pour l’instant, impossible de savoir ce qui se passe à l’intérieur. Le président de transition, Michel Kafando, et son Premier ministre Isaac Zida, ainsi que deux membres du gouvernement, sont aux mains de soldats de la garde présidentielle. Selon certaines sources, des discussions entamées depuis plusieurs heures par la hiérarchie militaire et les soldats du RSP qui quadrillent également Ouagadougou, pourraient aboutir a une sortie de crise. Les Chefs militaires sont en concertation au ministère de la défense. Des négociations sont en cours avec les supérieurs du Régiment de sécurité présidentielle (RSP), notamment le Colonel-major Boureima Kéré, Chef d’Etat major particulier du président du Faso et le général Gilbert Diendéré. Même si ce dernier n’a plus de fonction officielle au sein du RSP, il reste très influent. Si on en croit certaines indiscrétions Les discussions ont continué jusqu’à 3h du matin. Les parties se sont séparées dos à dos. Il n’y a pas eu donc de consensus. Selon plusieurs sources concordantes, certains cadres de ce régiment d’élite de l’armée burkinabè, menacé de dissolution et en guerre ouverte avec Isaac Zida depuis des mois, seraient passés à l’action pour protester contre l’exclusion des membres du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), de Blaise Compaoré, des futures élections. Sur France 24, mercredi soir, Léonce Koné, vice-président du directoire de l’ancien parti au pouvoir, s’est d’ailleurs refusé à « condamner » le coup de force, jugeant que les prochains scrutins ne seraient « pas démocratiques ». « Quand on [le régime de la transition, NDLR] se comporte de cette manière-là, ces choses arrivent », a-t-il estimé. Hier soir L’immense foule qui grossissait au fur et à mesure qu’elle s’ébranlait vers le rond point de la patte d’oie a été stoppé à deux kilomètres de par un cordon sécuritaire du RSP qui a dressé des barrages avec des hommes à terres et des blindés. Les manifestants ont été contraints à l’arrêt puis disperser par des tirs en l’air dont des balles traçantes visibles dans la nuit qui tombe sur la capitale burkinabè. Des patrouilles du RSP, à moto ou en véhicules, traquent jusque dans les quartiers populaires les manifestants dispersant a coup de feu toit attroupement ou groupuscule de jeunes. Alors que des tirs a travers le quartier huppé de Ouaga 2000 ont été également entendus, les manifestants se réunissaient au rond point de « la Pâte d’oie ». La mobilisation fut moyenne et les rues de la capitale ont été désertées. Les rares usagers croisés dans la capitale se dépêchaient pour regagner leur domicile .  

Crise au Burkina : l’actualité en direct

Le président de transition, Michel Kafando, et le Premier ministre Isaac Zida, sont retenus de force au palais présidentiel par des militaires du RSP depuis ce mercredi après-midi. L’armée a tiré pour disperser la foule qui s’était rassemblée aux abords du palais présidentiel, répondant notamment à l’appel du Balai citoyen à descendre dans la rue pour contrer ce « coup d’Etat ». Chronologie des événements. 


 

22 Septembre 2015

22 sep 05h40 : Placées depuis mercredi en résidence surveillée, les deux têtes de la transition burkinabè sont désormais libres. Michel Kafando, le président, est depuis lundi à la résidence de France. Isaac Zidac, le Premier ministre, a pu regagner son domicile ce matin. Quant au président de l’Assemblée nationale de la transition Chérif Sy, il est depuis mercredi caché, mais il appelle régulièrement à la mobilisation.

22 sep 05h35 : Les forces loyalistes encerclent la ville de Ouagadougou. Pour l’instant, les officiers loyalistes et les membres du RSP sont en pourparlers avec le chef d’état-major qui joue les intermédiaires.

22 sep 05h30 : La vie est au ralenti à Ouagadougou où un appel à la grève générale a été lancé par les syndicats. La représentation française dans le pays annonce que les écoles françaises de Ouagadougou et de Bobo-Dioulasso seront fermées ce mardi.

 22 sep 05h25 : Plusieurs chefs d’Etat réagissent aux derniers évènements en cours à Ouagadougou. Les présidents nigériens et tchadiens appellent les putschistes à baisser les armes. Et le président français leur lance un avertissement.

