Le Médiateur du Faso : Doit-on supprimer cette institution ou la maintenir ?

Le Médiateur du Faso

Dans la récente mouvance de critiques visant certaines institutions burkinabè, le Médiateur du Faso est souvent étiqueté comme une entité budgétivore. Les sceptiques soutiennent que le rôle de cette institution fait doublon avec celui de la justice moderne et d’autres organes. Ainsi, ils suggèrent que sa suppression aiderait à réaliser la volonté gouvernementale de réduire les dépenses de l’État. Cependant, est-ce que le Médiateur du Faso et la justice moderne ont vraiment les mêmes fonctions ? Et, existent-ils d’autres institutions qui font son travail  ? Un atelier récent, organisé par le Médiateur du Faso du 08 au 09 juin à Koudougou, région du Centre Ouest, a été dédié au renforcement des capacités des professionnels des médias. L’objectif était de mieux faire connaître l’importance de cette institution. Selon la médiatrice du Faso, Fatimata Sanou/Touré, les actions du Médiateur du Faso ont touché plus de 4.000.000 de Burkinabè au cours des vingt dernières années, grâce à la gestion de 15000 dossiers individuels ou collectifs. Depuis sa création en 1994, le Médiateur du Faso, régi par la loi organique nº 017-2013/AN du 16 mai 2013, joue un rôle crucial en résolvant les litiges entre les citoyens et l’administration publique. Dans le respect de la législation en vigueur et parfois en équité, le Médiateur du Faso a traité 700 dossiers en 2021 avec un taux de satisfaction de 87%. En 2022, ce chiffre est passé à 840 cas, soit une augmentation de 170 dossiers. Les Burkinabè se tournent de plus en plus vers cette institution, car, contrairement à la justice moderne qui juge uniquement les faits, le Médiateur du Faso offre une approche plus équilibrée. Des exemples de médiation réussie incluent la réhabilitation administrative, la convention entre la CNSS et la CARFO, et la résolution de la crise entre les villages de Negueni et Outourou. Le nouveau plan stratégique 2023-2027 vise à accroître les performances de l’institution pour répondre aux besoins des citoyens et contribuer à la prévention de la paix et de la cohésion sociale, a déclaré Madame Fatimata Sanou/Touré. Ainsi, aucune autre institution ne joue le même rôle que le Médiateur du Faso, ce qui souligne son importance essentielle pour les fonctionnaires du public. Réclamer la suppression de l’institution serait équivalent à réclamer la suppression de l’inspection du travail. En effet, pour les agents du public, le Médiateur du Faso est ce que l’inspection du travail est pour les employés du secteur privé. Suivez Ouaga24 sur Facebook, Linkedin? Twitter et Instagram pour ne rien rater de l’actu Plus d’actualités sur Ouaga24, Radio Ouaga24, TV Ouaga24 , Wakatt Médias 

Faire l’amour booste les défenses immunitaires

Faire l’amour

Faire l’amour n’est pas seulement un plaisir, c’est aussi un remède. L’activité sexuelle a un impact positif sur le système immunitaire, selon plusieurs études. Lors de l’acte sexuel, l’organisme libère diverses hormones et neuromédiateurs, dont les endorphines, la sérotonine et la dopamine. Ces composants chimiques du bien-être jouent un rôle crucial dans l’élimination du stress et de la déprime, deux facteurs pouvant affaiblir notre système de défense contre les maladies. Les endorphines, souvent appelées « hormones du bonheur », aident à soulager la douleur et induisent un sentiment de satisfaction. La sérotonine, quant à elle, est une hormone qui régule l’humeur, le sommeil et l’appétit. Enfin, la dopamine est une hormone liée à la sensation de plaisir et de motivation. Ensemble, elles contribuent à créer un environnement interne favorable au bon fonctionnement de notre système immunitaire. En effet, un meilleur état d’esprit conduit à un meilleur système immunitaire. Un individu heureux a tendance à avoir un système immunitaire plus robuste, mieux capable de combattre les infections et les maladies. Lorsqu’on est épanoui sexuellement, on est généralement plus heureux, ce qui stimule notre système immunitaire. De plus, le mécanisme s’auto-entretient. En ayant une vie sexuelle active et épanouie, on profite plus de la vie, ce qui nous rend plus heureux. Cet état de bonheur conduit alors à la libération de plus d’endorphines, créant un cercle vertueux de bien-être et de santé. Il est important de souligner que la pratique de l’activité sexuelle doit toujours se faire dans le respect mutuel et la protection. L’utilisation de moyens de protection comme les préservatifs reste primordiale pour prévenir les maladies sexuellement transmissibles. En conclusion, Faire l’amour active et épanouie peut être considérée comme une partie intégrante d’un mode de vie sain. Non seulement elle procure du plaisir, mais elle contribue aussi à renforcer notre système immunitaire, nous rendant ainsi plus résilients face aux maladies. Suivez Ouaga24 sur Facebook, Linkedin? Twitter et Instagram pour ne rien rater de l’actu Plus d’actualités sur Ouaga24, Radio Ouaga24, TV Ouaga24 , Wakatt Médias 