22 sep^05h09 : Selon radio Oméga, le général Diendéré serait retranché dans le palais de Kossyam avec plusieurs de ses hommes.

22 sep 04h00 : En fin de matinée ce mardi, le président sénégalais Macky Sall présentera à ses pairs ouest-africains de la Cédéao, réunis en sommet extraordinaire à Abuja au Nigeria, sa proposition de sortie de crise en 13 points pour le Burkina Faso. Un texte controversé pour lequel Michel Kafando, le président de la transition au Burkina Faso, a dit ne pas avoir été consulté et n’avoir été mis au courant que lundi matin. Faux, rétorque aujourd’hui le ministre sénégalais des Affaires étrangères Mankeur Ndiaye. Il répond à Pierre Pinto.

22 sep 04h45 : Au Burkina Faso, les officiers loyalistes lancent un ultimatum aux putschistes leur demandant de déposer les armes avant 10h locales.

22 sep 04h15 : Le Premier ministre de la transition burkinabè, Isaac Zida, a été libéré et a pu quitter le palais présidentiel de Ouagadougou pour rejoindre son domicile officiel. Le président du Conseil national de transition Chérif Sy l’a rencontré. Il assure à RFI que le Premier ministre va bien, et interprète cette libération comme un signe de détente de la part des putschistes du Régiment de sécurité présidentielle (RSP).

22 sep 04h30 : Le chef d’état-major des armées conduit des négociations, au nom de l’armée régulière, avec les putschistes du Régiment de sécurité présidentielle (RSP). Aucun affrontement n’a été signalé dans la nuit. Au contraire, pour la première fois depuis le coup d’Etat, la gendarmerie a pu patrouiller à Ouagadougou, signe que l’emprise du RSP sur la capitale est peut-être en train de se relâcher. Toutefois, les putschistes n’ont pas déposé les armes. C’est pourtant ce qu’avaient demandé, à la mi-journée, plusieurs chefs de corps d’armée alors que l’ensemble des forces armées convergeaient vers Ouagadougou pour « désarmer le RSP sans effusion de sang ».

22 sep 01h00 : Des membres de l’armée du Burkina Faso sont entrés lundi soir dans la capitale, Ouagadougou, sans rencontrer de résistance de la part du Régiment de sécurité présidentielle (RSP), auteur du coup d’Etat de mercredi dernier.

22 sept 00h15 : Le président burkinabè, Michel Kafando, est désormais à la résidence de l’ambassade de France car il se sentait menacé et a demandé son exfiltration précise une source diplomatique.

22 Sep 06:57 Les négociations entre les chefs de corps de l’armée et les chefs du RSP et du CND qui ont duré une bonne partie de la nuit reprennent ce matin, afin de trouver une issue négociée à la crise et éviter les affrontements.
21 Septembre 2015
21 Sep 21:36 Les différents chefs de corps et les chefs du CND sont en ultimes concertations à la présidence pour trouver une solution négociée à la crise et éviter l’affrontement .
21 Sep 18:30 Dans un message diffusé ce lundi soir, le Gal P. Zagré, Chef d’Etat-major des Armées, ordonne au Chef d’Etat-major particulier de la présidence du Faso de rassurer les personnels du RSP et de les inviter à déposer les armes et à se mettre sous les ordres du Chef d’Etat-major général des armées.
21 Sep 16:58 Dans une déclaration publiée ce lundi, le Gal Diendéré annonce la libération de I. Zida et la remise du pouvoir aux autorités de la transition après la signature de l’accord définitif.
21 Sep 16:44  Sur sa page Facebook, l’ambassade des Etats-Unis à Ouaga appelle toutes les parties à ne pas recourir à la violence et à laisser le temps aux responsables de parvenir à une solution negociée et éviter davantage de pertes en vies humaines
21 Sep 15:35 Des groupes de jeunes, postés sur la N1, sortie de Bobo, ont commencé à inspecter les véhicules quittant la capitale pour s’assurer que des éléments du RSP ne quittent pas la ville.
21 Sep 13:30 Des informations concordantes font état de mouvements de troupes militaires vers Ouagadougou en provenance de différentes garnisons du Burkina .
 20 Septembre 2015
20 Sep 22:05 Selon un communiqué du syndicat des télécommunications, des éléments du RSP ont vandalisé les équipements de l’Onatel, rendant indisponibles les services.
20 Sep 19:24 Résumé de la déclaration finale : Le rétablissement de la transition avec Michel Kafando, le report de la question du RSP au prochain président, le vote d’une amnistie pour les événements intervenus à partir du coup d’État, l’arrêt des violences et l’organisation des élections le 22 novembre avec la participation des candidats exclus
20 Sep 18:25 Après, près de 4heures de concertation à huis clos, Macky Sall annonce un projet de compromis qui sera soumis à la CEDEAO.