Conseil des ministres : compte rendu du 07 Juin 2023

Conseil des Ministres

Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 07 juin 2023, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 15 H 35 mn, sous la présidence de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président de la Transition, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations et autorisé des missions à l’étranger. I. DELIBERATIONSI.1. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DE LA PROSPECTIVE Le Conseil a adopté cinq (05) rapports.Le premier rapport est relatif à un projet de loi portant autorisation de ratification de l’accord de prêt n°5900150003504 et du protocole d’accord de don n°5900155017758 signés le 27 février 2023 entre le Burkina Faso et la Banque africaine de développement (BAD), pour le financement du Projet d’urgence pour le renforcement de la production agricole au Burkina Faso (PURPA-BF).Le coût estimatif du PURPA-BF est de 29 899 700 Unités de Compte, soit 25 522 981 914 F CFA HT. Il est financé par la BAD par un prêt de 13 919 127 720 F CFA et un don de 11 348 024 280 F CFA. La contrepartie nationale au projet s’élève à 255 829 914 F CFA. Le PURPA-BF a pour objectif de contribuer à l’augmentation des productions de maïs, de riz, de soja, de niébé et de sorgho et de promouvoir le blé pour renforcer la sécurité alimentaire des populations.De façon spécifique, il s’agira de garantir la disponibilité et l’accessibilité des intrants agricoles de qualité aux agriculteurs à un coût raisonnable, de renforcer les capacités du dispositif d’appui-conseil du secteur agricole et d’accroître la compétitivité du sous-secteur intrants agricoles. Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l’Assemblée législative de Transition.Le deuxième rapport est relatif à un projet de loi portant autorisation de ratification de l’accord de prêt n°2100150043497 et du protocole d’accord de don n°2100155042270 signés le 27 février 2023 à Ouagadougou entre le Burkina Faso et la Banque africaine de développement (BAD) pour le financement du Projet de développement intégré des chaînes de valeurs maïs, soja, volaille, poisson et de résilience (PIMSAR). Le coût global du PIMSAR est de 34,9 millions Unités de Compte, soit trente-un milliards neuf cent quatre-vingt-six millions six cent quatre-vingt-quatre mille (31 986 684 000) F CFA. Il est financé par la BAD à hauteur de 23 901 360 000 F CFA comprenant un prêt de 8 331 331 200 F CFA et un don de 15 570 028 800 F CFA. La contrepartie de l’Etat burkinabè est de 2 689 524 000 F CFA et celle des bénéficiaires de 5 395 800 000 F CFA. Le PIMSAR vise à contribuer au développement intégré et inclusif des chaînes de valeurs maïs, soja, volaille et poisson en vue de renforcer la sécurité alimentaire et nutritionnelle et la résilience au changement climatique.Ce projet permettra entre autres, d’assurer la transformation des produits agricoles en aliments de qualité pour la consommation humaine et animale et d’améliorer la résilience des femmes et des hommes pour faire face aux chocs climatiques ainsi qu’aux situations de vulnérabilité. Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l’Assemblée législative de Transition.Le troisième rapport est relatif à un projet de loi portant autorisation de ratification de l’accord de prêt n°5900150003501, signé le 27 février 2023 entre le Burkina Faso et la Banque africaine de développement (BAD), pour le financement du Projet d’amélioration des services d’eau potable et d’assainissement pour le renforcement de la résilience (PASEPA-2R). Le coût total du projet est de 35,24 millions Unités de compte, soit environ 30 milliards F CFA. La contribution de la BAD porte sur un accord de prêt de 14,5 milliards F CFA et un don d’environ 11,3 milliards F CFA. La contrepartie de l’Etat est de 4 milliards F CFA et celle des bénéficiaires de 200 millions F CFA. Le PASEPA-2R vise à satisfaire durablement les besoins en eau potable et en assainissement des populations fragiles de la zone d’intervention dans le contexte de changement climatique et de crise sécuritaire et à favoriser la création d’emplois liés aux métiers de l’eau et de l’assainissement. Le projet permettra également entre autres, d’assurer de façon durable et équitable l’accès aux services d’eau potable et d’assainissement de manière à réduire la corvée d’eau de 30 mn à 15 mn surtout pour les femmes et les jeunes filles et de renforcer les capacités institutionnelles et de gestion du service public de l’eau et de l’assainissement. Le PASEPA-2R concerne les populations hôtes et les Personnes déplacées internes des villages et des communes rurales.Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l’Assemblée législative de Transition.Le quatrième rapport est relatif à un projet de loi portant autorisation de ratification de l’accord de prêt n°2100150043446, signé le 27 février 2023 entre le Burkina Faso et la Banque africaine de développement (BAD), pour le financement du Projet 2 du Programme de renforcement de la résilience à l’insécurité alimentaire dans le Sahel (P2-P2RS). Le coût total du projet est de 38 005 288 000 F CFA. La contribution de la BAD porte sur un accord de prêt de 23 milliards F CFA et un don d’environ 10,8 milliards F CFA. La contrepartie de l’Etat burkinabè est de 3 487 038 000 F CFA.Le P2-P2RS vise à contribuer à l’amélioration des conditions de vie et à la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations. Le Programme permettra également entre autres, d’accroître sur une base durable et résiliente la productivité et les productions agro-sylvo-pastorales, d’accroître les revenus tirés des chaînes de valeurs agro-sylvo-pastorales et halieutiques et de renforcer les capacités adaptatives des populations par une meilleure maîtrise des risques climatiques et contribuer à l’atténuation du changement climatique.Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l’Assemblée législative de Transition. Le cinquième rapport est relatif à un décret portant règlementation générale de l’utilisation des véhicules … Lire la suite