20 Sep 13:45    » Pour ceux qui veulent savoir si le Gl Diendere est sur place; on ne l’a pas aperçu depuis qu’on est là. Quant à notre sécurité, je vous garantis qu’aucun journaliste n’est inquiété ici à l’hôtel Laïco pour le moment. Je suis scandalisé par certaines publications. Que gagne-t-on à attiser la haine? « RICHARD TIENE

20 Sep 12:54  La gendarmerie et les CRS assurent la sécurité de L’HÔTEL LAÏCO. Le RSP a quitté les lieux. Tout est calme. On attend toujours les conclusions de la médiation.

20 Sep 11:54  Nouvelle montée de tension au Laïco où l’on craint des affrontements entre les partisans du CND et des membres des Organisations de la société civile.
20 Sep 11:42 Le président Macky Sall, médiateur de la CEDEAO, a quitté l’hôtel pour la résidence de Michel Kafando qui doit participer aux travaux de la plénière.
20 Sep 11:41  On note la présence à l’hôtel Laïco des leaders de l’ex opposition mais on attend toujours l’arrivée du Gal Diendéré pour la plénière qui devait commencer à 10H.
20 Sep 11:32 Reprise difficile des tractations ce dimanche matin. Plusieurs personnes (Saran Séré Sérémé, les gardes du corps de Roch Kaboré) ont été violentées par militants présumés du CDP venus soutenir le CND. Les forces de l’ordre et des éléments du RSP ont sécurisé les lieux.
20 Sep 10:39 Tractation houleuses entre des dizaines de personnes postées devant l’Hôtel LAÏCO et une équipe de RSP venue les disperser . Courses poursuites à l’Hôtel

19 Septembre 2015

19 Sep 19:13 Boni Yayi, au nom de la méditation, annonce une plénière demain matin pour « annoncer la bonne nouvelle au monde entier »
19 Sep 17:04 Arrivée au Laïco de l’ambassadeur des USA, Tulinabo Mushingi
19 Sep 17:03 Les concertations s’achemineraient vers le rétablissement des institutions de la Transition, le report d’un mois des élections qui seront inclusives. A confirmer.
19 Sep 17:01 Le Gal Diendéré et des leaders de l’ex-majorité (Achille Tapsoba, Moïse Traoré-Nignan) sont arrivés au Laïco pour rencontrer les médiateurs.
19 Sep 15:08 Dans un message diffusé ce samedi, le chef d’Etat-major général des armées, le Gal Pingrenoma Zagré, a condamné les actes de violence à l’encontre des populations et leur a demandé de garder leur confiance aux Forces armées nationales « qui sont engagées depuis les premières heures de cette crise avec les acteurs nationaux et internationaux dans la recherche d’une solution qui assurera à notre nation la paix et la sécurité »
19 Sep 14:51 A la sortie de leur concertation avec le groupe des médiateurs, les leaders de l’ex opposition ont réaffirmé leur rejet du coup d’Etat et exigé le rétablissement des institutions de la Transition.
19 Sep 14:42  Le groupe des médiateurs a rendu une visite au président Michel Kafando dans sa résidence officielle au palais de Kosyam. Ils étaient accompagnés des journalistes qui ont été autorisés à faire des photos mais interdits de lui poser des questions.
19 Sep 11:59 Les médiateurs (Macky Sall, Boni Yayi) accompagnés de Kadré Désiré Ouédraogo (CEDEAO), Ibn Chambas (ONU) viennent de s’installer pour le début des négociations avec l’ex-opposition.