Le Médiateur du Faso renforce les capacités des professionnels des médias.

Le Médiateur du Faso

Le Médiateur du Faso a lancé jeudi 7 juin 2023, une formation destinée aux professionnels des médias, dans le but de promouvoir davantage son institution. La médiation est définie par l’actuelle médiatrice, Fatimata Danou/Toiré, comme un pont entre l’administration publique et les citoyens, facilitant les interactions et le règlement des litiges. Au cours de cette session de deux jours, les journalistes sont encouragés à se familiariser avec les fonctions et responsabilités du Médiateur du Faso, afin de pouvoir correctement informer la population du Burkina Faso sur l’institution et ses services. Fatimata Sanou, dans le cadre de la présentation de son plan stratégique 2023-2027, a rappelé que depuis la création de l’organisme le 17 mai 1994, tous les résidents du Burkina Faso sont éligibles à utiliser les services du Médiateur du Faso. Parmi ses principales missions figurent l’aide à la résolution des conflits, contestations et litiges qui peuvent survenir entre les citoyens et l’administration publique, les collectivités territoriales, ou tout autre organisme investi d’une mission de service public. De plus, le Médiateur du Faso a le pouvoir d’examiner les affaires et de formuler des recommandations constructives et conciliantes, afin d’assurer la paix sociale pour tous les citoyens. L’année 2021 a vu un total de 700 cas enregistrés par l’office du Médiateur du Faso, avec un taux de satisfaction de 87%. En 2022, le nombre de litiges a augmenté pour atteindre 840, soit une hausse de 140 dossiers par rapport à l’année précédente. Ces cas ont touché plus de 11 000 personnes. Cette initiative de formation, destinée à renforcer les compétences des professionnels des médias, se déroule jusqu’au 9 juin 2023 à Koudougou, la capitale de la région du Centre-Ouest. Suivez Ouaga24 sur Facebook, Linkedin? Twitter et Instagram pour ne rien rater de l’actu Plus d’actualités sur Ouaga24, Radio Ouaga24, TV Ouaga24 , Wakatt Médias 

Burkina Faso : le Directeur général de l’APEC chez le Chef de l’Etat

Burkina Faso

Le Président de la Transition, Chef de l’Etat du Burkina Faso , le Capitaine Ibrahim TRAORE a reçu en audience ce lundi dans la matinée, le directeur général de l’Agence pour la promotion de l’entreprenariat communautaire (APEC), Karim TRAORE. Cette audience a été une occasion pour le directeur général de l’APEC de présenter au Chef de l’Etat l’état d’avancement de l’opérationnalisation de l’agence. « Nous lui avons fait le point des actions qui sont entreprises pour permettre à l’APEC de démarrereffectivement ses activités », a soutenu Karim TRAORE à l’issue de l’audience avec le Président de la Transition du Burkina Faso. L’APEC est la traduction de la volonté du Chef de l’Etat de bâtir un modèle de société solidaire, un modèle économique endogène et inclusif permettant à chaque burkinabè de prendre sa place dans la création et le partage de la richesse nationale. Selon le directeur général de l’APEC, le Capitaine Ibrahim TRAORE a insisté sur la redevabilité, la proactivité dans la mise en œuvre de ce programme de l’entreprenariat communautaire. «Il nous a encouragés à être créatifs et avoir des initiatives pour enrichir notre programme et faire les choses dans l’intérêt du plus grand nombre des Burkinabè », a déclaré le directeur général de l’APEC.Le lancement officiel de cet ambitieux programme est prévu pour le lundi 12 juin prochain. Direction de la communication de la Présidence du Faso Suivez Ouaga24 sur Facebook, Linkedin? Twitter et Instagram pour ne rien rater de l’actu Plus d’actualités sur Ouaga24, Radio Ouaga24, TV Ouaga24 , Wakatt Médias 

Ouahigouya: des camps d’entraînement terroristes rasés

Burkina Faso / Un gendarme/ Bittou/ Ouahigouya/ Diallo Abdoul Djabarou

Dans le nord de Ouahigouya, une ville située dans la région nord du Burkina Faso, les forces armées Burkinabè ont effectué des opérations décisives visant à éradiquer le terrorisme. Ces actions ont mené à la destruction de bases utilisées par des groupes terroristes pour des activités de formation et d’entrainement, a révélé l’Agence d’Information du Burkina (AIB) dimanche dernier. Ces bases étaient situées à une dizaine de kilomètres au nord de Ouahigouya. Elles ont été identifiées grâce aux efforts diligents des services de renseignement burkinabè, qui ont continué à traquer ces criminels semant mort et désolation. La clé de cette réussite a été l’utilisation stratégique de vecteurs aériens par l’armée burkinabè. Les frappes aériennes de haute précision ont ciblé et détruit ces repaires de terroristes, mettant fin à leur menace potentielle. Cela démontre la capacité croissante des forces de sécurité burkinabè à mener des opérations antiterroristes efficaces. Suite à ces opérations réussies, les bases terroristes ont été complètement rasées. Les forces combattantes n’ont pas arrêté là et continuent leurs missions dans cette zone. Elles poursuivent également leurs actions sur d’autres fronts, selon les informations fournies par l’AIB. Ces développements représentent une avancée significative dans la lutte antiterroriste au Burkina Faso. La destruction de ces bases est un coup dur porté à la capacité opérationnelle des groupes terroristes dans la région. Cela illustre également le rôle essentiel que jouent les services de renseignement et les vecteurs aériens dans la lutte contre le terrorisme, soulignant l’importance de maintenir et de renforcer ces capacités pour garantir la sécurité du Burkina Faso à l’avenir. Suivez Ouaga24 sur Facebook, Linkedin? Twitter et Instagram pour ne rien rater de l’actu Plus d’actualités sur Ouaga24, Radio Ouaga24, TV Ouaga24 , Wakatt Médias 

Newton Ahmed Barry relaxé dans le dossier qui l’oppose à « Burkina Rempart »