19 Sep 12:59 La « Fréquence de la résistance  » qui émettait sur la fréquence 108 FM depuis les studios de Savane FM, a été coupée vendredi nuit par le RSP.

 

19 Sep 03:59 Macky Sall à l’issue des échanges avec les différents groupes : « Après avoir consulté tout le monde, avec le groupe de soutien au Burkina et d’accompagnement à la transition (principalement CEDEAO, Nations Unies, UA), nous allons esquisser des solutions de sortie de crise. Nous avons apprécié également la patience de la communauté internationale.

18 Septembre 2015

18 Sep 23:59 Fin des échanges avec les réprésentants de certaines OSC. Pour eux, le départ du RSP est non négociable. Ils reclament la restitution du pouvoir au président Michel Kafando.

 

18 Sep 20:30 Le point des rencontres à l’hôtel Laïco. Les présidents Macky et Yayi Boni ont déjà échangé avec le chef d’Etat-major des armées, P. Zagré, Mgr Paul Ouédraogo et l’ancien président Jean-Baptiste Ouédraogo.

17 Septembre 2015

17 Sep 20:11 Le Gal Diendéré a rencontré ce jeudi des membres du corps diplomatique pour des concertations dont les conclusions n’ont pas été publiées

17 Sep 19:51 Le programme des vols pour le pèlerinage à la Mecque reste inchangé selon un communiqué du Conseil National pour la Démocratie.
17 Sep 12:12 Sur la base de rumeurs annonçant Jean-Baptiste Natama comme futur Premier ministre du CND, des manifestants ont saccagé son domicile.
17 Sep 10:46 A Ouagadougou, lors de la dispersion des manifestants autour du palais du Mogho-Naaba, un homme aurait été tué. Un autre manifestant aurait été tué devant le lycée Zinda Kaboré
17 Sep 10:44 A Bobo, le siège du CDP a été pillé et les manifestants commencent à se rassembler devant le camp Ouezzin Coulibaly
17 Sep 10:41 A Gaoua, les populations ont décidé d’une ville morte pour protester contre le coup de force du CND.
17 Sep 09:29 Des communiqués du CND annoncent la désignation du Gal Gilbert Diendéré comme président, l’instauration d’un couvre-feu (de 19H à 06H), la fermeture des frontières et appellent les secrétaires généraux des ministères à assurer les affaires courantes.
17 Sep 09:28 Les courses-poursuites ont repris ce matin entre des manifestants qui essayent de se regrouper au centre ville et les soldats qui veulent empêcher tout rassemblement. Des tirs ont eu lieu autour de l’état-major des armées, faisant des blessés et des dégâts sur des moto.
17 Sep 09:16 Les partis politiques annoncent une réunion de concertation ce jeudi matin 11H
17 Sep 07:10 Les organes de la Transition ont été dissouts et remplacés par un Conseil National de la Démocratie
16 Septembre 2015

22:00
Plusieurs professionnels de médias ont été brutalisés par des soldats visiblement en colère, dont le photographe du Faso.net et un journaliste de Burkina 24. En raison de certaines menaces précises contre notre rédaction, nous pourrions être amenés à interrompre nos diffusions.

21:54
Comme la plupart des autres médias, les émetteurs de la télévision nationale ont été coupés. Elle reste accessible sur le satellite mais ne peut diffuser que les émissions déjà programmée.

20:36
Les discussions, entamées en début de soirée entre les soldats mutins et la hiérarchie militaires seraient bien avancées et pourraient aboutir rapidement à une sortie de crise.

19:55
Selon plusieurs témoins, il y a actuellement une course-poursuite entre militaires et manifestants dans le quartier de la patte d’oie.

19:52
Le mouvement syndical burkinabè annonce une grève illimitée à partir de ce mercredi soir jusqu’au rétablissement de la situation, nous apprend Basolma Bazié, SG de la CGTB.

19:21
Les signaux de plusieurs médias ont été coupés et le siège de Radio Omega aurait été incendié.