Newton Ahmed Barry

Le journaliste et ex-président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) du Burkina Faso, Newton Ahmed Barry, a été relaxé dans l’affaire qui l’opposait au mouvement de la société civile « Burkina Rempart ». Le verdict a été rendu le mercredi 31 mai 2023 par le tribunal de grande instance Ouaga I. Il était poursuivi pour diffamation et injures suite à des propos qu’il avait tenus lors d’une interview à Radio France Culture. Les membres de « Burkina Rempart » estimaient que ces propos étaient diffamatoires et injurieux, mettant en danger les militants du mouvement. Cependant, les avocats du prévenu ont soutenu qu’il n’y avait pas suffisamment de preuves reliant les déclarations de Newton Ahmed Barry à « Burkina Rempart ». Le Parquet a également requis sa relaxe en raison du manque de preuves suffisantes. Le tribunal a finalement suivi la réquisition du Parquet et a relaxé Newton Ahmed Barry au bénéfice du doute. De plus, la constitution de partie civile des membres de « Burkina Rempart » a été rejetée. NAB , ancien rédacteur en chef du journal L’Evènement, est connu pour ses analyses sans concession et ses prises de position. Il a été confronté à des menaces de mort en raison de ses positions, qui ne sont pas toujours bien accueillies par certains citoyens et soutiens du pouvoir de la transition. Suivez Ouaga24 sur Facebook, Linkedin? Twitter et Instagram pour ne rien rater de l’actu Plus d’actualités sur Ouaga24, Radio Ouaga24, TV Ouaga24 , Wakatt Médias 

Le sexe peut il être considérer comme du sport ?

Le sexe

Le débat sur la classification de l’activité sexuelle en tant qu’exercice physique est un sujet qui suscite de nombreuses discussions. Pour les sportifs, la réponse est simple: faire l’amour ( le sexe ) n’est pas une compétition donc ce n’est pas un sport. Mais pour ceux qui cherchent une manière agréable d’inclure de l’activité physique dans leur quotidien, la question est pertinente. L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) définit l’activité physique comme un ensemble d’activités qui englobe les loisirs, les déplacements en vélo ou à pied, mais aussi les « activités ludiques », dont l’acte sexuel fait partie. Pour rester en bonne santé, l’OMS recommande de pratiquer l’équivalent de 2h30 d’activité d’endurance modérée ou 1h15 d’activité intense par semaine, par période d’au moins 10 minutes. Selon les statistiques, un rapport sexuel dure en moyenne 7,3 minutes, et les Français s’y adonnent un peu plus d’une fois par semaine. Ces chiffres, bien qu’intéressants, ne nous rapprochent pas encore des recommandations de l’OMS. Cependant, ce n’est pas une raison pour ne pas essayer. La question suivante se pose alors: le sexe est-il un exercice de cardio training comme un autre? Les chercheurs ont observé une augmentation de la fréquence cardiaque et respiratoire pendant l’acte sexuel, similaire à celle observée pendant un exercice physique modéré. En outre, les résultats d’une épreuve d’effort réalisée par une équipe de recherche montrent que l’activité sexuelle permet d’atteindre environ 50 à 75% de la capacité cardiaque maximale. Le sexe pourrait donc être considéré comme une activité physique d’intensité modérée. Comparativement, l’intensité de l’exercice serait plus élevée qu’une marche à 4.8 km/h mais plus faible qu’un jogging à 8 km/h. Sur le plan calorique, l’activité sexuelle brûlerait environ 100 kcal pour l’homme et 70 kcal pour la femme, soit l’équivalent d’une courte promenade en forêt. Les conclusions des chercheurs suggèrent que l’activité sexuelle pourrait être considérée comme un exercice physique significatif pour la santé. Cependant, il est important de rappeler que cette activité ne peut pas remplacer complètement les activités physiques traditionnelles, qui offrent d’autres avantages pour la santé, tels que le renforcement musculaire et l’amélioration de l’endurance. Néanmoins, le fait que les participants prennent plus de plaisir à faire l’amour qu’à faire de l’exercice physique est un argument en faveur de la promotion d’une vie sexuelle active pour le bien-être global. En somme, faire l’amour peut être une manière agréable d’ajouter un peu plus d’activité physique à notre quotidien. Alors, si vous cherchez une nouvelle manière de bouger, pourquoi ne pas considérer l’amour comme un sport? Suivez Ouaga24 sur Facebook, Linkedin? Twitter et Instagram pour ne rien rater de l’actu Plus d’actualités sur Ouaga24, Radio Ouaga24, TV Ouaga24 , Wakatt Médias 