19:04
Plusieurs observateurs parlent d’une tentative de coup d’Etat organisée par des officiers subalternes du RSP qui essaient, après-coup, de rallier leurs supérieurs. Information que nous essayons difficilement de vérifier ; la plupart des responsables militaires étant hors réseau ou refusant de répondre au téléphone.

18:38
Plusieurs points stratégiques de la ville de Ouaga (dont les sièges de certains médias) seraient déjà cernés par les soldats mutins.

18:18 
Cinq véhicules Pick-up suivis de motos ont quitté le palais présidentiel en direction de la ville pour disperser les manifestants.

18:17
Des centaines de jeunes qui s’étaient rassemblés à la place de la Révolution à l’appel des OSC ont commencé à se diriger vers le rond-point de la Patte d’oie.
17:50  Cherif Sy se met à l’abri et appel à sauver le pays.
14h30 :  les militaires ont fait irruption dans la salle du conseil des ministres .outre le président Michel Kafando et le Premier ministre Isaac Zida, « le ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Sécurité sociale, Pr Augustin Loada et le ministre de l’Habitat de l’urbanisme René Bagoro. »

Crise au Ministère des Finances: le bâtiment investit par la sécurité.

Décidément on ne finira pas de parler du Fonds commun au ministère de l’économie et des finances (MEF). L’usage de la force pour évacuer les manifestants qui étaient en sit-in le vendredi a fait monter la tension au MEF. Il n’y a toujours pas d’accord non plus entre le Syndicat des agents du ministère des finances (SYNAFI) et leur ministère de tutelle.   Aucune avancée notable dans les négociations entre le Syndicat national des agents du ministère des finances (SYNAFI) et le gouvernement. Les sit-in et les grèves se succèdent mais pas un pas de plus dans les discussions. Et les deux parties s’accusent mutuellement de manque de volonté. Le SYNAFI est en sit-in depuis le 7 septembre 2015 et ce jusqu’au 25 du même mois. Un sit-in, oublié par les médias, jusqu’à ce que les forces de l’ordre fassent leur intervention au sein du ministère de l’économie et des finances. Résultat, « des blessés graves parmi les militants dont certains sont évacués à l’hôpital Yalgado Ouédraogo », selon les responsables syndicaux. Le SYNAFI qualifie cette action de « répression barbare et sauvage ». La tension monteLa tension est donc montée d’un cran depuis le vendredi 11 septembre 2015. Ce lundi 14 août 2015, ce sont les forces de l’ordre qui ont devancé les manifestants sur leur lieu de travail. Interdiction leur est faite d’accéder à leur lieu de travail. Un important dispositif de sécurité est mis en place. Des éléments des forces de l’ordre occupent les lieux. A l’intérieur comme à l’extérieur du Ministère de l’économie et des finances. Et sur le bâtiment. Depuis l’entrée jusqu’à l’intérieur du ministère les forces de l’ordre sont omniprésentes. On pouvait voir des éléments de la police nationale, de la Compagnie républicaine de sécurité (CRS) et même des éléments de la brigade anti- criminalité (BAC). Le sit-in, bien que pacifique, dérangerait la quiétude de ceux qui veulent travailler au ministère de l’économie et des finances ou les agents des ministères voisins. Le message donné par cet imposant dispositif de sécurité est clair et dissuasif : les manifestants ne peuvent pas accéder au ministère pour leur sit-in.Une issue incertaineLa volonté d’utiliser la force laisse croire que l’on est loin d’une sortie de crise. Le SYNAFI se bat pour obtenir ce qu’il appelle « équité » et le gouvernement se débat pour maintenir le calme au sein du ministère et surtout pour ne pas « vexer » les autres agents notamment ceux des régies recettes. Ceux-ci se sont abstenus de tout commentaire depuis le début des manifestations du SYNAFI. Il n’y avait pas encore de réaction officielle du côté de l’administration lorsque nous tracions ces lignes. Mais de sources proches de l’administration, la volonté d’empêcher les agents d’accéder au ministère serait juste pour que ceux-ci ne dérangent pas les autres. Quand nous tracions ces lignes, il n’y avait pas non plus d’incident entre les forces de l’ordre et les manifestants. lefaso.net

Cyber-escroquerie: Ils modifient les données du système de l’agence et escroquent plus de 24 millions