Conseil des ministres : compte rendu du 31 mai 2023

Conseil des Ministres

Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 31 mai 2023, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 15 H 47 mn, sous la présidence de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président de la Transition, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations et autorisé des missions à l’étranger. I. DELIBERATIONS I.1. AU TITRE DE LA PRESIDENCE DU FASOLe Conseil a adopté deux (02) rapports.Le premier rapport est relatif à « l’Initiative présidentielle pour la production agricole 2023-2024 ».Cette Initiative présidentielle est organisée autour de trois (03) composantes à savoir :– composante 1 : Initiative d’urgence pour l’intensification de la riziculture au Burkina Faso sur 4 000 hectares ;– composante 2 : Programme alimentaire militaire du Burkina Faso (PAMBF) sur 3 500 hectares ;– composante 3 : Production de défense de la Patrie contre l’insécurité alimentaire (PDPIA) sur 3 500 hectares.Les objectifs de cette initiative sont entre autres, la satisfaction de la demande nationale en riz dans un contexte marqué par des contraintes sécuritaires, les changements climatiques et des restrictions d’importations liées à la crise russo-ukrainienne. L’initiative vise également la préparation des forces combattantes au métier de l’agriculture après la guerre contre le terrorisme et la production du sorgho, du maïs et du mil à haut rendement par les Volontaires pour la défense de la Patrie (VDP).La mise en œuvre de l’Initiative impliquera des militaires, des VDP, des Personnes déplacées internes (PDI) et d’autres emplois agricoles directs. Il est attendu à l’issue de la saison 2023-2024, une production d’environ 190 000 tonnes de céréales et légumes sur environ 11 000 hectares.Le coût du financement de l’Initiative présidentielle est de vingt-deux milliards cent soixante-huit millions six cent trente-sept mille quatre cent vingt-trois (22 168 637 423) F CFA. Elle sera financée par le budget de l’Etat et des Partenaires techniques et financiers.Le second rapport est relatif à un projet de décret portant application des statuts de l’Agence nationale de renseignement (ANR). I.2. AU TITRE DU MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALELe Conseil a adopté un rapport relatif au Rapport annuel 2022 sur le fonctionnement des conseils de discipline des institutions et départements ministériels.Le conseil de discipline est l’un des organes consultatifs de la Fonction publique, institué auprès de chaque département ministériel et institution. Il est régi par les articles 79 et 81 de la loi 081-2015/CNT du 24 novembre 2015 portant statut général de la Fonction publique d’Etat et le décret n°98-375/PRES/PM/MFDI/MEF du 15 septembre 1998 portant attributions, composition et fonctionnement des organes consultatifs de la Fonction publique.Au total, 21 départements ministériels et institutions sur 34 ont transmis leur rapport 2022 sur le fonctionnement de leur conseil de discipline.Le rapport annuel 2022 fait ressortir des difficultés rencontrées par les conseils de discipline dans leur fonctionnement et formule des recommandations. Il s’agit entre autres :– de la vulgarisation du guide de procédure disciplinaire au sein de l’administration ;– des sanctions à l’encontre des supérieurs hiérarchiques complaisants et laxistes ;– de la célérité dans la procédure de prise de sanctions administratives ;– du renforcement du dispositif de suivi de la mise en œuvre des décisions ;– de la dotation des conseils de discipline de moyens matériels et financiers permettant leur fonctionnement normal. I.3. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DE LA PROSPECTIVELe Conseil a adopté cinq (05) rapports.Le premier rapport est relatif à un projet de décret portant organisation du Conseil national de population (CONAPO).Le CONAPO a pour missions de proposer les grandes orientations nationales en matière de population, de les actualiser en fonction de l’évolution socio-économique et démographique du pays et de veiller à leur mise en œuvre.L’adoption de ce décret permet au CONAPO d’assurer efficacement ses missions, conformément aux dispositions du décret n°2023-0198/PRES/TRANS/PM/MEFP du 13 mars 2023 portant organisation du ministère de l’Economie, des finances et de la prospective.Le deuxième rapport est relatif à la situation économique et financière du Burkina Faso en 2022 et les perspectives sur la période 2023-2026.Ce rapport dispose d’informations statistiques actualisées sur l’évolution de l’économie nationale de notre pays. Il prend en compte la situation économique et financière du Burkina Faso en 2022, les perspectives sur la période 2023-2026 ainsi que les indicateurs des évolutions récentes de la conjoncture nationale et internationale.Sur la base des dernières estimations, l’activité économique a enregistré une décélération de son rythme de croissance en 2022. Le taux de croissance du Produit intérieur brut (PIB) réel est ressorti à 3,0% en 2022 contre 6,5% en 2021. Cette croissance en 2022 a été imprimée principalement par les secteurs primaire (+8,7%) et tertiaire (+6,7%), le secteur secondaire ayant enregistré une baisse (-6,1%).Les perspectives de croissance restent favorables sur la période 2023-2026 sous les hypothèses d’une accalmie des tensions géopolitiques au niveau international notamment la crise russo-ukrainienne, d’une amélioration de la situation sécuritaire nationale, d’un climat socio-politique apaisé et d’une pluviométrie favorable sur la période de projection. L’activité économique connaîtrait donc une croissance de 5,8% en 2023, 4,6% en 2024, 5,2% en 2025 et 4,7% en 2026.Le troisième rapport est relatif à la situation d’exécution du budget et de la trésorerie de l’Etat, exercice 2023, au 31 mars. Au 31 mars, le budget de l’Etat, exercice 2023, enregistre un niveau d’exécution base « engagée visée » de 969,82 milliards F CFA sur un crédit de paiement ajusté de 3 235,91 milliards F CFA, soit un taux d’exécution de 29,97%. Ce taux d’exécution est supérieur à la cible de 25,00% escomptée à fin mars avec un écart de 4,97 points.A la même date en 2022, le montant engagé visé était de 659,08 milliards F CFA, correspondant à un taux d’exécution de 22,58% sur des crédits de paiement de 2 919,15 milliards F CFA. L’analyse du taux d’exécution global fait ressortir une hausse de cet indicateur de 7,39 points par rapport à la même période de l’année précédente. Le niveau de mobilisation des ressources de … Lire la suite