Estelle Lorougnon et Emery Koffi ont été interpellés par les agents de la Plateforme de Lutte Contre la Cybercriminalité (PLCC), pour avoir modifié les données d’un système à des fins d’escroquerie. Leur arrestation fait suite à une plainte déposée par le directeur d’une société de transfert d’argent où les dénommés étaient employés. En effet, Estelle Lorougnon caissière dans ladite société de transfert d’argent n’a pas pu imprimer son rapport journalier le 6 juin dernier, suite selon elle, à une coupure d’électricité. Mais le lendemain, elle constate que deux envois ont été effectués en son insu en direction de la France. Elle en informe sa hiérarchie. La direction saisit aussitôt la banque pour annuler les deux transferts portant sur les sommes, de 1.540.000 FCFA et 279.000 FCFA. L’institution bancaire ne pourra que bloquer la petite somme, c’est-à-dire 279 000 FCFA. Un mois plus tard, la banque tire les bulletins des deux semaines avant la fameuse coupure d’électricité. C’est alors qu’il est constaté à la surprise générale, que des transactions portant sur la somme de 24.509.000 FCFA ont été opérés, sans que le patron de la société n’en soit informé. Celui-ci porte alors plainte à la PLCC. Une investigation est menée par le Laboratoire de Criminalistique Numérique (LCN) de la Direction de l’Informatique et des Traces Technologiques (DITT) sur le poste de travail des employés de l’agence. Il ressort que des transactions s’effectuaient après la fermeture de la caisse. La caissière interrogée déclare ne pas être la seule à avoir accès aux mots de passe pour effectuer les transferts et retraits. Elle a affirmé que son chef d’agence également effectuer des transactions en sa présence comme en son absence. A la question de savoir pourquoi n’a t- elle pas signalé les transactions effectuées après la fermeture de sa caisse, celle-ci n’a pas pu répondre. Quant au chef d’agence, il reconnait avoir effectué des retraits et des transferts sans pour autant passer par la caissière. À la question de savoir s’il vérifiait le rapport journalier de cette dernière avant de l’envoyer à sa hiérarchie, ce qui lui aurait permis de constater des anomalies, Il n’a pas pu répondre. Suspectés d’intrusion dans un système, modifications des données et retraits frauduleux, complicité d’escroquerie sur internet, Estelle Lorougnon et Emery Koffi , ont été mis à la disposition des autorités compétentes pour répondre des faits qui leurs sont reprochés.

Election 2015: Decision du conseil Constitutionnel « Nous étions confiants », Simon Compaoré

Le Conseil constitutionnel a rendu publique la liste définitive des candidats aux élections du 11 octobre prochain. Quatorze candidats ont été retenus et deux recalés dont Djibril Bassolet et Yacouba Ouédraogo tous deux anciens ministre de Blaise Compaoré. Simon Compaoré, deuxième vice-président du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) était l’invité de nos confrere de Radio Omega ce vendredi 11 septembre 2015. Il donne son appréciation de la décision des grands juges. Pour Simon Compaoré ce qui a été fait montre que l’on peut faire confiance aux institutions de la république. « Nous nous y étions préparés parce que nous avons eu deux recours contre notre candidat. Nous avons également préparé nos deux mémoires en défense sur la base d’un argumentaire solide et nous étions confiants », a déclaré l’ancien maire de la capitale. Dans son intervention, Simon Compaoré a dit que s’il advenait malgré la solidité de leurs arguments que la Cour tranche dans le sens où ils ne souhaitaient pas, ils seraient obligés de prendre acte parce que ce sont les exigences de la république et de la démocratie qui veulent qu’il en soit ainsi. « Donc nous nous inclinons très respectivement devant toutes les décisions que les Conseil constitutionnel a eu à prendre », a-t-il ajouté Quant au rejet de la candidature de Djibril Bassolet et Yacouba Ouédraogo, tous deux membres du dernier gouvernement de Blaise Compaoré, Simon Compaoré dit ne pas être très surpris. Selon lui, si au cours des premières décisions qui ont été prises pour les législatives tous ceux qui étaient ministres de la république et qui étaient candidats ont été recalé, il ne pouvait en être autrement pour ce qui concerne la présidentielle. omega