L’intégralité du discours sur la situation de la Nation du Premier Ministre Me Apollinaire Kyelem de Tambela

L'intégralité du discours

Discours sur la situation de la nation Excellence, monsieur le président Honorables députés 1- Il y a de cela six mois, j’étais ici-même, devant vous pour vous présenter mon Discours de politique générale. Six mois dans la gestion d’un État, ce n’est pas grand-chose. Mais six mois dans la gestion d’un État en crise sont très exigeants. À un moment où l’existence même de l’État, de la nation, du pays est menacée, au moment où nos cultures, nos croyances, nos espérances, notre identité sont ébranlées, chaque jour peut paraître une éternité. 2- Chaque jour est un champ de bataille, et à chaque crépuscule on compte les victoires et on dénombre les défaites. Quand on est au milieu du combat, dans un champ de bataille très mouvant, où l’ennemi peut aussi bien être celui qui est en face que celui qui est à côté ou juste derrière, on peut ne pas avoir le temps de philosopher ou de se préoccuper du train-train quotidien des sans-soucis. Excellence, monsieur le président ! 3- Vous avez souvent été à nos côtés. Vous êtes un témoin privilégié de l’engagement du président de la Transition et du Gouvernement dans ce combat que nous menons pour que le Burkina retrouve son intégrité, pour que les Burkinabè retrouvent, non seulement la paix, mais aussi la joie de vivre dans la prospérité, dans un pays sécurisé, envié et enviable. 4- Nous avons passé des nuits sans sommeil, secoués par les multiples soubresauts qui nous parviennent des quatre coins du pays. Dans le même temps, il nous a fallu revisiter tous les secteurs de l’État, frapper à beaucoup de portes pour, dans un premier temps, trouver une esquisse de solution à l’insécurité (I), faire face à la crise humanitaire (II) et ensuite jeter les bases pour une réconciliation et une refondation consensuelle de la société (IV), sans oublier les autres secteurs de l’État (III). I- De la lutte contre l’insécurité et pour l’intégrité territoriale 5- La victoire contre les bandits armés qui infestent le pays ne pouvait se faire sans une réorganisation des forces de défense et de sécurité, et sans l’acquisition des équipements adéquats, non seulement contre les bandits armés, mais aussi contre tous ceux qui s’avèreraient être leurs soutiens, à quelque niveau que ce soit. 6- Dans la réorganisation des forces de défense et de sécurité, pour un meilleur maillage du territoire, il a été créé trois autres régions militaires, portant le nombre à six régions militaires. Il a été créé six bataillons d’intervention rapide (B.I.R.), six légions de gendarmerie, deux nouvelles bases aériennes. Nous avons procédé au recrutement de six mille (6 000) soldats, et de cinq mille (5 000) autres en cours actuellement. Il a enfin été procédé au recrutement de cinquante mille (50 000) volontaires pour la défense de la patrie (V.D.P.) Le nombre des VDP est appelé à croître de sorte à être en mesure d’assurer la sécurité, même dans les coins les plus reculés du pays. 7- Pour l’acquisition des équipements militaires, nous avons été confrontés à la réalité des faits. Des partenaires qui, pourtant, font des affaires au Burkina Faso, ont refusé de nous vendre des armes, pire, certains partenaires ont même dissuadé d’autres de le faire. Alors nous avons été confrontés à cette douloureuse question : que vaut une amitié quand, au moment le plus critique de votre existence, le prétendu ami refuse de vous tendre une main secourable, alors même que ladite main secourable est censée être rétribuée ? 8- Sous d’autres cieux, ces mêmes partenaires qui nous ont tourné le dos ont, du jour au lendemain, convoyé des quantités considérables d’armes, pour voler au secours de certains pays. Voudrait-on alors sacrifier les Burkinabè, pour ensuite se répartir le territoire et ses richesses avec les bandits armés ? C’est là une question légitime. Ne sommes-nous pas des humains comme les autres ? En tout cas pas à leurs yeux, tel qu’on le constate. Au-delà du Burkina Faso, les Africains doivent apprendre à se poser les vraies questions quant à leurs relations avec le reste du monde. 9- Pour notre part, très vite nous avons compris que le salut du pays réside dans la diversification des partenariats. Nous avons compris qu’il fallait aller, au besoin au-delà de l’horizon, pour explorer de nouvelles pistes, non seulement pour la survie du pays, mais aussi pour l’émancipation de nos populations. Cela nous a conduits au renforcement de nos relations avec la Russie, la Chine, la Turquie, l’Iran, la Corée du Nord, le Venezuela. 10- Les discussions se poursuivent avec d’autres pays. Il nous faut avoir une diplomatie à la fois réaliste et conquérante. Je saisis cette opportunité pour traduire toute ma reconnaissance aux autorités de la Fédération de Russie qui nous ont réservé un accueil chaleureux lors de notre passage à Moscou. Je salue également la République populaire de Chine pour son engagement à nos côtés en ces moments difficiles. Je salue la Turquie qui ne ménage aucun effort pour nous soutenir. Bien que ce pays ait connu récemment des catastrophes naturelles sans précédent. 11- Observons une minute de silence et de prière pour les victimes du terrorisme au Burkina Faso, au Mali, au Niger, et pour les victimes des séismes en Turquie et en Syrie. 12- Ma reconnaissance va également à l’endroit du Guide suprême de la République islamique d’Iran, et au président iranien, pour l’intérêt qu’ils portent au Burkina Faso. Je reviens du Venezuela où les autorités du pays ont réservé un accueil exceptionnel à moi-même et à ma délégation, au nom du pays que nous représentons, et de l’engagement de ses dirigeants. De nouvelles pistes de coopération, dans pratiquement tous les domaines, s’ouvrent à nous, pour nos populations, pour nos hommes et femmes d’affaires. À nous de savoir être à la hauteur des nouveaux défis. 13- Avec les nouveaux partenariats, et la redéfinition souveraine de notre diplomatie, nous avons pu, sans complexe, non seulement acquérir les équipements nécessaires pour nos armées et nos V.D.P., mais trouver des solutions pour nos débouchés et nos approvisionnements. Désormais, … Lire la suite